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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Fire And Forget
(Article écrit par Robert Franchi et extrait de Génération 4 - octobre 1988)
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Action ou course ? Ici, Titus a mélangé les deux genres pour un jeu explosif.
Présentation
Le monde est en plein conflit, et les guerres font rage. Le gouvernement vous a désigné pour déblayer les
principales routes des territoires occupés. Vous êtes équipé d'une formidable voiture : la Thunder Master,
qui vous permettra de détruire les mines, bunkers, chars et hélicoptères, qui vous barrent le passage.
En roulant, vous devrez vous ravitailler en carburant et ramasser les cônes de kérosène disposés au milieu
des pièges. Si vous partez en mission à deux, l'autre joueur s'occupera de tirer sur les hélicoptères avec
son Thunder Cloud, un module aérien qui survole votre véhicule.
L'avis de Robert Franchi
Il s'agit d'un programme qui n'est pas sans rappeler Crazy
Cars (même moteur graphique), la première réalisation de Titus. C'est du soigné, de la page de présentation, en passant
par le jeu lui-même, et jusqu'à la fin avec la sauvegarde des scores.
Il faut une certaine habitude pour identifier au dixième de seconde l'objet qui se présente devant soi.
Si on presse trop vite sur la gâchette (adieu le ravitaillement) ou trop lentement, et c'est peut-être une
mine qui va vous réduire en bouillie. C'est un bon jeu de réflexe, seul ou à deux.
L'avis de Philippe Querleux
Après une superbe présentation, le jeu commence... Les décors sont assez bons et la route est dessinée
à la façon de Crazy Cars. Le maniement du jeu est simple, et c'est tant mieux, car je n'aime pas avoir
à lire trois fois le mode d'emploi avant de jouer. Les tirs ne se dirigent pas vers le haut, et c'est un
peu au hasard que l'on réussit à descendre les hélicoptères, mais cela simplifie le jeu ; car je me
vois mal foncer en évitant les obstacles, tirer en bas et en haut, tout en essayant de récolter du carburant !
L'animation est rapide, et même trop rapide, ce qui augmente de facto la difficulté du jeu.
La musique et les effets sonores échantillonnés créent une atmosphère inhabituelle. J'ai également aimé l'idée d'apporter
la paix à un endroit (la colombe de la paix apparaissait sur un niveau terminé) par la violence.
Un autre bon point, c'est la sauvegarde des scores.
Bien... Je vous laisse... J'ai la planète à nettoyer et ce n'est pas une mince affaire !
Nom : Fire And Forget.
Développeurs : Titus.
Éditeur : Titus.
Genre : jeu de course.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Le mode deux joueurs.
- La sauvegarde des scores.
- Maniement simple.
Les points faibles :
- La rapidité qui rend le jeu trop difficile.
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