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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Onslaught
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - décembre 1989)
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Après Custodian, l'éditeur Hewson fait de
nouveau équipe avec Realms pour leur nouveau jeu d'action/stratégie haut en couleur, Onslaught.
Présentation
Assez discret depuis quelque temps, Hewson nous propose un logiciel fort bizarre. A première vue,
il s'agit d'un jeu d'action, mais en fait ce programme se révèle être assez complexe, faisant
intervenir bon nombre d'éléments caractéristiques des jeux de guerres. Vous jouez le rôle d'un
guerrier fanatique, qui par magie équivaut à lui seul à toute une armée. En partant de votre
royaume, vous devrez conquérir les royaumes avoisinants, plus ou moins puissants, attaquer des
temples pour voler des talismans, etc. En fonction de vos adversaires, vous passerez alors dans
une des quatre phases d'action.
La phase d'attaque, où vous déplacerez votre personnage sur un champ de bataille, où il rencontrera
de nombreux ennemis, qui auront chacun une manière particulière de se battre. Lorsque vous en
tuerez certains, ils laisseront derrière eux divers bonus, tels des armes (sept types), des sortilèges
(six sortes), des points de bonus, ou des talismans (dix différents). Ces derniers vous permettront
de traverser certaines régions normalement infranchissables. Il vous faudra traverser le champ de
bataille de gauche à droite pour capturer le drapeau adverse, en laissant passer le moins d'ennemis
possible.
La deuxième phase, le siège du château, se déroulera de la même façon. Lorsque vous serez attaqué,
c'est encore une fois le même type de jeu, sauf que cette fois-ci, c'est vous qui devrez défendre
votre bannière. Lors de la dernière phase, vous devrez attaquer un temple ou le général ennemi.
L'adversaire est représenté par un visage entouré de quatre tentacules, libérant à intervalles
réguliers divers projectiles.
Lorsque vous posséderez plusieurs territoires, il se peut qu'il y ait
quelques rébellions qu'il vous faudra mater. En outre, il existe de nombreux lieux assez bizarres,
dangereux ou bénéfiques, qu'il vous faudra visiter. Si vous estimez que les dix champs de bataille
présents sur la disquette sont insuffisants, sachez qu'un éditeur vous permettra de créer vos
propres campagnes. Ce jeu est en fait assez complexe, mêlant intelligemment stratégie et action,
et possède une durée de vie qui semble très importante.
L'avis de Didier Latil
Le retour de Hewson s'annonçe assez bien, avec un programme pour le moins original. Les graphismes
sont toujours aussi chargés, avec des décors détaillés et colorés, et des sprites joliment animés.
Côté musique et sons, tout est parfait, et il en est de même en ce qui concerne les options,
nombreuses et pratiques (avec, entre autres, un éditeur de tableaux).
Venons-en à l'intérêt maintenant, qui lors des deux premières parties m'avait semblé un peu faible.
Mais, persévérant, je me suis rendu Compte qu'en fait, la stratégie jouait une part assez importante
dans ce jeu, et que les phases d'arcade (assez difficiles) ne représentaient que 70% du jeu. C'est un
logiciel surprenant, que je suis content d'avoir découvert.
L'avis de Stéphane Lavoisard
Voilà un jeu d'action/stratégie des plus étonnants. D'habitude, ce genre prime plus par son intérêt que
par sa réalisation. Dans Onslaught, cette dernière n'a pas été négligée, puisque les graphismes
sont somptueux et les dégradés superbes.
A côté de cela, il faut bien voir que les deux phases sont complexes. Triompher des phases d'arcade
ne sera pas à la portée de tous (hein, Jean !), tout autant qu'envahir les contrées voisines !
Nom : Onslaught.
Développeurs : Realms.
Éditeur : Hewson.
Genre : jeu d'action/stratégie.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Graphismes détaillés et colorés.
- Durée de vie assez importante.
- Originale et surprenant.
- L'éditeur de campagnes.
Les points faibles :
- Prise en main pas évidente.
- Le côté stratégie un peu faible.
- Scènes de combats répétitives.
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