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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Hollywood 1.9 / Hollywood Designer 1.0
(Article écrit par Alex Dillenseger et extrait d'Amiga Power et d'Obligement 46 - août 2004)
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Introduction
Étant déjà un utilisateur du programme de présentation Hollywood 1.5, il me tardait
de voir enfin arriver une interface utilisateur digne de ce nom pour pouvoir enfin utiliser cette puissante application plus
confortablement. Mes voeux ont été exaucés avec la sortie de Hollywood Designer v1.0.
L'achat
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, en plus de Hollywood Designer, une nouvelle version 1.9 de Hollywood est sortie
pratiquement simultanément. J'ai donc décidé de m'acheter l'ensemble afin de pouvoir bénéficier de toutes les fonctionnalités
disponibles. Cela m'a aussi permis de réaliser quelques économies car un prix réduit est prévu pour les achats groupés.
L'achat chez l'auteur du programme est obligatoire car il grave les CD au fur et à mesure des commandes en les personnalisant
à votre nom. J'ai donc passé une commande en ligne sur le site officiel, via le système PayPal. Comme d'habitude, tout s'est
très bien passé ainsi mais, si vous être trop parano pour commander par Internet, une commande par courrier postal est également possible !
Pour Hollywood v1.9, n'ayant eu besoin que de la mise à jour à partir de la version 1.5, pas de CD pour moi mais une simple
archive que l'auteur a directement envoyé dans ma boîte aux lettres. Cette archive ne contenant que les fichiers personnalisés
à mon nom, il m'a fallu ensuite télécharger une seconde archive sur le site officiel, celle-ci contenant les autres
fichiers nécessaires.
L'installation
Après un petit coup d'Installer, ma version de Hollywood était à jour. Il m'a fallu attendre un peu plus
longtemps pour recevoir Hollywood Designer car, là, il m'est arrivé par La Poste sur un nouveau CD. Mais j'aurais presque
pu le télécharger car seulement 22 Mo sont occupés sur le CD ! Au niveau empaquetage, des progrès ont été réalisés par rapport
au CD de Hollywood v1.0.
Le CD est présenté dans un boîtier fin décoré d'une belle pochette imprimée et une étiquette est collée
sur le CD. Ce n'est pas encore de la sérigraphie mais c'est quand même mieux qu'avant où on n'avait droit qu'à un vulgaire disque
doré ! Un numéro d'enregistrement est noté sur le CD mais je n'ai pas bien compris à quoi il peut bien servir puisqu'il ne m'a
été demandé à aucune étape de l'installation.
Cette dernière se passe sans surprise via l'installer de Commodore. Quelques choix vous sont proposés : version anglaise ou
allemande, type de processeur utilisé, carte graphique ou non... Rien que du très classique. Vous pouvez installer le
programme où vous voulez et pas nécessairement dans le répertoire de Hollywood pour la bonne raison qu'une assignation est
ajoutée dans votre user-startup.
Première utilisation
Au lancement, Hollywood Designer s'ouvre sur son propre écran et un beau logo aux couleurs du Boingball et du papillon de
MorphOS s'affiche pour vous faire patienter pendant le chargement qui s'effectue en quelques secondes sur mon 68060.
L'écran de travail est partagé en quatre fenêtres : la principale est celle dans laquelle on peut visionner et modifier la page
de la présentation sur laquelle on travaille, et, sur la droite quatre fenêtres plus petites correpondant aux gestionnaires
de pages, d'objets et de couleurs.
La fenêtre principale
Hollywood Designer est une application WYSIWYG, c'est-à-dire que le résultat final s'affichera de façon identique à ce que
vous voyez à l'écran pendant son élaboration. C'est une manière très pratique de travailler qui permet d'éviter les
mauvaises surprises. La fenêtre est bordée de deux barres d'icônes, une supérieure et une placée sur la gauche. La barre supérieure
comporte des fonctionnalités classiques : nouveau projet, charger un projet existant, sauvegarder le projet, effacer le
projet, annuler, refaire, couper, copier, coller.
Mais aussi des choses plus spécifiques telles que jouer la présentation ou
naviguer de page en page. La barre d'icônes de gauche permet des choses plus précises : créer une nouvelle page et choisir son
type parmi quatre disponibles, choisir le graphisme de fond de page, insérer images, animations ou formes géométriques simples, choisir
des effets de transitions... Tout se fait à la souris de manière très intuitive et simple. On n'est jamais perdu, à tel point que
je n'ai jamais eu besoin, jusqu'à présent, de faire appel à la documentation qui est pourtant accessible à tout moment au moyen d'une
pression sur la touche Help de votre clavier. Bon point, cette dernière s'ouvre, non pas sur le sommaire, mais sur la section relative
au type de travail effectué au moment de son appel. Pratique, ça évite d'avoir à faire des recherches dans l'index qui pourraient
devenir fastidieuses, vu sa taille !
Un exemple de présentation
Plus de 150 effets
Le gestionnaire de pages
Sur cette fenêtre apparaissent toutes les pages que vous avez créées. La fenêtre est divisée en six colonnes correspondant à
divers réglages pouvant être effectués sur chacune de ces pages. Pour accéder à ces réglages, il suffit de placer la souris dans la colonne
appropriée et un clic droit fait apparaître un menu contextuel.
