Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 29 mars 2024 - 13:53  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Matériel : MultiFaceCard
(Article écrit par Nicolas Fournel et extrait d'Amiga News - juin 1991)


Après la carte Serial Solution de Checkpoint Technologies, testée le mois dernier, nous allons cette fois nous intéresser à la carte MultiFaceCard de BSC, juste histoire de comparer...

MultiFaceCard

Spécifications

La carte MultiFaceCard de BSC permet de rajouter deux ports série et deux ports parallèle à un Amiga 2000, d'un seul coup d'un seul. Elle est comme de bien entendu entièrement bâtie autour de la famille de circuits Motorola : un DUART 68681 pour la gestion des ports série, auquel vient s'ajouter un 68230 qui est à la fois le minuteur et le circuit gérant les ports parallèle. Sur la carte se trouve un quartz cadencé à 3,6864 MHz. Première remarque, avec un seul quartz, la carte risque d'avoir des problèmes pour gérer à la fois des vitesses de transmission standard et non standard.

La carte, d'une demi-longueur, est de réalisation propre, plus en tout cas que la carte Serial Solution. Côté série, elle parle couramment le RTS/CTS, tout comme le XON/XOFF, et autorise des vitesses de transmission pouvant atteindre 57 600 bauds. Parités reconnues : Odd, Even, Mark et Space (ces deux dernières ne le sont pas par la carte Serial Solution dans la version actuelle). La carte transmet avec un ou deux bits d'arrêt des données sur 5, 6, 7, 8, ou 9 bits. Côté parallèle, rien de spécial, c'est du port parallèle normal quoi...

Installation matérielle

Comme elle ne fait qu'une demi-longueur, la carte BSC va donc être reliée aux emplacements réservés aux connecteurs (à l'arrière de la machine) par des câbles en nappe, et comme elle offre deux ports série et deux ports parallèle, ce sont donc quatre nouveaux câbles en nappe qui vont venir semer la zizanie dans votre Amiga.

MultiFaceCard

A ce propos, avec ses quatre connecteurs, la carte occupe deux des emplacements arrières. Sur la MultiFaceCard se trouvent sept commutateurs dont seuls les deux premiers servent, cela pour la configuration des ports parallèle. Les deux connecteurs série ont neuf broches, comme sur un AT (ce n'est pas forcément un mauvais choix, vu le nombre de périphériques disponibles pour cette machine, encore que proposer un connecteur de chaque type eût été plus judicieux).

Comme l'indique la désormais célèbre petite étiquette collée sur la boîte, la carte est "AmigaDos Release 2.0 & Amiga 3000 compatible".

Installation logicielle

Même motif, même punition que pour la carte Serial Solution. Ici le handler à rajouter dans le répertoire "L" de votre disque système est le MFC.handler (dans la dernière version, il a été décomposé en trois parties entièrement écrites en assembleur et l'on se retrouve ainsi avec un duart.handler, un pit.handler et un terminal.handler, que de fichiers !), et il y a cette fois deux nouveaux périphériques logiques : le pit.device pour les ports parallèle et le duart.device pour les ports série. Il faut également installer le fichier "MFC" dans le répertoire "Expansion" et rajouter quatre entrées dans la liste de montage (SER1:, SER2:, PAR1: et PAR2:).

Tant que vous y êtes, recopiez aussi la commande "MapDevice" dans votre répertoire "C", nous nous en servirons plus bas. Un programme sur la disquette d'accompagnement effectue tout cela. A vrai dire, il copie les divers fichiers nécessaires au bon fonctionnement de la carte mais ne modifie malheureusement pas la liste de montage (une des choses qui m'a toujours fait rire, c'est la tête du gars qui vient d'acheter son disque dur et qui apprend qu'il faut rajouter une entrée dans la "mountlist" ("dans la moon quoi ?")).

Il y a également sur la disquette accompagnant la dernière version de la carte un programme "DuartPrefs" permettant de paramétrer le port série (comme vous le feriez avec les Preferences de votre Workbench).

Utilisation

Une fois de plus, le problème se pose : à quoi bon faire de petites merveilles technologiques si aucun logiciel n'est capable de les reconnaître et de les gérer ? Plusieurs solutions s'offrent à vous si vous désirez faire comprendre à vos logiciels qu'ils peuvent se servir de la MultiFaceCard de BSC :

Première solution, le logiciel permet à l'utilisateur de choisir un périphérique logique et son numéro d'unité, ou de spécifier SER1:, SER2:, etc. Je ne m'étends pas sur le sujet, reportez-vous dans ce cas à la documentation de votre logiciel.

Seconde solution, vous utilisez le programme MapDevice, qui est sur la disquette d'accompagnement. Cet astucieux petit utilitaire fait l'équivalent d'un "alias" sur les périphériques logiques. En effet, sa syntaxe est la suivante (ce n'est pas la même pour toutes les versions, mais le principe reste identique) :

MapDevice <name.device> <alias.device> <aliasunit>

Où, vous l'aurez compris, "name.device" est le nom du périphérique logique utilisé normalement par votre application, "alias.device" le nom du périphérique logique que vous voulez lui faire utiliser, et "aliasunit", le numéro de l'unité choisie de ce périphérique logique. Par exemple, pour utiliser FlamTrans sur le premier port série de la carte MultiFaceCard, vous taperez :

MapDevice serial.device duart.device 0

De même, lorsque vous voudrez revenir au périphérique logique normal, vous taperez :

MapDevice duart.device serial.device 0

(forcément 0 dans ce cas puisque l'Amiga ne comprend qu'un port série d'origine).

