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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Guy Spy And The Crystals Of Armageddon
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - février 1993)
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Les histoires d'espions sont une source intarissable pour bon nombre de scénaristes délirants.
ReadySoft a donc décidé de se lancer dans la partie avec Guy Spy, "le gars espion".
Mais voilà, la vie d'espion n'est pas des plus faciles et vous allez risquer votre peau à tout
bout de champ. Qu'importe, désormais vous vous appelez... mais oui au fait, quel est votre nom ?
"Spy, Guy Spy !" (tiens, ça me rappelle un film). Vous incarnez Joe l'espion qui part à la
recherche de Joe Von Max le Baron. Dans sa précédente mission, Joe (l'espion) était aux prises
avec l'infâme Joe (le baron) qui tenta par tous les moyens de l'exterminer. Cela ne s'était
pas vraiment bien passé et l'espion Joe avait carrément eu chaud. Mais le Joe susnommé n'a pas
la mémoire courte et il est extrêmement rancunier. Coup de bol inouï, sa prochaine mission
va lui permettre de se venger de Joe le Baron. A vous de jouer les amis !
Vous voilà devant l'entrée glauque du métro d'où émane une odeur fort désagréable. Tel un chevalier
au nez bouché, vous pénétrez dans l'antre en restant sur vos gardes, prêt à tout buter si besoin
est. Mais tout à coup, c'est le drame : pas de ticket. Surtout, pas de panique, il suffit de
passer par-dessus le portillon et de descendre tous les gens qui vous ont vu avant qu'ils ne vous
dénoncent au contrôleur. Si cela s'avère nécessaire, n'hésitez pas à faire péter la station
entière, voire la totalité du réseau métropolitain (on n'est jamais trop prudent).
Bref, sans aller jusque-là, un charmant comité d'accueil vous attend de pied ferme sur le quai,
et c'est le moment rêvé de nous prouver ce dont vous êtes capable ! Vous armez donc votre pistolet
mitrailleur pour arroser tout ce beau monde. Aïe, c'est à nouveau le drame. Le curseur censé
représenter le point d'impact de vos balles se déplace avec la lenteur d'une tortue corse
armée d'un frein à main et l'animation des personnages m'évoque un vieux film en douze images/seconde
passé au ralenti.
Malheureusement, il faut faire avec et je résiste à l'envahisseur en évitant brillamment chaque
balle entre deux cafés. Au bout d'un temps certain, les ennemis ne sont plus que grosses passoires
avec d'énormes trous sur tout le corps et le niveau s'achève enfin. Bien entendu, la suite des évènements
est d'une logique évidente puisque vous prenez le métro pour accéder... dans le téléphérique bien sûr !
Ça c'est du scénario les gars !
La cible se trouve dans la cabine qui vous précède. Il est, cette fois-ci, question d'une dizaine de
sales types qui tentent par tous les moyens de faire péter votre cabine et vous avec. Je vous avais
prévenu que ce n'était pas bien d'être un espion ! Là encore, l'atermoiement de l'animation ne facilite
pas véritablement les choses et la tension artérielle du joueur augmente. Il en résulte une agressivité
incontrôlée qui se traduit rapidement par un aplatissement irréparable de la boîte du jeu
et une dissection précise de la première disquette. En effet, c'est tellement lent et injouable que
l'on n'a plus envie d'y toucher dès le troisième niveau, une horreur !
Pour emballer le tout, la musique est aussi molle que Joe l'espion et les bruitages sont
très moyens. Malgré de superbes dessins et un effort au niveau de l'interactivité (plus poussé
que dans la trilogie de Dragon's Lair), ReadySoft a définitivement
raté son coup avec Guy Spy, l'espion qui prend la tête à fond.
Nom : Guy Spy And The Crystals Of Armageddon.
Développeurs : ReadySoft.
Éditeur : ReadySoft.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5,5/10.
Les points forts :
- Comme dans la quasi-majorité des titres de cet éditeur, les graphismes sont splendides
et les animations grandioses.
- Les bruitages ne sont pas mauvais (sauf la musique qui n'est pas terrible).
Les points faibles :
- La jouabilité frise la catastrophe, comme quand ta maman fait du ski.
- L'intérêt est pratiquement inexistant, comme quand tu regardes ta maman faire du ski.
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