La première colonne correspond aux propriétés de la page dont les réglages sont assez limités pour l'instant : cela se limite au
choix du fichier image ou du motif servant de fond de page. La deuxième colonne permet d'éditer le nom de la page et de lui donner
un identifiant (je n'ai pas testé cette option). La troisième colonne est consacrée à la partie sonore et permet de nombreux réglages :
en plus de choisir le son à jouer, vous pouvez régler son volume, la balance, sa fréquence, son mode de lecture (asynchrone ou pas). Vous
pouvez aussi choisir de le faire jouer en boucle ou encore de simplement continuer de jouer le son de la page précédente. Un bouton
de test très utile est aussi à disposition. La quatrième colonne permet de choisir si besoin un effet de transition par une liste
prédéfinie.
En jouant avec les possibilités offertes, on s'aperçoit assez vite que des dizaines d'effets sont possibles : on n'a
que l'embarras du choix ! La cinquième colonne permet d'affecter un délai avant que la page s'exécute : on peut régler ce délai
en millisecondes ou encore lier l'exécution de la page à un événement comme un clic de souris ou l'appui de la barre d'espacement. La
dernière colonne permet, pour les utilisateurs chevronnés, d'utiliser directement du code Hollywood v1.9, mais pour cela il faut
en connaître la syntaxe et passer un peu de temps à éplucher la documentation. Je suis un peu trop fainéant pour m'embarquer
là-dedans mais quelqu'un de motivé pourrait rédiger un tutoriel digne d'intérêt dans un futur numéro d'aMiGa=PoWeR...
Gestionnaire d'objets
Sur cette fenêtre apparaissent tous les objets (images, animations, brosses, texte...) utilisés dans la page sélectionnée. Elle
est, comme la précédente, partagée en six colonnes correspondant à autant de réglages possibles sur ces objets : nature, nom, effet
de transition, son, délai... Tous les réglages pouvant être effectués sur une page, comme je les ai décrits dans le paragraphe
précédent, peuvent être utilisés sur un unique objet !
Gestionnaire de couleurs
Pas grand-chose à dire ici. Il vous permet de choisir simplement la couleur désirée en utilisant soit les ascenseurs RVB ou la
roue colorée. Simple et efficace, on n'en demande pas plus.
Sauvegarder vos projets et les diffuser
Bon. Avec un peu d'entraînement et avoir découvert le logiciel, vous allez assez vite vouloir sauvegarder vos créations et
surtout les montrer, car c'est quand même le but d'un logiciel de présentation. On s'aperçoit alors avec bonheur en passant par le
menu de sauvegarde qu'il est possible de compiler les scripts et de générer l'exécutable pour différents systèmes : AmigaOS 3,
WarpOS ou MorphOS. C'est une option très appréciable car elle garantira que, selon la machine hôte, votre présentation tirera
le maximum des ressources matérielles disponibles.
Le fichier généré sera copié dans le répertoire de votre choix ainsi que tous
les fichiers de données nécessaires (images, modules...). Vous pouvez ensuite transmettre l'ensemble à tous vos amis afin qu'ils
puissent admirer votre travail ! Attention, les exécutables et les scripts sont librement redistribuables mais pas la commande
Hollywood qui, elle, n'est utilisable que par vous seul. Sa diffusion serait assimilée à du piratage !
Conclusion
Avec la sortie de Hollywood Designer, Hollywood devient enfin une application dont l'utilisation est accessible à tous. J'ai beaucoup
aimé son ergonomie intuitive qui permettrait presque de se passer de documentation. Tous les matériels modernes sont gérés et
exploités : processeurs rapides, cartes graphiques et sonores, polices TrueType, etc. La richesse des possibilités offertes fait que
l'on peut créer bien plus que des présentations multimédia. Ainsi des applications comme des économiseurs d'écran, des jukeboxes ou même
des jeux ont été créés par des personnes inventives. Il serait cependant souhaitable, pour toucher un public encore plus large, que
le programme soit francisé, ce qui ne devrait pas trop tarder puisqu'il est déjà localisé (allemand et anglais).
Site officiel de Hollywood : www.airsoftsoftwair.com.
Nom : Hollywood 1.9 et Hollywood Designer 1.0.
Développeurs : Airsoft Softwair.
Genre : création multimédia.
Date : 2004.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 32 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68060 ou PowerPC, 32 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 59 euros pour Hollywood 1.9, 49 euros pour Hollywood Designer et 99 euros pour l'achat des deux en même temps.
NOTE : 8,5/10.
Les points forts :
- Enfin une interface digne de ce nom pour Hollywood !
- L'ergonomie très intuitive.
- Le WYSIWYG (pas de surprise après compilation).
- La documentation très bien faite.
- Total respect pour l'auteur qui a tout fait à lui tout seul !
Les points faibles :
- Le prix : Hollywood v1.9 + Hollywood Designer, ça fait cher...
- Pas encore de traduction française.
- Le module d'importation des fichiers PowerPoint n'est toujours pas disponible plus d'un an après son annonce.
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