Pour vous faciliter encore la tâche, les gens de BSC ont iconifié tout ça avec Iconx, si bien que tout pourra se faire sans quitter le Workbench.

Enfin, dernière possibilité, de loin la plus sauvage, faire soi-même le travail du programme ZapPort livré avec la carte Serial Solution et modifier l'application qui vous intéresse en remplaçant toutes les occurrences de "serial.device" par "duart.device" et de "parallel.device" par "pit.device". Attention, dans les deux cas, la nouvelle chaîne ASCII est plus courte que l'ancienne. Comme le nom du périphérique logique n'est utilisé que lors de l'ouverture de ce dernier par la commande OpenDevice de la bibliothèque Exec et que l'on pointe alors sur une chaîne terminée par un octet "$00", il vous faudra mettre un octet à "$00" juste derrière le dernier caractère de duart.device ou pit.device (Exec a besoin de la chaîne exacte, pas d'une chaîne avec des caractères "espace" en plus). Mais peut-être n'êtes vous pas familier avec les correctifs ?

C'est là qu'Amiga Niouz est génial, puisque si vous ouvrez l'avant-dernier numéro à la page 30 vous aurez un test du meilleur programme du moment pour réaliser des correctifs, et si d'aventure vous vous risquez jusqu'à la page 32, vous apprendrez à faire un correctif. Merci Pierre !

Comme nous l'avions déjà soulevé dans le paragraphe "Spécifications", le fait qu'il n'y ait qu'un quartz de 3,6864 MHz limite la carte à des vitesses de transmission standard. Qu'est-ce dans ce cas précis qu'une vitesse standard me direz-vous ? Eh bien c'est une vitesse qui est un sous-multiple de 3686400, c'est-à-dire telle que 3,6864x10^6/vitesse donne un résultat entier. Alors tous à vos calculettes ! J'ai tout de même fait deux calculs pour vous : 3,6864x10^6/1200 (une vitesse classique) = 3072, donc pas de problème mais 3,6864x10^6/31250 (pour le MIDI) = 117,9648. On ne pourra donc pas utiliser cette carte avec une application MIDI. Toutefois, la documentation (finale ?) que j'ai entre les mains (ou plutôt sur mon moniteur) explique comment trafiquer la carte pour l'utiliser avec le MIDI (mais elle ne marche plus avec les vitesses classiques !) en changeant en particulier (mais pas seulement ça) le quartz à 3,6864 MHz par un quartz à 4 MHz (4,10^6/31250 = 128) mais comme The Serial Solution marche très bien toute seule et de plus est reconnue par Bars&Pipes, le choix est vite fait...

Autre problème, le duart.device ne gère pas convenablement la commande SDCMD_CLEAR du serial.device dans les versions inférieures à la 2.1 d'où quelques méditations transcendantales en perspective... La commande SDCMD_BREAK, quant à elle, n'est pas implémentée.

En ce qui concerne les ports "parallèle", ils sont unidirectionnels, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent être utilisés qu'en lecture ou en écriture. Les périphériques ayant besoin d'une liaison bidirectionnelle ne fonctionnent donc pas avec la carte BSC, ce qui est un inconvénient sérieux (exemple simpliste, le logiciel de Perfect Sound 3.0 qui lit des échantillons mais écrit le réglage du gain sur le port parallèle, ne marche donc pas avec la carte BSC). Le mode dans lequel chacun des ports se trouve (lecture ou écriture) est défini par la position des deux premiers commutateurs de la carte. Cette position est prise en compte lors du processus d'Autoconfig (TM) qui a lieu au lancement de la machine, il vous faudra donc éteindre votre Amiga, basculer le commutateur, puis redémarrer si vous désirez changer ce mode. Ceci mis part, je n'ai pas rencontré de problème particulier avec le pit.device.

Verdict

La carte MultiFaceCard de BSC est plus complète que son homologue de Checkpoint Technologies au point de vue de l'interface série (transmission sur 5 ou 6 bits possible, parités Mark et Space reconnues...) mais ne gère que des vitesses de transmissions classiques. C'est la carte idéale pour piloter un modem par exemple mais pour des applications plus spécialisées (ou même le MIDI), The Serial Solution porte particulièrement bien son nom, grâce au deuxième quartz présent sur la carte, capable de s'occuper des vitesses personnalisées. La carte Serial Solution accepte également des vitesses de transmissions plus élevées que la MultiFaceCard de BSC (125 000 bauds contre 57 600). Un bon point par contre pour le programme MapDevice de BSC qui offre un moyen simple, efficace, et propre d'utiliser un logiciel avec la carte.

Évidemment, si ce qui vous intéresse, ce sont les ports parallèle, eh bien là, entre ces deux cartes tout du moins, le problème ne se pose pas...

Nom : MultiFaceCard.
Constructeur : BSC.
Genre : carte série et parallèle.
Date : 1990.
Prix : 448 DM.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]