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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : La genèse de l'AmigaOne
(Article écrit par Alan Redhouse et extrait d'AmigaWorld.net - juin 2005)
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Voici un bref rappel de la façon dont nous (Amiga Inc., Hyperion et Eyetech) en sommes tous arrivés là avec l'AmigaOne.
A l'exposition World Of Amiga à Kensington (Londres) en
juillet 1999, Jim Collas a annoncé une magnifique renaissance de l'Amiga dans laquelle ceux qui soutenaient la plate-forme, comme nous,
devraient être étroitement impliqués. Moins d'un mois plus tard, il était débauché, et dès le début de l'année suivante,
la propriété intellectuelle de l'Amiga avait encore changé de main. A l'été 2000, Bill McEwen et Fleecy Moss,
à qui il restait encore une partie du capital de l'entreprise, s'étaient focalisés sur leur idée de DE (Digital Environment).
Cela laissait les vendeurs existants tels que nous sans "vrai" produit Amiga à vendre dans le futur immédiat,
et nous obligeait donc à explorer d'autres voies, autres que l'Amiga.
Au mois de septembre suivant, Fleecy
m'a rendu visite et m'a demandé si nous accepterions de gérer et de financer le développement et la fabrication
d'un nouvel Amiga PowerPC. Amiga Inc. se chargerait de développer ou de financer le développement d'une
conversion d'AmigaOS 3.9 pour tourner sur cette plate-forme. Ce n'était vraiment pas notre domaine
d'activité mais comme personne d'autre n'était prêt à faire quoi que ce soit, j'ai décidé (à la réflexion, c'était
sans doute de la folie) de relever le défi pour empêcher l'Amiga tel que nous le connaissions de disparaître.
Nous avons dépensé de l'argent avec Escena pour fabriquer un hybride A1200/PowerPC mais cela s'est finalement
révélé trop compliqué à implémenter pour Escena. Nous sommes donc arrivés à un accord de licence avec MAI
Logic pour utiliser un plan de carte mère (qu'ils avaient commandés pour faire une plate-forme de développement
Articia) comme base de la nouvelle plate-forme AmigaOne. Nous possédons tous les schémas et tous les plans de
fabrication et (bien sûr) la licence pour continuer de construire les modèles d'AmigaOne existants en faisant
appel au fabricant de cartes de notre choix.
Amiga Inc. s'est trouvé à court de ressources et ne pouvait donc plus financer AmigaOS 4. Ben Hermans, Fleecy Moss
et moi avons conclu un marché selon lequel Hyperion développait AmigaOS 4 gratuitement pour Amiga Inc.
et en retour, Hyperion garderait les bénéfices des ventes d'AmigaOS 4 sur l'AmigaOne. Finalement cela s'est
révélé être une tâche beaucoup plus importante que ce qu'Hyperion avait calculé, et le projet a
plusieurs fois été près de couler. Nous avons eu à intervenir plus d'une fois pour le maintenir à flots. Ne vous
y trompez pas, si Eyetech n'avait pas investi dans ce projet, il n'y aurait non seulement pas eu d'AmigaOne, mais
pas d'AmigaOS 4 non plus. Le fait qu'une nouvelle machine ait été commercialisée, avec une version fonctionnelle
d'AmigaOS 4, défie toutes les lois de la probabilité. Et le fait qu'Hyperion et nous-mêmes ayons seulement
décidé de rendre cela possible défie toute logique commerciale.
Ce qui a été livré n'est pas parfait, mais reste absolument remarquable étant donné le marché misérablement petit
qui soutient le produit. C'est un produit fait par des enthousiastes pour des enthousiastes, pas un produit
fabriqué et vendu en masse. Il a été conçu pour être livré dans l'optimisme tolérant de la communauté amigaïste
qui était l'atmosphère en vigueur autour du nouveau millénaire, avant que les guerres des trolls bleus et rouges
empoisonnent les initiatives sérieuses des deux côtés.
Ce qu'il faut retenir est que nous avons fourni du matériel PowerPC nouveau (et donc, de fait, peu testé),
en très petite quantité, chez les clients, alors que personne d'autre n'aurait rien fait. Nous avons fait
cela en gardant le prix aussi bas que possible pour ces acheteurs de la première heure qui étaient
prêts à partager une partie des risques. L'alternative aurait été de fixer le prix des cartes mères de façon
à couvrir ces risques (en termes de consommateur), ce qui aurait rendu les machines au moins trois fois plus
chères pour les utilisateurs finaux (et les prix doivent être basés sur les coûts de fabrication pour ces petits
volumes, et pas sur les prix de vente des cartes mères de PC produites en masse).
D'une façon plus réaliste, cela aurait presque certainement représenté un trop grand risque, avec pour résultat
qu'il n'y aurait pas eu d'AmigaOne et pas d'AmigaOS 4. Après tout, n'importe qui aurait pu acheter à peu
près le même produit (sans U-Boot ni AmigaOS 4, mais pleinement géré), directement à Mai Logic pour 3900 $.
Dans la situation actuelle, cela nous aurait coûté beaucoup moins cher de donner 500 $ à chaque possesseur
actuel d'AmigaOne pour qu'ils n'achètent pas de carte et de quitter la scène de l'Amiga début 2001. Nous ne
l'avons pas fait, nous sommes restés.
Dans ce contexte, vous comprendrez qu'il est difficile de ressentir autre chose que de la frustration quand les
forums sont pleins d'avocats, de concepteurs, d'experts en matériel et d'analystes économiques amateurs qui
proclament tous qu'ils sont capables de mieux faire mais qui bizarrement hésitent à prendre les mêmes risques,
paris et initiatives que nous.
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