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Test de Monument Designer 2.0d et 3.0
(Article écrit par Jac Pourtant et extrait d'Amiga News - mai 1997)


Cet article avait été écrit initialement sur la version 2.0d, avec documentation en français, de DeltaGraphX, le distributeur en France. Je le reprends tel quel en ajoutant les nouveautés de la version 3.0, de façon que l'on puisse choisir sa version en fonction des besoins.

Le digne descendant de Monument Titler, un des cinq enfants SSA de chez ProDAD, il ne s'appelle plus Titler, car ce n'est plus seulement un titreur, c'est beaucoup plus que cela. Patrick Conconi en a déjà parlé en décembre.

Premier abord

Les spécificités

La configuration minimale est un 68020, le système d'exploitation 2.04, 1 Mo de mémoire Chip, 1 Mo de mémoire Fast et un disque dur. Mais la configuration conseillée est un 68030, 2 Mo de mémoire Chip, 8 Mo de mémoire Fast, une carte graphique et CyberGraphX.

Il y a quatre disquettes d'installation et une disquette de polices DP.

Les animations se font soit aux formats "ssa" bien connus pour leur rapidité et leur fluidité, soit dans d'autres formats en images séparées (pouvant aller jusqu'à 24 bits plus fichier alpha) qui peuvent être utilisées dans d'autres logiciels.

On a quatre modes d'écrans selon les possibilités graphiques et la vitesse de votre machine : standard, couleurs réelles sans recalcul, couleurs réelles recalcul avec délai, couleurs réelles recalcul automatique. Pour le travail avec des masques alpha, seul le dernier affiche en wysiwig et il vaut mieux avoir un 68060 !

Les trouvailles

On connaît ProDAD pour son ingéniosité. La maison n'est pas prise en défaut. On peut modifier soi-même les menus puisqu'ils sont éditables. Les fenêtres de requêtes sont très sophistiqués. Les gadgets "pop-up" permettent de défiler sans limitation de hauteur d'écran et affichent (lorsque les fichiers cherchés sont graphiques) une vignette en couleur représentant l'image. Lorsque c'est une couleur que l'on recherche, la couleur s'affiche à côté du nom dans une petite fenêtre. Lorsque c'est un nombre ou un nom, on peut l'éditer directement dans le gadget.

Les gadgets cercles sont très élaborés mais d'un emploi facilissime. Ils permettent d'orienter les caractères, les ombres, les perspectives ou les dégradés.

Monument Designer 2.0
Monument Designer 2.0

Les éléments

Quand j'ai dit en exergue que Monument était plus qu'un titreur, c'est parce qu'il ne gère plus seulement les titres, mais encore les images, les animations, les logos, les lumières, etc. Officiellement, il existe trois types d'objets :
  • Les objets texte.
  • Les objets graphiques.
  • Les objets lumineux.
Nous navigons dans une fenêtre super-bitmap, ce qui est élégant pour gérer les choses qui rentrent et sortent de notre écran virtuel, matérialisé par un cadre bleuté. Tout est zoomable à souhait et on peut même obtenir de n'afficher que l'objet sur lequel on travaille pour accélérer le processus.

La création

Les objets texte

D'abord, se mettre en mode texte, puis cliquer où l'on désire dans l'écran, enfin écrire son texte. On peut ensuite modifier la police, choisir l'étirement et l'espacement verticaux et horizontaux dans des gadgets très simples. Ensuite, si on clique sur du texte déjà existant, on l'édite, sinon on crée un nouveau texte. Trois alignements, gauche, centre et droite. J'aurais bien aimé avoir "justifié" également.

On pourrait en rester là, mais on va rentrer dans la grande magie de MD. Cliquons sur le marteau du gadget de l'éditeur de texte. On peut bien sûr orienter les caractères (tous ensemble ; si on veut les orienter individuellement, il faut en avoir un par objet texte), on peut les italiser, les engraisser à sa guise, et surtout les colorier.

