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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Ghostscript 5.01
(Article écrit par Frank Anière et extrait d'Amiga News - novembre 1997)
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Ghostscript est un interpréteur issu du monde Unix qui permet de traiter les fichiers PostScript (niveau 1 et 2) et PDF (Acrobat),
à des fins d'affichage, de conversion ou simplement de test (utile lorsque l'on programme en PostScript).
Ce logiciel est très utile pour vérifier des fichiers au format PostScript avant de les imprimer, visualiser des fichiers
PDF (un très grand nombre de documentations techniques disponibles sur le Net sont au format PDF, comme le montre la fig. 1
avec un manuel relatif au Pentium Pro 200) ou imprimer des documents PostScript/PDF sur une imprimante non PostScript.
La version testée est la 5.01 d'Aladdin Enterprises, disponible sur Aminet. Il existe également une version provenant de FADE
que je n'ai pas encore testée.
Installation
Ghostscript est divise en trois archives :
- Données (gs501_data.lha) : cette archive contient tous les éléments vitaux de Ghostscript, hormis l'exécutable.
- Polices de caractères (gs501_fnts_std.lha).
- Exécutable (gs501_030fp.lha par exemple) : il existe plusieurs archives selon le processeur présent dans votre Amiga
(68000-68040, FPU/non-FPU).
La documentation fournie n'étant pas d'une grande clarté au sujet de l'installation, il faut se contenter de lire le ".readme"
qui, fort heureusement, détaille la marche à suivre, à savoir :
- Extraire les archives dans le même répertoire, afin de créer une arborescence Ghostscript.
- Renommer l'exécutable en "gs".
- Modifier le fichier S:user-startup afin qu'y figurent les lignes suivantes :
- ASSIGN Ghostscript: <chemin choisi>
- PATH Ghostscript: ADD
Une fois ceci fait, et après un redémarrage, Ghostscript est opérationnel.
Utilisation
De ses origines Unix, Ghostscript a hérité une interface utilisateur 100% CLI, qui n'est pas évidente à maîtriser.
La fig. 2 donne un aperçu des options utilisables.
Attention : Ghostscript est très gourmand en pile. J'ai effectué les tests avec une valeur de 150 ko et cela semble le
satisfaire. Autre petit détail, Ghostscript étant conçu à l'origine pour fonctionner en mode interactif il faudra taper
"quit" lorsque le fichier a été traité. Pour pallier à cet inconvénient fâcheux, il existe le mot-clé "-dBATCH" qui demande
à Ghostscript de quitter tout seul.
Un ensemble de scripts est fourni, situé dans le répertoire "Ghostscript:Batch". Ces scripts
ont pour rôle de faciliter la vie de l'utilisateur novice (ou pressé) en automatisant certaines tâches comme la conversion
PostScript <-> PDF. Hélas, ces scripts sont écrits en Korn Shell, ce qui les rend inutilisables pour la majeure partie des
utilisateurs (à moins de posséder un Shell compatible comme ceux proposés par l'ADE ou le Korn qui était distribué avec les
anciennes versions de GCC).
Généralement, Ghostscript utilise des périphériques logiques pour travailler. Ceux-ci sont détaillés si on lance Ghostscript de la façon
suivante : gs -h (voir fig.2). Pour préciser un périphérique logique, la syntaxe est : -sDEVICE=device (par exemple -sDEVICE=amiga_custom).
Ces périphériques logiques permettent à Ghostscript de savoir comment il doit organiser sa sortie et répondent aux besoins les plus divers
(imprimantes ou images).
La version Amiga dispose de quatre périphériques logiques supplémentaires :
- amiga : affichage dans une fenêtre Workbench.
- amiga_custom : idem mais sur son propre écran (il faut préciser les dimensions).
- amiga_ilbm : sauvegarde dans une image IFF ILBM. Aux dires de l'auteur (dans la documentation), ce périphérique logique
ne fonctionne pas à 100%.
- amiga_printer : impression sur l'imprimante définie dans les préférences du système.
Sur mon système j'utilise Ghostscript comme afficheur PostScript et PDF, ce qui me fait économiser énormément de temps et surtout
d'encre. Il s'acquitte de sa tâche avec brio, le traitement étant plutôt rapide (et pourtant je suis sous AGA). Par contre,
j'émets des réserves sur une configuration moins puissante que la mienne (A1200 avec 68030 et 68882 à 50 MHz). L'affichage est
de bien meilleure qualité que celui proposé par Post, un autre logiciel d'affichage et impression Postscript, et, de toute
façon, bien plus rapide.
Pour ce qui est de la possibilité d'imprimer du PostScript ou du PDF sur une imprimante non Postscript, j'ai essayé d'imprimer
la documentation montrée en fig. 1 sur une imprimante matricielle Epson 24 aiguilles : réussite totale, le fichier s'est
parfaitement imprimé. Ceci est particulièrement utile pour les personnes n'ayant pas d'accès à une imprimante PostScript
et devant impérativement imprimer de tels fichiers.
Ghostscript peut enfin également servir aux développeurs PostScript grâce à l'option -dNODISPLAY, on peut se contenter de demander
un test du fichier sans l'afficher (dans ce cas Ghostscript se cantonne dans son rôle d'interpréteur), afin de voir si le fichier
est correct ou non (en cas d'erreur, Ghostscript est tout sauf timide et se fera une joie de relever la moindre petite imperfection,
fût-elle infinitésimale).
Conclusion
Ghostscript est un excellent utilitaire n'ayant pas de rival sur Amiga, car les logiciels de traitement PostScript lui sont bien
inférieurs et il n'existe pas à ce jour de logiciel permettant de visualiser du PDF sur Amiga (du moins à ma connaissance).
Néanmoins, une configuration relativement musclée sera nécessaire pour tirer profit des avantages de Ghostscript et son interface
"tout au clavier" en rebutera plus d'un, même si elle permet l'intégration simple de Ghostscript dans des scripts de conversion.
L'autre point noir est la présence de scripts exclusivement écrits en Korn Shell, ce qui fait penser que la transition vers
l'Amiga de Ghostscript est encore perfectible (scripts Amiga Shell, par exemple, ou CSH pour les amateurs). Cependant, même
si Ghostscript n'est pas parfait, il reste pour moi totalement indispensable aux utilisateurs maniant du PostScript et/ou du PDF.
Nom : Ghostscript 5.01.
Auteur : Aladdin Enterprises.
Genre : interpréteur de fichiers PostScript.
Date : 1997.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 1 Mo de mémoire, AmigaOS 2.04.
Licence : GPL.
Téléchargement : Aminet.
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