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ImageFX n'a pas été testé dans Amiga News depuis la version 2.0 par Lucas Janin. Malgré plusieurs tentatives, nous n'avons pas pu avoir la version 2.6 en test jusqu'à il y a deux mois, ce qui peut paraître étrange. J'utilise ImageFX depuis la version 1.5 et il n'est pas de jour sur Amiga sans ImageFX. C'est mon programme de conversion, de recadrage, de montage, d'effets, d'animation. etc. C'est ce qu'Art Department Pro aurait dû devenir s'il avait été muni d'une interface digne de ce nom. On aurait pu croire qu'il s'arrêterait à la version 2.6, car déjà muni d'un ensemble de fonctions tellement complet qu'on pouvait le considérer comme "terminé". Illusoire en vérité, car on peut toujours trouver des améliorations. La preuve en est avec cette version 3.0. Les premiers échos de chez Nova Design sont très encourageants pour eux, puisqu'ils avaient pronostiqué quelques centaines de commandes et qu'ils doivent faire face à des milliers. Comme le logiciel n'a pas été testé depuis longtemps, je vais donc scinder mon article en deux. Un passage en revue pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette perle rare, et puis une présentation des nouveautés pour les habitués. ImageFX 2.x L'interface S'il y a un reproche à faire au logiciel, à mon avis, c'est sur la présentation de son interface, qui n'était pas toujours la plus appropriée sur certaines configurations genre CyberGraphX et DraCo. Pas l'interface elle-même, mais sa configuration, car l'interface est on ne peut plus simple. Une fenêtre de commandes, une fenêtre de palette (facultative) et une fenêtre pour l'image. C'est tout (fig. 1). Je vous préviens, ceci va être une longue énumération quasi exhaustive, mais il n'y a pas de meilleure façon de voir ce que le programme peut faire. Et ce qu'il fait, il le fait bien. La fenêtre "Tools" seule mérite notre attention, car elle contient toutes les commandes. Concentrons-nous donc sur elle (fig. 2). Chargement, sauvegarde et préférences Les formats suivants sont reconnus en entrée : Abekas, Alias, ANIM, BMP, Datatypes, DCTV, DPIIE, FAXX, FITS, FLI, FlyerClip, FrameStore (normal et 68030), GraspDL, HAM-E, ICO, ILBM, IMG8, Impulse, info, INGF, JPEG (normal, 68030 et 68040), Koala, MacPaint, PBM, PCX, PDS_VICAR, PIC, PICT (normal, 68030 et 68040), PNG, PSD, ORT, ReCombine, Rendition, Scuplt, SGI, Softlmage, SunRaster, Targa, TIFF VMEM, WaveFront, X11WD, YUVN. Pour les prefs, de nombreuses options sont disponibles (fig. 3). Ceci renvoie à un module spécifique d'un scanner. Les scanners reconnus sont Digi-View, Epson, FrameGrabber, FrameGrabber256, IVFG, JX100, ScanJet, Toaster, VLAB. On peut bien sûr avoir des tierces parties comme dans mon cas, ScanQuix. Palette La palette proprement dite est une fenêtre séparée pouvant contenir de 32 à 256 couleurs par tranches de 32. Dans la fenêtre de réglages, qui nous intéresse ici, on y trouve bien sûr les trois curseurs traditionnels, mais, fait rare, ceux-ci peuvent être exprimés en RGB, HSV, CMY, CMYK, YIQ et YUV ! Voui, tout çà ! Ensuite, huit ensembles de couleurs dont le huitième est réservé à la palette de rendu. On peut bien entendu charger ou sauvegarder ces palettes, on peut copier, échanger, choisir au pixel près, les couleurs, ou faire un dégradé entre deux. On peut encore figer une palette ou définir une suite de couleurs (même huit en tout) pour des fonctions de dégradé. Outils En haut, une rangée de gadgets. D'abord la forme de la brosse point, des possibilités d'inclusions ou d'exclusions de couleurs, ainsi que les options de grilles. Viennent ensuite le tracé libre par point, la ligne droite ou le spline à trois points d'appui, le tracé libre en continu, le rectangle (ou carré) en contour ou en plein, l'ellipse (ou cercle) en contour ou en plein, le polygone en contour ou en plein, le