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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de James Pond 2: RoboCod [AGA]
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - juillet 1993)
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Coucou le revoila ! Le docteur Maybe a encore frappé ! Ce savant fou, dévoré par l'ambition de
devenir le maître du monde, avait vu ses plans de domination des océans contrecarrés par l'agent spécial
James Pond au cours du premier épisode
des aventures du célèbre poisson au noeud pap'. Et vous pensiez en être débarrassé ? Naïf que vous
êtes ! Depuis deux ans, ce sinistre personnage ruminait sa vengeance.
Garçon, un RoboCod bien frais avec de nouveaux niveaux et beaucoup de couleurs SVP !
Et voilà qu'aujourd'hui, juste avant Noël, il a pris d'assaut l'usine de jouets du Père Noël !
Après s'être rendu maître des lieux, le docteur Maybe a placé dans les peluches, sur le point d'être
expédiées dans le monde entier, petites mais dévastatrices bombes. Si, dans 24 heures, celles-ci ne
sont pas désamorcées, notre Terre pourrait connaître le Noël le plus explosif jamais vécu.
En bref, voilà l'occasion rêvée pour James de sortir de sa retraite afin d'affronter à nouveau son
éternel ennemi. Et, surtout, l'occasion pour vous de jouer sur vos bécanes (PC 386 ou A1200)
à l'un des tout meilleurs jeux de plates-formes jamais sortis sur micro-ordinateurs.
Eh oui, après avoir sévi sur Amiga (version OCS), Atari ST et autres consoles Mega Drive (plus de
200 000 unités vendues dans le monde), RoboCod débarque en force (et en 256 couleurs) sur
PC et Amiga AGA. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la conversion est des plus réussies !
Sont au menu une animation plus rapide et fluide, de nouveaux niveaux et des graphismes rehaussés
grâce au mode 256 couleurs dont disposent ces bécanes.
Vous y dirigez un James Pond ayant subi une profonde métamorphose depuis le premier épisode. En
effet, l'agent secret aquatique s'est fait greffer un abdomen en acier, capable d'écraser les
ennemis de James sous son poids. Mais là n'est pas le seul avantage de ce nouvel appendice : il est
également télescopique, ce qui permet à Pond d'étirer son corps pratiquement à l'infini. Vous pouvez
ainsi atteindre des plates-formes et bonus autrement inaccessibles, ou vous déplacer, suspendu
au plafond, en rétractant votre corps après avoir agrippé celui-ci (le plafond, pas le corps, suivez, quoi !)
de vos petites nageoires musclées.
Pourtant, tous ces pouvoirs ne seront pas de trop pour accomplir la difficile mission qui vous est
proposée. Vous démarrez au Pôle Nord, aux abords du château du Père Noël qui se compose de neuf
portes, donnant chacune sur un univers thématique distinct. Vous devez ainsi venir à bout du monde
des sports, des peluches, des pâtisseries (encore !), des jouets, de la baignoire (là, on sent que
le scénariste commençait à se trouver à court d'idées), des jeux de société, du château, de la musique
et du cirque. Plus encore un monde secret caché que vous devez dénicher pour terminer RoboCod.
Chacun de ces univers se décompose en sous-sections, parfois immenses, ce qui nous donne plus de
2500 écrans à découvrir en tout !
Côté durée de vie, aucun problème donc, il vous faudra passer bien des heures devant votre écran
pour parvenir au terme de RoboCod. Afin d'éviter la lassitude, chaque monde bénéficie de décors
et d'ennemis différents en rapport avec le thème abordé. La mission, elle, reste la même : sillonner
en tous sens le niveau pour trouver et désamorcer les pingouins piégés, avant de rejoindre la
sortie menant au tableau suivant.
Des bonus à faire pâlir Zool d'envie !
Depuis le succès mondial rencontré par les Super-Ritals-Bros-Moustachus-Pas-Beaux sur consoles,
chaque jeu de plates-formes se doit de proposer son lot de passages secrets et autres bonus cachés.
Pour RoboCod, ce concept est poussé au paroxysme, chaque niveau est littéralement truffé de bonus,
et, même après de nombreuses parties, on continue à faire un grand nombre de rémunératrices
découvertes. Il y a des objets ayant pour effet de doper votre score, mais également d'autres
qui vous assistent dans votre tâche. Ainsi, les étoiles régénèrent vos points de vie, le gilet
pare-balles vous assure une temporaire invincibilité, la paire d'ailes vous permet de... voler
(incroyable, non ?), l'ankh rajoute une vie à votre capital (jusqu'à un maximum de cinq), et
les parapluies freinent votre chute s'il vous arrivait de tomber de trop haut.
