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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dragon's Lair 3: The Curse Of Mordread
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - janvier 1993)
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Pour les fans de Dragon's Lair, ReadySoft a pensé à sortir un troisième épisode de son titre phare.
Oui, mais pour les autres ?
Pour les néophytes, Dragon's Lair
est un jeu célèbre, né dans les salles d'arcade voilà maintenant plus de quatre ans. Premier jeu
à utiliser la technologie du disque vidéo laser, vous deviez guider le personnage principal (le chevalier
Dirk) à travers un immense dessin animé interactif. Le joueur avait pour unique rôle d'influencer le
déroulement du film en fonction des actions accomplies. Si, par malheur, vous aviez oublié d'actionner
le bouton à un moment très précis, le dessin animé s'interrompait pour charger une séquence de fin
pour le moins dramatique.
Dans l'épisode précédent, Dirk était
aux prises avec Mordroc le sorcier maléfique. Il était parvenu à lui dérober l'anneau de la mort et
avait réussi à retourner sa magie contre lui. Le sorcier s'était alors gonflé comme une baudruche et Dirk
l'avait fait éclater d'un coup d'épée. Se précipitant ensuite sur la princesse Daphné, d'un baiser
sur le bout des lèvres, il la sortit de son profond sommeil. Ils vécurent de longues années heureux,
mais ne soupçonnant pas le moins du monde que Mordread, la soeur de Mordroc, préparait un plan diabolique
qui devrait lui permettre de venger son frère.
Tous les jours de printemps, Dirk quitte le logis pour faire sa petite promenade quotidienne et ramener
quelques bûches ramassées de part et d'autre dans la Forêt Magique. Or, ce jour n'est pas un jour comme
les autres et, exceptionnellement, Dirk décide de s'attarder un peu et de profiter des bienfaits de
dame nature. Heureux comme un petit cochon, Dirk prend le chemin du retour et, surpris par des cris émanant
de chez lui, décide d'accélérer le rythme. C'est alors qu'il aperçoit Mordread, la méchante sorcière qui,
d'un coup de baguette qui nique, fait disparaître la maison et la princesse avec ! Révolté par tant de
haine pourtant méritée de par le passé et par sa mémé, Dirk ne perd pas une seconde pour poursuivre sa
Cunégonde subitement téléportée dans la baguette de la sorcière. Mais la méchante s'en va
dans sa machine à remonter le temps. Heureusement, notre chevalier servant parvient à s'accrocher de justesse
à la soucoupe et ne lâche pas Mordread une seule seconde. Mais à peine arrivés dans un autre monde, la
sorcière tente d'enfermer Dirk dans un filet d'énergie. Un rapide coup d'épée parvient à briser les fils
et Dirk peut continuer à pourchasser Mortread au travers du temps.
Ce genre de programme nécessite de grands réflexes et, surtout, une immense envie de voir la suite.
En effet, vous ne disposez que de trois vies et, à chaque action ratée, il faut tout se retaper ;
si cela n'est pas trop gênant sur compatible PC (le jeu étant installé sur disque dur, les temps de
chargement sont pratiquement insignifiants), c'est une véritable galère sur l'Amiga s'il n'a qu'un
lecteur de disquette.
Les possibilités d'agir sur le personnage sont au nombre de cinq : aller à gauche, à droite, en haut,
en bas et sortir son épée. Chaque séquence dure entre trois et cinq secondes, ce qui laisse assez peu de
temps pour réfléchir. En fait, à aucun moment il ne faut réfléchir. Les mouvements sont le plus souvent
illogiques, voire carrément invraisemblables. Par exemple, dans la première scène, des chauve-souris vous
foncent dessus et pour les éviter (sauter en arrière), il faut aller vers l'avant avec le clavier !
Bref, c'est un peu n'importe quoi.
Lorsque vous aurez enfin trouvé les nombreuses combinaisons de touches permet-tant de finir le jeu,
vous aurez la grande joie de voir le dessin animé d'un seul coup. Là, il faut bien avouer que
c'est génial. Les dessins sont fabuleux et les animations absolument grandioses. L'humour est présent
à chaque moment de la partie et les personnages sont presque vivants. De plus, les sons entièrement
numérisés collent parfaitement à ce que l'on peut apercevoir à l'écran. Non, il n'y a rien à dire, c'est
absolument splendide.
En revanche, l'intérêt du jeu ne repose plus que sur "l'envie de voir la suite" et même si tout est
très beau, on s'y fait rapidement et lorsqu'on bloque à une scène, on a plus envie de toucher le
jeu pendant des plombes. Toujours est-il que si vous avez aimé les épisodes précédents, vous ne serez
en aucun cas déçu par celui-ci. C'est toujours aussi beau ! Par contre, les autres vont s'ennuyer
très vite...
Nom : Dragon's Lair 3: The Curse Of Mordread.
Éditeur : ReadySoft.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- Les graphismes sont, comme toujours, à tomber par terre et l'animation est digne d'un
véritable dessin animé. Remarquez que c'est toujours le cas.
- Les bruitages accompagnent l'action avec brio ! Avec qui ? Rien, rien !
Les points faibles :
- L'intérêt est toujours aussi nullissime malgré des graphismes splendides et une animation
irréprochable.
- La maniabilité est tout aussi nulle que l'intérêt, malgré un graphisme magnifique et une animation
splendide.
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