remplissage, l'aérographe, le texte, la coupe ou copie de brosse qui peut se combiner avec certaines des formes qu'on vient de voir, et une fonction "Défaire" (autant de niveaux qu'on veut). Lorsqu'on clique deux fois sur certains de ces gadgets, une fenêtre d'options s'ouvre (fig. 10). Le mode oscille entre Normal, Assombrir, Éclaircir, Couleur, Coloriser, Cycle des couleurs, Saturation, Valeur, Adoucissement, Piqué, Addition, Feutre, Relief, Dispersion, Smudge, FingerPaint, Éponge, Craie, Fusain, Crayon, Aquarelle. Le style oscille entre Normal, Transparence du tampon, Transparence, Transparence alpha, Pantographe, Mandala, Fondu en entrée, Fondu en sortie, Minimum, Maximum, tout ceci avec un pourcentage d'effet. Alpha se positionne aussi en frisquet ou en texture. En bas, quinze gadgets qui renvoient à des listes de gadgets eux-mêmes ouvrant une fenêtre avec... des gadgets. En voici une liste le premier permet de choisir la zone de travail, plein écran, rectangulaire, ovale, polygonale, libre, en remplissage ou bien la brosse. Balance (fig. 8), règle le rouge, le vert, le bleu (ou le HVS ou le CMYK), la luminosité, le contraste et le gamma. Composite (fig. 9) s'occupe de tous les mixages avec le deuxième tampon (il n'y en a que deux, le principal et celui de rechange, bien qu'on puisse en avoir d'autres mais d'accès moins immédiat : Merge, Matte, Fast Matte, HSV Matte, Add, Substract, Multiply, Divide, Absolute add, Absolute Substract, Minimum, Maximum, Map, And, Or, Xor, Dissolve, Screen, Illuminate, Color, Softlight, Hardlight, Transtorm s'occupe de Rotation simple 2D, de Rotation 2D complexe, de Rotation en perspective 3D, Flip horizontal et vertical, Miroir horizontal et vertical, de Déroulement horizontal et vertical, d'Afaissement, et aussi d'Entrelacement et de Désentrelacement. Color a un choix très confortable d'options : Custom permet de redéfinir les couleurs grâce à des courbes. Négatif, Solarisation, Postérisation, Couleurs fausses, Conversion gris-couleurs, Conversion couleurs-gris, Conversion noir et blanc-gris, Demi-tons, Changements de couleurs, Antique. Convolve présente toutes les convolutions souhaitables en matrices 3x3 ou 5x5 : Custom, Piqué, Piqué en masque, Flou, Flou gaussien, Flou de mouvement, Relief ombré, Détection de bord simple, Détection de bord complexe, Détection de bords importants. Filter rassemble le Dynamic range, l'Égalisation par histogramme, la Limite de couleur, l'Anticrénelage, l'Élimination de pixels isolés, le Filtrage vidéo, le Filtrage médian, le Retrait de grain, la Balance de couleurs et le Comptage de couleurs. Distort a les options de Déplacement, de Distorsion par vagues, le Tourbillonnage, la Courbure. le Flou polaire, la Mosaïque, la Mosaïque polaire. la Sphérisation, l'Onirisation, la "Liquidification", la "Bullisation". Effect fait les premiers pas dans l'étrange. Les possibilités sont monstrueuses et infinies : Effaçage de portions, Peinture à l'huile, Dispersion, Granisation, Application de textures, Paillage, Cristallisation, Étoile radiale, Halo lumineux, Effets de peinture, Tuilage Hockney, Éclairs, Grainage de film, Feu, Étincelles. Buffer s'occupe des opérations de tampons : Création, Suppression, Remise à blanc (ou noir, ou couleur courante) de tampon, Chargement de tampon, Chargement du Presse papier, Capture d'écran, Open Magic (pour la communication avec certains programmes), Copie vers le tampon de remplacement, Échange des tampons, Refaire, Table lumineuse. Brush : Chargement de brosse, Chargement de nouvelle brosse, Chargement de brosse au Presse papier, Sauvegarde de brosse, Sélection de brosse, Capture d'écran comme brosse, Faire une brosse du tampon de remplacement, Faire une brosse d'une région, Copie vers le tampon de remplacement, Positionner la poignée de la brosse, Tracer un contour autour de la brosse, Retirer le contour de la