Mais ce n'est pas tout. Au fil des tableaux, vous trouvez parfois de gros paquets cadeaux surprises.
Un bon coup de tête et ceux-ci laissent échapper leurs trésors. En fait de trésors, neuf fois
sur dix, les paquets contiennent un ennemi qui, à peine libéré, vous fonce tout droit dessus.
Mais parfois, vous aurez l'agréable surprise de trouver, à l'intérieur du cadeau, un véhicule bien
utile pour achever le tableau. Qu'il s'agisse d'un avion, d'une voiture ou d'une baignoire,
ceux-ci ont le double avantage de vous permettre d'atteindre des endroits autrement inaccessibles
et de vous rendre invincible.
James ne dédaigne pas non plus, de temps à autre, jouer les poissons-canons ou utiliser les services
d'un trampoline pour se propulser toujours plus haut à la recherche de ce dernier pingouin introuvable.
Voilà qui vient à point nommé apporter une agréable variété dans l'action et évite au joueur de
sombrer dans l'ennui.
Régulièrement, vous êtes confronté à un gigantesque chef de fin qui vous donne bien du fil à retordre
jusqu'à ce que vous ayez trouvé la tactique appropriée pour l'envoyer "ad patres". En bref,
RoboCod inclut de façon quasi exhaustive tous les ingrédients que le joueur est en droit d'attendre
d'un bon jeu de plates-formes.
Mais qu'en est-il de la réalisation ? Si aucune distinction n'a été faite jusqu'ici entre les versions PC
et Amiga AGA, il n'en va pas de même dès lors que l'on aborde le chapitre, crucial, de la réalisation.
Le verdict
Je vois d'ici la glotte des fanatiques des compatibles PC faire des allers et retours nerveux, tandis que
les amigafans affichent un sourire narquois. Eh bien, ils ont tous deux raison, puisqu'en aucun cas
la version PC ne peut prétendre rivaliser avec son homologue Amiga AGA. En ce qui concerne l'animation,
tout d'abord, les lecteurs ayant troqué leur vieux A500 contre un A1200 auront le plaisir de constater que
celle-ci est dix fois, cent fois plus véloce sur cette version que sur la précédente. Lorsque vous dévalez
escaliers ou pentes ou que vous chutez de très haut, cela devient carrément supersonique (sans mauvais
jeu de mot). De plus, tous les ralentissements intempestifs qui infestaient l'ancienne version semblent
avoir complètement disparu.
Sur PC, l'animation est assez rapide, sans atteindre les sommets dont je vous entretenais plus haut,
mais elle souffre, hélas, de profondes saccades qui mettent vos yeux à rude épreuve. Si vous prévoyez
de faire l'acquisition d'un RoboCod PC, prévoyez également de passer à la pharmacie la plus proche
pour y acheter une boîte d'Aspirine. Bon, OK, j'exagère, mais on n'en est tout de même pas loin.
Deuxième constatation : les splendides dégradés de fond, présents sur la version Amiga, ont tout
simplement été sucrés sur PC ! En réalité, il semble bien que RoboCod AGA affiche tout simplement
plus de couleurs à l'écran que ne le fait sa rivale "Big Blue", ce qui, vous en conviendrez, est
quand même un comble ! Mis à part cela, les deux versions sont assez identiques et présentent,
toutes deux, des graphismes de bonne facture ainsi que des thèmes musicaux "gnan-gnan" très énervants.
Soyez rassuré, quelle que soit la machine concernée, James Pond 2: RoboCod est un excellent jeu, pourvu
que l'on aime les jeux de plates-formes. Immense, beau, riche en découvertes diverses, il possède
tous les atouts pour satisfaire vos exigences. Possesseurs d'Amiga AGA, vous pouvez foncer, RoboCod
new-look est tout simplement le meilleur jeu de plates-formes jamais sorti sur Amiga, dépassant, à
mon avis, Superfrog d'une courte tête. Et puis, il est bien agréable de se dire que l'on tient enfin
jeu qui exploite, au moins en partie, les possibilités de sa bécane. Quoi, vous êtes encore là ?
Qu'attendez-vous pour courir l'acheter ?
Nom : James Pond 2: RoboCod [AGA].
Développeurs : Vectordean.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Le nombre de couleurs affichées.
- La qualité de l'animation.
- Variétés des situations.
- Le nombre de niveaux.
- La taille des niveaux.
Les points faibles :
- Les thèmes musicaux très niais.
- Pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent par rapport à la version d'origine.
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