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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Piloter Ghostscript via un gestionnaire de fichiers
(Article écrit par Frank Anière et extrait d'Amiga News - janvier 1998)
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Lors d'un article précédent, nous avons découvert Ghostscript, qui permet de traiter des
fichiers PostScript ou PDF. Son gros défaut est de ne proposer qu'une interface CLI assez rébarbative pour l'utilisateur
de base. Nous allons voir maintenant comment piloter Ghostscript avec un gestionnaire de fichiers afin de l'utiliser
le plus simplement possible.
Introduction
Cette intégration passe donc par deux étapes, l'identification d'un fichier PostScript/PDF et le lancement de Ghostscript
pour une action donnée. Cet article donne à chaque fois la méthode générale pour réaliser ces opérations, cette méthode étant
utilisable avec n'importe quel gestionnaire de fichiers. En guise d'exemples, j'ai choisi les logiciels suivants :
- Browser II (partagiciel).
- Directory Opus 5.5 (commercial).
Ces deux logiciels proposent en effet deux approches totalement différentes de la configuration de types : Browser II (basé sur
la bibliothèque whatis.library) repose sur un fichier texte tandis que Directory Opus dispose de sa propre interface de
configuration.
Identification d'un fichier PostScript/PDF
Les fichiers de type PostScript et PDF sont reconnaissables par leur extension (.ps et .pdf) ainsi que par un en-tête particulier :
"%!PS" pour un fichier PostScript et "%PDF" pour un fichier PDF. Nous pouvons donc configurer nos gestionnaires pour qu'ils
identifient ces fichiers en se basant à la fois sur l'en-tête et l'extension. Ayant obtenu des résultats étranges avec
l'identification de l'en-tête je me suis contenté de l'extension.
Méthode générale : identifier comme fichiers PostScript tous les fichiers finissant par .ps et comme fichiers PDF, tous les
fichiers se terminant par .pdf.
Browser II : ajouter les lignes suivantes au fichier S:FileTypes :
TYPE "POSTSCR" SUBTYPE Text NAMEPATTERN "#?.ps" ENDTYPE
TYPE "PDF" NAMEPATTERN "#?.pdf" ENDTYPE
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Directory Opus : ajouter deux nouveaux types aux caractéristiques suivantes (les champs sont en anglais car j'ai fait les tests
sur cette version) :
Name : PostScript ID PS, Match Name #?.ps
Name : PDF ID : PDF Match Name #?.pdf
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Une fois cette étape terminée, les logiciels savent identifier ces deux nouveaux types (un redémarrage est cependant nécessaire
pour Browser II).
Utilisation de Ghostscript comme afficheur
Une des fonctions les plus utiles de Ghostscript est de permettre la visualisation de fichiers PostScript ou PDF. Puisque ces
types sont maintenant reconnus, nous allons assigner leur affichage au double-clic du bouton gauche de la souris. Il ne faudra
pas oublier que Ghostscript est plutôt gourmand, donc il faudra qu'il ait une taille de pile qui lui permette de fonctionner
sans que notre vieil ami le Guru vienne nous rendre visite.
Méthode générale : affecter une valeur de pile de 150 ko, puis lancer Ghostscript de la façon suivante :
gs -q -sDEVICE=amiga_ custom -dBATCH fichier
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Cette syntaxe permet de lancer Ghostscript en mode "discret" (pas de messages de diagnostic) et en mode "batch" (pas besoin de
taper "quit" à la fin de l'interprétation), la sortie se faisant sur un écran dédié.
Browser II : ajouter les lignes suivantes au fichier BrowserII.menu :
AUTOCMD "POSTSCR" RUN WIN "CON:0/16/340/50/GhostScript/CLOSE/WAIT/SCREEN BrowserII" STACK 150000;gs -g -sDEVICE=amiga_custom
-dBATCH []
AUTOCMD "PDF" RUN WIN "CON:0/16/340/50/GhostScript/CLOSE/WAIT/SCREEN BrowserII" STACK 150000;gs -g -sDEVICE=amiga custom -dBATCH [}
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Il faudra bien sûr configurer Browser II pour que le comportement par défaut en cas de double-clic soit de lancer une auto-cmd.
Directory Opus : éditer les types PostScript et PDF pour que le comportement associé au double-clic soit le suivant :
AMIGADOS : STACK 150000
AMIGADOS : gs -q -sDEVICE=amiga custom -dBATCH {f}
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Ces commandes sont identiques pour les deux types, et doivent également comporter le drapeau "Output to window".
NB : en procédant de cette façon, Ghostscript va demander à chaque fois de préciser le mode d'écran à utiliser pour
l'affichage. Selon la documentation, il serait possible de donner ce mode automatiquement, via une option, mais même en suivant
les instructions à la lettre, je n'y suis pas parvenu.
Conclusion
Il va sans dire que cet article n'est pas exhaustif : je n'ai en effet décrit que la base pour piloter Ghostscript via un
gestionnaire de fichiers. Il y a encore énormément de choses que l'on peut faire avec cet excellent logiciel, notamment
l'utiliser comme filtre d'impression ou comme convertisseur PS<->PDF (la méthode à utiliser est similaire à celle
employée pour l'affichage de fichiers PostScript/PDF, il suffit de modifier la ligne de commandes).
Versions : Ghostscript 5.01, Directory Opus 5.5, Browser II 3.09.
Machine de test : Amiga 1200T, 68030/68882/50 MHz, 2+16 Mo de mémoire, AGA, Kickstart/Workbench 3.1.
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