brosse. Alpha, pour les masques de transparence, est composé de : Création, Chargement, Échange, Copie vers l'alpha, Copie de l'alpha, Suppression, Visualisation de l'Alpha. Hooks sont des petits programmes externes venant se greffer sur le programme principal. Il suffit de les charger et de les appliquer. La liste montre ainsi AutoFX (nous y reviendrons, car celui-ci est une véritable mine d'or), Balance, Blackout, CineMatte, CMIFX.fp, GrabCyber, GrabFC, Hist, IMP, Measure, RunOpalPaint, Variance, VlabSaver, Wireless, et encore une quarantaine d'autres rangées dans un répertoire "system" car ils servent également à des effets que j'ai déjà énumérés. ARexx (le vocabulaire ARexx est très riche et très bien documenté dans l'aide en ligne), je ne peux pas vous en faire la liste des programmes présents, car ils rempliraient une page, mais vous pouvez me croire, ils sont d'un intérêt indéniable et d'excellents exemples d'inspiration pour écrire ses propres scripts. Rajoutons à cela ce qu'on trouve tout en haut de la fenêtre : l'iconisation, l'appel des tampons supplémentaires, les coordonnées du pointeur, les dimensions de l'image actuelle, des gadgets R, G, B si on ne veut travailler que sur une ou certaines composantes couleur, des codes rappelant les options choisies, le zoom avec + et -, la remise au format originel (1:1), et nous aurons fait le tour de l'interface. Render Cette fenêtre permet de convertir l'image à un autre format comme Amiga, DC TV, EGS, FireCracker, Foreign, HAM-E, IV24, OpalVision, Picasso, Retina, SAGE, Toaster. On peut y choisir le tramage, Floyd, FloydR, EDD, Order ou aucun, ceci de gauche à droite, de droite à gauche ou en zig-zag, avec encore la qualité basse, moyenne, haute ou aucune. Les possibilités de nombre de registres de couleurs comprennent 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256, HAM, HAM8. Le format de sortie peut être défaut, NTSC, PAL, VGA, Euro36, Euro72, Super72, DBLNTSC, DBLPAL, avec encore le choix entre Lores, Hires, S-Hires, plus entrelacé ou non entrelacé. Impression Quelques réglages, qui ne sont pas le point fort du logiciel. Les imprimantes reconnues sont Primera, PrimeraPro, FotoFun, PostScript et SuperPrefs (genre Workbench). Autres spécificités Une particularité des gadgets cycliques d'ImageFX est de progresser dans un sens lorsqu'on clique sur leur moitié droite et à l'envers sur leur moitié gauche. On peut, si on le désire, ne pas charger les images par fenêtre de requête, mais par vignettes avec le "Browser" (fig. 15), puisque le programme permet de sauvegarder celles-ci. C'est plus visuel, mais ça prend plus de place sur disque dur. Additifs Livrés avec ImageFX, on trouve diverses icônes de démarrage qui permettent de lancer le programme dans un environnement différent ou sur un aspect particulier comme sur un "Hook" (fig. 11). D'abord, un grand plus qui n'est offert par aucun autre concurrent dans le même paquetage, CineMorph, un programme de morphose, qui s'il n'est pas le meilleur, n'en est pas moins très honnête (fig. 12). Il permet en effet de faire de la morphose non seulement d'images fixes mais également de séquences. Et puis, il y a ViewTek, le célèbre programme de visualisation universelle, que personnellement je n'ai jamais beaucoup apprécié. Mais on vous le donne en prime, alors, plaignez-vous... ImageFX 3.0 Voilà, tout cela, c'était jusqu'à hier, beaucoup d'entre vous connaissent déjà, mais vous pourriez le relire et y (re)découvrir des possibilités oubliées ou ignorées. A moi, qui utilise le programme quotidiennement, cela m'a bien rafraichi la mémoire ! Passons donc à présent à celle que vous attendez tous, j'ai nommé la version 3.0 ! Installons-nous L'installation des six disquettes se fait dans un nouveau répertoire, ImageFX 3.0 (il faudra s'en souvenir en cas de problèmes de chargement de fichiers annexes et corriger les