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Hollywood 1.0 Ce logiciel allemand est la suite logique est bien plus aboutie de Rainboot, qui servait et sert encore à afficher une présentation (animée et sonorisée) pendant la séquence de démarrage des Amiga AGA. Cette nouvelle version revue et corrigée, va encore plus loin car elle intègre désormais un langage de programmation qui s'apparente à du langage C sans la notion de pointeur mais compilable quand même. Si bien que le but de ce logiciel a complètement changé et ressemble de plus en plus à Scala (présentations multimédias), mais sans l'interface graphique de ce célèbre logiciel (ou pas encore). On y retrouve tous les types d'effets vidéo :
Vous aurez besoin des éléments suivants :
L'auteur : Andreas Falkenhahn An der Trift 2 36132 Eiterfeld-Arzell Germany Courriel : andreas.falkenhahn AT gmx POINT de. Le logiciel Il y a principalement un programme exécutable accompagné d'une petite interface très sommaire (pour tester ses scripts), régler les paramètres et compiler. À cela s'ajoute une documentation en anglais très complète et des exemples faciles à comprendre. Le tout dans un CD avec une jaquette en "niveau de gris". Le langage Voici un petit exemple qui fait apparaître une image, un bouton par-dessus, et si l'on clique sur le bouton, TVPaint est lancé.
Pour les initiés, cela se comprend assez bien : On déclare :
L'affichage ou disparition des dessins, brosses, etc. Une boucle de test d'un événement (un clic de souris par exemple). Des sous-programmes qui agissent en fonction de la position de la souris, le clic, etc. La compilation C'est, en effet, tout l'intérêt de ce logiciel car il propose en standard, un compilateur qui rassemble tous les éléments de votre script ainsi que la partie exécution. Le fichier est volumineux mais c'est pratique car il ne nécessite "presque" rien d'autre (les polices ne sont pas intégrées ainsi que certaines bibliothèques usuelles communes à beaucoup de programmes). Il intègre aussi une gestion du type d'affichage : Lors de la création du script, pas de soucis du mode d'écran ni AGA, ni RTG, etc. Tout se fait dans une fenêtre Workbench. Lors de la compilation, idem, mais c'est lors du lancement du script auto-exécutable qu'il suffit d'ajouter des arguments/types d'outils : WINDOW : sur le Workbench ou non. BORDERLESS : sans les bords de la fenêtre. MODEID : pour le mode d'écran. ![]()
Concrètement, Obligement (version Scala) pourrait parfaitement fonctionner grâce à ce logiciel car le compilateur inclut la version Amiga 68k et MorphOS. Il suffit simplement d'avoir le système d'exploitation correspondant lors de la compilation. Malheureusement, il n'y a pas d'interface de création de ces scripts : il faut les faire à la main et c'est bien dommage car cela risque d'effrayer pas mal d'amigaïstes habitués à Scala notamment. Heureusement, la version de Hollywood 1.5 avec le module Malibu (compatible Scala) peut vous aider. Hollywood 1.5 Cette nouvelle version n'apporte pas de grands changements par rapport à la version initiale de Hollywood, si ce n'est le module Malibu qui présente un grand intérêt puisqu'il permet de récupérer à 99% les scripts de Scala (la version MM400 et Infochannel précisément), pour ensuite les rejouer via le lecteur Hollywood et surtout (le grand reproche fait à Scala à l'époque), les exécuter sous la forme d'un seul fichier contenant :
L'interface de présentation Elle est très sommaire car elle se résume à une photo de Hollywood avec quelques boutons : ![]() Compile : compile le script :) Plugs in : informations et réglages des modules externes dont celui de Malibu. Settings : réglages de Hollywood que l'on retrouve dans les types d'outils. Help : documentation en anglais au format Guide (l'auteur est Allemand). About : à propos. Exit : on s'en va ! Le compilateur n'a pas changé et la GUI d'écriture des scripts est toujours absente. Vous pouvez utiliser Scala pour ça, ce qui évite de très longues manipulations et corrections dans les scripts mais Scala ne fonctionne qu'en PAL (pas de carte graphique). Il vous faudra donc tout taper à la main et c'est un sérieux frein à l'utilisation de ce logiciel. Malibu C'est un module externe à Hollywood, complètement transparent pour l'utilisateur, qui traduit 99% des scripts Scala en commande Hollywood. Il n'y absolument rien à faire de spécial, c'est lors du test du script et de la compilation que cette "traduction" s'opère. Vous y retrouvez la plupart des effets de Scala (la synchronisation du son est variable selon la vitesse de votre matériel) les polices sont restituées (pas encore lissées) ainsi que les couleurs, les brosses animées et effets d'ombre portée. Attention, du fait de la carte graphique et de la conversion, la vitesse d'exécution du script compilé, ne sera pas la même que la version originale Scala (c'est un petit peu plus lent même sur un 68060). Un essai avec Obligement n°7 (sans l'animation qui pose problème), donne un exécutable de 400 ko. Voici des petits exemples concrets d'utilisation de Hollywood : Exemple 1 : Vous faites souvent de la conversion au format PDF or la commande Ghostscript est longue :
Alors dans ce cas, ça vaut le coup de taper quelques lignes : Voici le descriptif des tâches à programmer :
Le temps de mise en place est d'une heure au plus. L'équivalent en C, surtout quand on y connaît pas grand-chose, est plus difficile ! Exemple 2 : Éjection du tiroir de votre lecteur de CD sur l'unité IDE en esclave (unité 1). (voir le programme compilé)
Ces cinq lignes affichent une fenêtre avec en fond, un dessin, le tout sur le Workbench et agit sur le CD : 173 octets ! Conclusion Hollywood est un bon logiciel qui se démarque de Scala par le fait qu'il soit compatible à la fois sur Amiga Classic (OCS, ECS, AGA et RTG) et sur MorphOS. De plus, c'est compilable (enfin !) car, à l'époque, Scala Inc. vous obligeait à acheter une licence pour chaque présentation, d'où des coûts prohibitifs. On notera aussi un autre bon point : la compatibilité à 99% avec Scala (la synchronisation image/son est difficile à régler mais dans l'ensemble c'est bien). Par contre, sans GUI, cela restreint l'accès, voire rebutera certains amigaïstes. L'auteur est bien conscient de ce manque mais c'est sans doute la partie la plus longue à programmer. Enfin, côté vitesse, un 68060 avec carte graphique est "juste" pour jouer les anciens scripts Scala.
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