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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Overlord
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - février 1995)
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Assez dépouillé graphiquement, Overlord bénéficie d'une bonne fluidité d'animation et d'une
présentation très correcte. Les missions étant pour la plupart de qualité, le dernier-né de
Virgin vient combler un manque sur Amiga : celui des simulateurs de vol réussis.
La dernière simulation de vol de chez Virgin est en fait une adaptation d'un jeu PC. Overlord,
comme son nom l'indique, se déroule dans la période de libération de la France. 1944, les alliés
débarquent, et avec eux une flopée d'aéronefs envoyés essentiellement par-les Anglais... enfin,
en ce qui concerne les chasseurs tout du moins. Overlord vous invite à vivre, ou à revivre peut-être
pour-certains (il n'y a pas d'âge pour pratiquer l'informatique, n'est-il pas ?) les périlleuses
missions de ses pilotes héroïques.
Une présentation chronologique
En opposition à bon nombre de simulateurs de vol, Overlord vous place d'emblée dans la peau d'un
officier allié dont vous ne pouvez pas choisir le nom. Idem pour votre première mission. Vous vous
retrouvez en l'air, alors que vous n'avez strictement rien demandé. Mais qu'importe, vous êtes là
pour répondre aux ordres et il ne s'agit point de tergiverser.
Cette présentation un peu abrupte des choses permet en réalité de plonger directement
dans le scénario du jeu. C'est-à-dire que, dorénavant, vous devrez suivre au jour
le jour la progression logique des choses comme le faisaient les pilotes d'antan. Une vue
aérienne de la base vous permet d'accéder à la salle de réunion, à la tour de contrôle, à
votre chambre et aux divers endroits ouverts au militaire que vous êtes.
"Aujourd'hui, il ne fait pas beau, on ne vole pas". Vous allez donc en profiter pour dormir.
Mais rien ne vous empêche de désobéir aux ordres et d'enfourcher votre tagazou préféré afin
de provoquer l'ennemi.
On vit donc l'histoire pleinement, aussi bien du côté pile que du côté face. Cela n'est pas
pour vous déplaire, loin de là. Bien sûr, mieux vaut respecter l'ordre chronologique des
choses en se rendant aux bons endroits et aux bons moments. Vous rendre avant toute chose
à la réunion, puis à la tour avant de monter dans votre appareil paraît être le plus raisonnable
des choix.
Fluide sur A1200
Selon la mission que l'on vous aura confiée, vous allez devoir bombarder des convois, intercepter
des bombardiers ou mener bataille contre d'autres chasseurs. Les missions sont variées, palpitantes
et relativement fidèles à la réalité.
En tout état de cause, l'animation est relativement fluide, y compris lors des vues extérieures,
qui sont à ce propos fort nombreuses. Cela se fait hélas au détriment du nombre de détails.
Bâtiments et avions sont en effet réduits à leur plus simple expression polygonale. Cela ne me
gêne pas personnellement, car je continue de penser que dans un pareil programme, la fluidité est
ô combien plus importante que la beauté des décors. Que ceux qui ne sont pas d'accord se rabattent
sur Tornado par exemple.
La maniabilité de l'appareil laisse par contre un peu sur sa faim, avec des réactions quelquefois
imprécises et incohérentes. Mais avec de l'entraînement, on parvient rapidement à corriger le défaut.
Vous pouvez piloter l'aéronef qui vous intéresse parmi les trois disponibles. De même, vous pouvez
aussi décider de la difficulté de la mission en plaçant de votre propre chef le type d'ennemis et
leur nombre. Une carte très vilaine et peu exploitable vous permettra, en vol, de repérer ces derniers.
Mais vos avions sont dotés des dernières technologies, ne soyez donc pas étonné si je vous dis que
vous disposez d'un pilote automatique vous dirigeant vers la cible, ainsi que de missiles.
Vos coéquipiers
sont aussi là pour vous aider en vous indiquant, par l'intermédiaire de messages, la position de votre
ennemi le plus proche. C'est ainsi qu'au fil de votre aventure vous serez amené à survoler les côtes
bretonnes à la recherche de l'Allemand envahissant, à vous attaquer aux mastodontes que sont les
bombardiers, à pilonner des ponts... Bref, vous n'aurez pas une minute à vous. Une partie durant
assez longtemps, vous pourrez sauver cette dernière afin de la reprendre plus tard.
Pour des raisons
de dernière minute, la place me manque pour vous présenter avec plus de détails ce très bon simulateur
de vol. Mais soyez-en sûr, Overlord mérite le détour et devrait assurément vous offrir longues heures
d'amusement. C'est un produit qui n'a que très peu de concurrence sur Amiga. Les fanatiques d'aviation
apprécieront.
Nom : Overlord.
Développeurs : Rowan.
Éditeur : Virgin.
Genre : simulateur de vol.
Date : 1995.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 450 FF.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Les missions variées.
- Contrôle analogique.
- L'animation.
Les points faibles :
- La pauvreté des décors.
- Des touches peu pratiques.
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