On a le choix entre trois options pour les colorier :
  • Une couleur.
  • Un dégradé, jusqu'à trois couleurs, que l'on peut appliquer dans la direction choisie, séparément verticalement et horizontalement par caractère ou par objet-texte.
  • Un motif pouvant être une brosse IFF, appliquée également avec une direction, par caractère ou par objet-texte, mais aussi avec le nombre de répétitions dans la hauteur comme dans la largeur.
De plus, on peut rajouter un contour dans les mêmes conditions que le corps des lettres, ainsi qu'une ombre ou une perspective.

Les objets graphiques

Il suffit de sélectionner le mode graphique et de "tirer" un rectangle à l'endroit choisi. Il est alors possible de le remplir comme on le désire. Un choix de cinq mécanismes s'offrent à nous :
  • Utiliser couleur zéro (non-transparente).
  • Couleur zéro transparente.
  • Utiliser masque de transparence.
  • Utiliser masque alpha.
  • Alpha + couleur zéro transparente.
Une fois ce mode décidé, on peut (comme précédemment avec les objets-texte) utiliser une couleur, un dégradé (jusqu'à trois couleurs réglables en pourcentage les unes par rapport aux autres), une image. Selon le mode choisi, on peut importer un masque de transparence ou un masque alpha. Les mêmes options que pour le texte (contour, ombre, perspective) complètent le tout.

Monument Designer 2.0

Monument Designer 2.0
Les masques

Les objets lumières

Rezvani sera comblé : un grand choix d'objets entre les étoiles, les reflets, les faisceaux de projecteurs, les éclairs, les anneaux, les nuages, etc. On peut bien sûr se les faire soi-même dans un programme de dessin (je vous le conseille même, car les objets livrés ne sont pas d'une qualité 24 bits. Les masques sont tramés et ça se voit en 24 bits. Pour l'utilisation genlock avec nombre de couleurs réduit comme AGA et EGS, ça ne se verra pas). La technique est exactement la même que pour les objets graphiques sauf qu'elle est ultra-simplifiée. Pas de couleur ni de dégradé, pas de contour, ombre, perspective. Par contre, on peut teinterces lumières au moyen d'une seule couleur.

Le travail

Nous savons comment créer tous ces objets de base. Il ne nous reste plus qu'à les agencer et les "mettre en scène". Il suffit de les cliquer et de les déplacer, puis, à l'aide des gadgets ou menus, de les empiler les uns sur les autres dans un ordre intelligent (par exemple : le fond derrière, les objets masqués par-dessus, les titres et enfin les effets lumineux).

L'option "format de la page" nous rappelle par son choix (formats de papier, vidéo), que Monument Designer peut très bien servir à la conception d'une affiche, d'un graphisme quelconque autant qu'à la vidéo. Il ne peut se substituer à des logiciels plus élaborés pour ce genre de travail mais il n'empêche que les effets sur les lettres et les objets lumineux sont introuvables ailleurs et que ce peut être une aide considérable pour ces autres logiciels.

Un gadget orné d'un oeil nous ouvre la fenêtre de prévisualisation qui, comme son nom l'indique, permet de voir le résultat final si on n'a pas choisi un mode d'affichage 16 ou 24 bits.

La time line

Elle est conçue selon le même principe que celle de MovieShop en mode "easy", c'est-à-dire deux lignes pour y poser les objets et une ligne intermédiaire pour éditer les effets. L'exportation des images peut se faire de quatre manières :
  • ILBM (jusqu'à 256 couleurs).
  • Ado (pour relayer à Adorage).
  • SSA (formats d'animation propres aux logiciels ProDAD).
  • RVB (en fait IFF 24 bits).
Le reste

Une fenêtre d'impression permet d'envoyer directement les pages à l'imprimante. Tout est conçu pour le vidéaste. La fenêtre "Attribut" propose d'autres formats préréglés comme "Overscan", "Jaquette pour K7 VHS", "Étiquette pour K7 VHS" et un "motif d'impression 10 mm". D'autres formats DIN A5 et A6 permettent également d'autres impressions comme des feuillets, des pages ou des cartes postales.

