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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Hill Street Blues
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - juin 1991)
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Une simulation de commissariat de police, voilà un genre nouveau. Basé sur une célèbre série TV américaine,
Hill Street Blues restitue bien l'ambiance qui y règne. Richesse graphique et scénique contribue à relever
l'aspect stratégique de ce jeu presque comparable à Sim City par la qualité de sa réalisation.
Police, police...
Cette simulation aurait pu égaler le très célèbre Sim City. Si la réalisation de ce programme et la
richesse de son scénario sont de grande qualité, certains se lasseront peut-être de la répétitivité
des scènes du jeu et surtout de sa difficulté. Inspiré d'une série télévisée qui connaît un très vif
succès aux États-Unis, Hill Street Blues vous permet de diriger neuf officiers de police. Votre
but est d'assurer la sécurité dans un quartier particulièrement "chaud". Du vol à la tire au meurtre,
il faudra pister les coupables, interpeller les suspects, dresser des barrages. etc.
Tout cela sans commettre de bavure qui puisse monter contre vous la population de la ville.
Réalisation de qualité
Il me faut tout d'abord féliciter les concepteurs de ce programme pour le soin qu'ils ont apporté à la
réalisation du jeu. La partie est entièrement maniée à la souris. Le joueur utilise des icône très
facilement identifiables, même lorsque l'on joue pour la première fois.
Côté graphisme et animations scéniques, la vue aérienne de cette cité est un délice de
réalisme. Les voitures évoluent sous vos yeux et respectent le code de la route (feux
rouges, priorités, etc.). Les nuages qui passent sur la ville, les lampadaires qui s'entourent
d'un halo lumineux lorsque tombe la nuit, les klaxons qui résonnent ou le moteur qui démarre,
tout contribue à la qualité de l'ambiance.
La vie d'un commissariat
De votre côté, vous allez rester suspendu aux appels radio lancés par le commissariat
principal. Dès qu'un forfait y est communiqué, il faut choisir l'un des officiers de police,
puis lui ordonner de monter en voiture et de se rendre sur les lieux de l'agression.
Une fois sur place, il vous faudra interpeller des suspects, étudier les fiches de police
pour mémoriser le portrait-robot du coupable, et peut-être lui passer les menottes, ou
avoir recours à votre arme.
Hill Street Blues propose cinq niveaux de difficulté. Mais même si l'on se prétend inspecteur novice,
les crimes vont très rapidement s'enchaîner. Il faudra alors envoyer simultanément plusieurs
officiers en divers points de la ville. A grand renfort de clics souris et de choix sur
icônes, les plus calmes auront peut-être une chance de résoudre assez de forfaits pour que baisse
la criminalité !
Deux aspects font la force de cette simulation : le grand réalisme de son jeu
et la diversité des situations offertes. Toutes les facettes du métier de policier sont proposées.
L'appel des infirmiers lorsqu'une victime est à terre est réellement suivi de l'arrivée de
l'ambulance qui emmène le corps. Autre exemple, on peut repérer un suspect au fait qu'il
marche plus vite dans la rue, pour fuir le lieu de son crime... Tous ces éléments
développent finalement un jeu très riche et qui surprend le joueur à chaque carrefour.
Un seul défaut subsiste alors : les scènes sont un peu trop répétitives. De plus, les
concepteurs semblent avoir trop compté sur la multiplicité des attaques mineures pour
corser l'aventure. Lorsqu'un crime est annoncé, il faut trop de temps pour choisir un
enquêteur, appeler la fiche du bureau, repérer l'endroit du délit sur la carte, envoyer
l'agent sur les lieux et poursuivre d'éventuels suspects...
L'enquête n'est pas encore close qu'un ou deux crimes supplémentaires s'inscrivent déjà
sur votre tableau de commandes. Résultat, à moins d'avoir une douzaine de mains, on ne
parvient pas à passer sur chaque cas assez de temps pour profiter au mieux de toute la
richesse graphique et scénique développée.
Conclusion
Hill Street Blues s'adresse donc aux amateurs de simulation/stratégie qui aiment avant
tout entrer à fond dans l'ambiance d'une partie, et goûter d'un décor et d'une mise en
scène des plus réalistes. Même si l'on ne parvient pas alors à la puissance d'un
Sim City, voilà un logiciel que je vous conseille.
Nom : Hill Street Blues.
Éditeur : Krisalis.
Genre : jeu de simulation/stratégie.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
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