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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Eye Of The Beholder
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - août 1991)
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Hommage ou pompage ? Qu'importe, grâce à SSI, les joueurs sur Amiga et PC disposent d'un nouveau logiciel
similaire à Dungeon Master.
Eye Of The Beholder ressemble en effet comme deux gouttes d'eau au célèbre jeu de rôle Dungeon Master. Les
bonnes idées étant faites pour être copiées, SSI a donc repris sans vergogne les caractéristiques qui
ont fait le succès de Dungeon Master en y apportant quelques plus concernant la gestion des personnages.
En fait, le logiciel se propose ni plus ni moins de plonger le joueur dans l'environnement des nouvelles
règles de l'Advanced Dungeons & Dragons.
L'action se déroule dans le monde de Forgotten Realms bien connu des adeptes des jeux de rôle.
Cette première aventure (il y en aura d'autres, chic !) va entraîner votre équipe dans les sous-sols
de Waterdeep. En effet, Piergeron, maire de la ville, a reçu d'inquiétantes nouvelles concernant
Xanathar, un triste sire dont on ne sait rien, si ce n'est qu'il incarne le mal à l'état pur.
Commençons par créer un équipe : au début, quatre aventuriers peuvent être commandés mais en cours de route,
deux "non players" (personnages se joignant momentanément aux aventuriers) peuvent faire un bout de
route avec vous. Contrairement à Dungeon Master, la gestion des membres de l'équipe est beaucoup plus
fine. Comme dans une vraie partie d'AD&D, on tire son personnage. On peut choisir parmi six races des
deux sexes, neuf alignements et six classes (métiers). Les personnages multiclassés sont également envisageables.
Bien entendu, le programme tient compte des spécificités de chaque catégorie. Ainsi, une même
équipe ne pourra comporter un paladin et un personnage chaotic evil. Reste à choisir une icône représentant
le personnage (on a l'embarras du choix). Ceci fait, le programme effectue un tirage aléatoire de points
qu'il attribue à six caractéristiques : force, sagesse, constitution, intelligence, dextérité et charisme.
Si le résultat ne vous convient pas, vous pouvez demander d'autres tirages.
En ce qui concerne la magie, 23 sorts de mage et 14 sorts de clerc, répartis en cinq niveaux, sont
utilisables. D'après son niveau, le joueur choisit ses sorts avant chaque période de repos. Aussi
sévère qu'un maître de donjon humain, le programme attribue en début de partie deux sorts de niveau
1 et un sort de niveau 2. Différence notable avec Dungeon Master, c'est le joueur qui choisit le sort
dans la liste qui lui est attribuée au départ. Naturellement, clercs et paladins disposent de sorts de
soins ; en période de repos, le programme demande simplement si l'on souhaite qu'il les utilise.
De plus, les aventuriers peuvent trouver en cours de partie des parchemins ou des fioles mais attention,
il faudra avoir le niveau requis pour les utiliser. Cet aspect gestion mis à part, Eye Of The Beholder
se comporte exactement comme Dungeon Master : on dirige les personnages dans des couloirs représentés
en 3D dans une fenêtre. A l'aide du curseur de la souris, on pose ou ramasse directement les objets dessinés
à l'écran. Ensuite, on clique sur l'un des membres de l'équipe représenté entouré de cases qui correspondent
aux différentes parties de son corps. Pour manger, on clique sur une icône en forme d'assiette.
Bien sûr, il est prévu de pouvoir échanger des objets d'un personnage à l'autre. Comme dans Dungeon Master,
on peut se créer des "camps de base" ou même baliser sa route en posant des objets : le programme les garde
en mémoire. De même, lesdits objets peuvent être lancés sur un monstre, les portes peuvent servir à écraser
ceux qui se trouvent derrière, les trappes permettent de passer à un niveau inférieur du souterain. C'est
pareil.
Parmi les dix-neuf types de monstres rencontrés, certains reconnaîtront même de vieux amis : vers,
araignées, golems et naturellement beholder : vous savez, ces yeux volants qui lancent des sorts.
Après tout, les simulateurs de vol se ressemblent tous. Un nouveau type de jeu est né : le Dungeon
Master. Tant mieux.
Le graphisme, plutôt sympathique, est aussi fort (trop) inspiré de Dungeon Master. Portes, boutons,
taille des couloirs et des salles. Garder l'interface utilisateur de Dungeon Master est une bonne
"idée" puisqu'elle est quasi-parfaite mais on aurait préféré plus de diversité en ce qui concerne
les décors. On retrouve donc les commandes qui permettent d'avancer, reculer, tourner et marcher en
crabe. Léger plus, une boussole est en permanence affichée à l'écran.
Le son, lui, apporte cependant un indéniable plus, surtout en ce qui concerne les bruitages.
Pour une fois en effet, pas trop de musique tonitruante mais des ambiances. L'écho d'un pas
lointain, un éboulement, de l'eau qui tombe goutte à goutte, un raclement sinistre. C'est très
prenant. A noter que le jeu est livré avec une carte sommaire des trois premiers niveaux de souterrains.
Nom : Eye Of The Beholder.
Développeurs : Westwood Studios.
Éditeur : SSI.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 8,5/10.
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