assignations). On peut installer pour 68020 avec FPU, 68040, 68040 avec FPU, 68060, sans optimisation ou toutes les versions à la fois. Alors, c'est comment ? Et bien voilà, regardez bien la figure 16. A première vue, on s'aperçoit qu'on peut dorénavant ouvrir plusieurs fenêtres, que dans les fenêtres il y a des réglets et des gadgets "+" et "-" pour le zoom. Sinon, la fenêtre de commandes n'a pas beaucoup changé ; si pourtant, un tout petit gadget insignifiant à droite des caractéristiques de l'image mais qui cache une puissante nouveauté : les "layers" ou calques, si vous préférez. On voit d'ailleurs cette petite fenêtre qu'est le gestionnaire de calque. Vue d'ensemble Le plus simple, jetons un coup d'oeil dans Directory Opus et comparons les répertoires respectifs des deux versions. Les répertoires sont les mêmes. Le programme principal est passé de 571 108 octets à 665 096. Sinon, pas de changement notable à part l'arrivée du JetStream.guide (voir plus loin) et de deux icônes de démarrage nommées ImageFX_Classic et ImageFX_Toaster. Certains hooks ont été optimisés pour 68060, comme Bubble, Crystallize, Lightning, Liquid, Sparkle, Clouds, Page-Curler, Splash. Les calques Voilà l'amélioration majeure de cette version 3.0. C'est simple, dès qu'une image est chargée, le petit gadget n'est plus grisé, il suffit donc de le cliquer pour ouvrir la fenêtre du gestionnaire de calques (layer manager). Dedans, on y voit le nom de notre image et une liste vide avec simplement écrit "(no layers defined)" (fig. 17).
Ajoutons un calque et écrivons quelque chose dessus (on peut remarquer que dès qu'on a un calque présent, il s'ajoute automatiquement un gadget A aux R,G,B en haut de la fenêtre de commandes, puisque pour chaque calque, on a un masque de transparence alpha). Lorsqu'on double-clique sur le nom d'un calque, une fenêtre de réglages s'ouvre. En bas de la fenêtre, un curseur permet de modifier la transparence globale de chaque calque. Il suffit ensuite de rentrer tous les éléments dont on veut composer l'image, un par un. Faisons un essai. Je charge une image, elle me servira de fond. Je rajoute un calque où je place un texte en vert ; un autre calque où je place le même texte en noir pour faire l'ombre. Je déplace ce dernier calque d'un niveau vers le bas, pour que le texte noir soit caché par le texte vert. Je sélectionne le calque 1 (texte vert) et grâce à "move layer", je positionne mon texte précisément. Je fais la même chose avec le texte noir et en le décalant légèrement. Je règle la transparence de ce calque à 50%, pour que l'ombre soit comme portée sur l'image de fond. On aurait pu faire la même chose sans les calques mais cela aurait été plus difficile, sans compter qu'on peut toujours changer sa disposition, ses couleurs, etc. Regardez attentivement la figure 18, on y apprend beaucoup. D'abord, on y voit les calques 1 et 2 qui ont été inversés dans la fenêtre "Layer Manager", on voit des yeux à droite des noms de calques, il suffit de cliquer sur un oeil pour faire disparaître/apparaître un calque. On voit que le calque 2 est sélectionné et que la fenêtre de réglages ("Layer Settings") a été ouverte par un double-clic sur le nom "layer 2". Dans cette fenêtre, le mode peut prendre tous les états qu'on a déjà vus dans le paragraphe "Composite". Ensuite, la transparence peut-être précisément ajustée, comme la position du calque par rapport au fond. Enfin, "Mask layer" permet de masquer les calques, comme on aurait pu s'en douter. On remarque encore sur cette figure que les fenêtres de réglage des outils peuvent rester en permanence (en haut à droite "Brush" et "Drawing Options"), et qu'on a ouvert deux fenêtres du même projet ! On peut dorénavant ouvrir autant de fenêtres qu'on veut (ou plutôt qu'on peut) dans ImageFX, ça manquait, non ? FX Forge FX Forge est un hook optimisé pour 68060 qui permet