Conclusion à propos de cette version 2.0d

Un logiciel exemplaire, indispensable en vidéo, qui a un bel avenir dans ses futures versions.

Conseils

Ne chargez pas un projet utilisant un genlock si vous n'en avez pas, vous risquez d'attendre longtemps la suite des événements.

Ne mettez pas de suffixe aux images que vous voulez sauvegarder, MD s'en occupe tout seul mais il enlèvera votre suffixe. Admettons que vous ayez déjà l'image "toto", vous voulez sauvegarder l'image "toto.1", vous effacera votre "toto" et sauvera votre toto.1 à la place sans vous en avertir.

La version 3.0

Voilà donc ce que j'écrivais il y a quelques mois. Penchons-nous sur la version 3.0 et voyons ce qui lui a été adjoint. Je vous conseille de relire également l'article de Patrick Conconi paru dans le numéro du mois de décembre 1996.

Attention, le programme a besoin de place. Le manuel dit 10 Mo. Moi, je compte un peu plus de 8 Mo, mais comme ça a plutôt tendance à augmenter qu'à diminuer...

Le logiciel existe en deux versions "Standard" et "MovieShop". Tous les gadgets de l'interface graphique bénéficient de l'aide par bulles, ce qui est un plus dans les premiers moments, évite de chercher dans le manuel, et annule le reproche de Patrick. Par contre, un conseil, ne laissez pas traîner votre curseur sur un gadget indéfiniment, l'effet est semblable à celui produit si l'on appuye sur la touche droite de la souris, toutes les opérations sont bloquées, même si la bulle n'apparaît pas. Il m'est arrivé d'attendre confiant un calcul alors que le curseur avait "glissé tout seul". Une fois habitué au logiciel, il est préférable de désactiver l'option.

La grande nouveauté est la faculté de remplissage des textes ou des objets avec non seulement des images, mais de plus, des animations. On peut, comme dans un des nombreux exemples, remplir les lettres du texte "FEU" avec des flammes animées ou bien "EAU" avec des vagues.

Non seulement pour le remplissage, mais également pour des fonds ou, pourquoi pas, pour entrer des animations dans MovieShop, la version 3.0 autorise le chargement d'animations IFF, SSA ou de séquences d'images. L'image de fond peut recevoir un masque alpha. Différentes possibilités sont exploitables, comme des bords progressifs ou les objets ou les textes qui rentrent sur l'écran apparaissent progressivement, ou bien des masques avec seulement du noir et du blanc qui judicieusement placés permettent de faire disparaître du texte dans des portes, des fenêtres derrière des murs, ou apparaître d'une bouche, etc.

Avant de lancer les calculs, la prévisualisation est rapide et on est ainsi sûr de l'exactitude des effets qu'on a préparés. Le nombre d'images par seconde est librement définissable ainsi que la proportion en pourcentage de l'image finale. Pour un format vidéo 688x560, sur mon DraCo, j'ai trouvé que le meilleur résultat est obtenu à 25 images/seconde à 10%.

Des effets animés sont livrés pour être intégrés, comme des projecteurs à la 20th Century Fox, et bien d'autres. De nombreux effets numériques orientés vers l'utilisation conjointe de MovieShop, mais pas exclusive puisqu'on n'est pas obligé d'avoir un genlock pour faire des effets de fondu. De nombreuses variantes de redimensionnement, de rotation et de zoom.

Pour le choix d'une couleur, on dispose dorénavant d'une roue de couleur et si on est dans un écran 16/24 bits, c'est autre chose que ce à quoi nous a habitué le Workbench. La roue est accompagnée d'un curseur d'intensité lumineuse et puis encore de quatre curseurs : rouge, vert, bleu et alpha.

