Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 20 avril 2024 - 11:39  

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Hold up à Paris, Jay Miner se fait escroquer
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'A-News (Amiga News) - mars 1990)


L'histoire qui suit est une histoire vraie, qui n'aurait pas d'intérêt particulier pour les lecteurs d'ANews si le personnage principalement concerné n'était autre que Jay Miner, concepteur de fantabuleux circuits graphiques, surnommé "le père de l'Amiga".

Jay était l'invité d'honneur à la troisième Conférence Européenne des Développeurs sur Amiga qui s'est déroulée au Holiday Inn, Place de la République, à Paris les 7, 8 et 9 février 1990.

Notre héros est un monsieur d'un certain âge qui a connu des problèmes de santé, ce qui ne l'a pas, heureusement, empêché de créer pour Commodore, il y a un an et demi, les dernières versions "Super Fat" des circuits graphiques.

Il aime beaucoup Paris, et quoi de plus naturel que de décider, après son arrivée dans la capitale, de faire un peu de "Paris by foot".

La déambulation tranquille de Jay dans les quartiers adorables l'ont mené par hasard devant un panneau "Rue de Pigalle". Tiens, se dit-il, j'ai souvent entendu parlé de Pigalle. Voyons ça de plus près.

La rue montait et Jay était fatigué. Un monsieur lui propose de s'asseoir et de se rafraîchir. Le père de l'Amiga a quand même eu la sagesse de demander le prix.

"Fifty francs", a répondu le garçon.

Ah ! Ça fait du bien de s'asseoir. Mais que se passe-t-il ? Une fille arrive à sa table avec un petit sourire en annonçant qu'elle aussi a soif. Bon. Une boisson est commandée pour la fille. Tiens, c'est une bouteille de champagne. Elle la goûte, la trouve bonne, et en commande une deuxième. A cette allure, la table va vite s'effondrer sous le poids des bouteilles de champagne.

Jay se réveille trop tard de son rêve d'une balade sympathique dans les rues de Paris. Il se lève et demande la facture.

"Seven thousand five hundred francs" répond le garçon.

"You must be joking, I don't have 7500 francs".

Le patron arrive. "Payez immédiatement ou j'appelle la police".

Jay s'asseoit. Que faire ? Le cerveau qui a trouvé le moyen d'ajouter 1 Mo de mémoire Chip à Fat Agnus tout en restant compatible avec la version 512 ko commence à pencher sur un problème bien plus banal : comment sortir d'un piège crapuleux dans un bar minable à Paris France ?

IF EXISTS porte non verrouillé
GOTO street

Jay se relève et marche tout droit vers la porte. Le patron, menaçant, lui barre le chemin. Il est prisonnier.

ELSE... appeler au secours

Jay déclare qu'il va téléphoner à la police.

Le patron réplique que c'est déjà fait. Tu parles !

ENDIF... oh my god!

La fin approche.

Le patron, voyant que sa victime se sent bien coincée, attend patiemment que Jay propose un marché. Soit. Le prix de la liberté est fixé à 700 FF.

Mais Jay se méfie toujours. Il craint qu'au moment où il mettra 700 FF dans la main de ce crook la porte ne se referme et que le jeu recommence. Il négocie donc son départ, avec échange de billets au seuil, porte grande ouverte, comme en échangeait jadis les espions entre Ouest et Est au mur de Berlin...

Et ça marche ! Jay se retrouve dans la rue, avec le faux sentiment qu'il est un homme libéré.

(nous avons envoyé à Jay (via Gail Wellington à Commodore-West Chester), un mandat de 700 FF de la part des amigaïstes de France. Comme ça, ça fait vraiment Western...)


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