d'utiliser des formules simples de textures algorithmiques "Filter Factory" très répandues sur l'Internet pour des logiciels PC et donc téléchargeables. L'interface est très riche en réglages (fig. 19) et les possibilités sont très intéressantes (fig. 20). On peut bien sûr en créer de nouvelles. Pour en savoir plus sur la Filter Factory, un document PDF (qu'on peut lire avec Ghostscript) se trouve sur le CD de Photoshop ou sur le site à www.adobe.com ainsi qu'à ftp.novadesign.com. Cinematte : une certaine analogie avec certains effets de "keying" trouvés dans les programmes utilisant un genlock ou bien MovieShop. Clouds : module externe et complètement nouveau. Optimisé pour 68060. Très complexe et de longs calculs pour obtenir de beaux nuages. Beaucoup de réglages dans lesquels on nage un peu, il faut bien le dire, mais une fois qu'on a capturé une belle configuration, il vaut mieux la sauvegarder. Je vous montre quatre essais, les deux suivants n'ont qu'une couche, et ceux d'après ont deux et trois couches (fig. 21). Pagecurler : cet effet optimisé pour 68060, faisant des effets de pages qui tournent, n'est pas très riche en réglage. On ne peut pas choisir deux couleurs différentes pour l'ourlet et le fond et on ne peut pas non plus définir les caractéristiques de l'ourlet, donc pas animable (fig. 25). Le manuel Le manuel pour la version 3.0 est un additif au gros manuel. Il fait 60 pages. Quelques remarques Tout est génial, ou presque tout, puisque voici tout de même quelques points négatifs qui m'ont sauté aux yeux. Le module de chargement GIF n'est plus inclus, il sera facile aux possesseurs de la version 2 de l'inclure. Je conseille d'ailleurs à tous de laisser la version 2 en parallèle pendant quelque temps de façon à pouvoir comparer ou charger des fichiers manquants jusqu'à personnalisation complète de la nouvelle mouture. Les formats bitmap ne sont plus automatiquement convertis en RGB, Nova présente ceci comme une amélioration, moi pas. Les gadgets cycliques ne réagissent plus à l'envers quand on les clique vers la gauche. Lorsqu'une fenêtre d'outil est restée ouverte sur l'écran, son gadget reste grisé. J'ai trouvé quelques petits bogues également, j'ai toujours du mal à savoir si elles viennent du logiciel ou du DraCo. Quelques plantages dans la découpe automatique ("autocrop") et le redimensionnement de brosses. La découpe ne fonctionne pas en mode bitmap, il découpe bien la zone, mais il la remplit de noir. Les ascenseurs des fenêtres d'images ne fonctionnent pas correctement. Parfois, on veut sauver en JPEG, mais il sauve en ILBM, il faut d'abord sauvegarder dans un format différent puis revenir à JPEG et là, ça marche. Je vais bien sûr signaler tous ces bogues à Nova Design qui fournira sûrement un correctif. Il faut bien voir aussi que les effets les plus complexes demandent de la mémoire vive, éventuellement de la place sur disque dur et un processeur rapide. Pour les nuages particulièrement, avec le 68060 et le programme optimisé pour, j'ai attendu jusqu'à 10 minutes de traçage. Et lorsque j'ai exagéré avec les paramètres, il m'a été répondu "pas assez de mémoire" malgré mes 112 Mo... Enfin, un dernier reproche : le rafraîchissement a besoin d'une sérieuse optimisation. Lorsqu'on utilise TVPaint, le rafraîchissement est instantané car les programmeurs étaient des as du codage et de la démo. Nova Design ferait bien de se trouver un tel "freak"... Conclusion La concurrence est sérieuse, ArtEffect est un excellent programme qui offre beaucoup d'options, mais il ne gère que trois calques et ici, l'énorme richesse d'effets complétée par les calques et la fonction "Défaire", tous deux illimités, font d'ImageFX 3.0 "LE" programme de l'année dans l'environnement Amiga. Chacun se doit de le posséder, il devrait être intégré au système. :-)
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