On peut activer une fonction de sauvegarde, ce qui permet en cas de sauvegarde prématurée ou involontaire de retrouver les données précédentes.

Je n'ai jamais vu un logiciel avec autant d'exemples. Si on n'arrive pas à construire son effet comme on le désire, il suffit d'aller chercher un effet similaire dans les 111 projets et de l'étudier (voire de le copier, mais ça ne fait pas avancer dans la compréhension du logiciel).

Mon opinion

Avantages
  • La gestion de la mémoire est exemplaire, car elle utilise la mémoire virtuelle sans MMU et de façon absolument transparente (ou presque : lors de gros calculs, apparaît une petite fenêtre de réagencement de la mémoire qui se referme bien vite, une fois le devoir accompli) pour l'utilisateur.
  • Les images générées sont d'une qualité exceptionnelle.
  • Les textures sont riches, intéressantes, nombreuses et variées.
  • La simplicité d'utilisation est fabuleuse. Il faut lire le manuel, très bien fait et très bien traduit en français pour être sûr de ne rien manquer, mais c'est tellement intuitif qu'on comprend presque tout sans y mettre le nez.
  • L'interface graphique est intelligente et innovatrice (quoiqu'avec les couleurs bizarres de Magic Workbench, mais on peut les changer...), les raccourcis claviers sont librement programmables.
  • L'exportation d'animations ClariSSA déjà calculées.
  • Compatibilité genlocks, et indispensable pour le travail avec MovieShop.
Reproches
  • Dommage que les effets de transition ne puissent être contrôlés par des courbes splines, cela permettrait plus de choix dans les mouvements.
  • Il faudrait étoffer la panoplie d'effets.
  • II serait intéressant de pouvoir contrôler les proportions de temps des effets à la souris.
  • Pas de fonction "défaire".
  • Je n'ai pas trouvé de fonction de "Field Rendering", ce qui oblige à sauver deux fois plus de matériel que nécessaire et à se construire une macro ARexx pour réduire les images en impaire/paire pour obtenir des effets bien coulés en vidéo.
  • Cette version accroche sur le DraCo au niveau de la prévisualisation des animations.
Conclusion

Si Monument Designer est une réussite indéniable, le couple qu'il forme avec MovieShop est encore plus remarquable. Pas besoin d'avoir peur d'être ridicule face à des pros. Bien sûr, le logiciel est améliorable, et sans doute la prochaine version apportera sa moisson de nouvelles possibilités, mais déjà, l'euphorie vous gagne tant à la réalisation qu'à la dégustation des films après coup. Un grand bravo à ProDAD qui marche très fort en ce moment, que je tiens de plus à remercier pour m'avoir fait bénéficier du programme et du CD pour ce test.

Annexe : mini test de Creativ Impusle Vol. 1

Ceci est un CD édité par ProDAD, plein d'éléments destinés à être utilisés par Monument Designer. Si on peut être assuré de l'ingéniosité de ProDAD en matière de programmation, en revanche, le côté artistique est désastreux. J'espère pour eux qu'ils n'ont fait que l'éditer et qu'ils ne l'ont pas réalisé eux-mêmes. A peu près toutes les animations sont lamentables, même pas cycliques jusqu'au bout à part quelques-unes. Beaucoup trop d'animations de mauvaise qualité et trop courtes au lieu d'en faire moins, plus longues, intéressantes, belles et cycliques. On y trouve 23 projets pas grandioses, une dizaine de séquences et 171 polices Compugraphic qu'on aurait pu trouver ailleurs. Bref, 600 Mo de gâchés. Alors achetez un bon CD plein de polices à la place.

Nom : Monument Designer 2.0 et 3.0.
Développeur : ProDAD.
Genre : titrage vidéo.
Date : 1997.
Configuration minimale : Amiga AGA ou RTG, 68020, 6 Mo de mémoire, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : 1360 FF (v2) et 2570 FF (v3).


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