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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Double Dragon 3: The Rosetta Stone
(Article écrit par Guillaume le Pennec et extrait de Tilt - décembre 1991)
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"Jamais deux sans trois". La loi des séries a encore frappé. Après les très médiocres
Double Dragon 1 et 2,
voici le troisième épisode qui, lui aussi, est loin d'être un incontournable.
Cependant, étant donné les améliorations dont le jeu a profité et du nombre toujours
croissant des aficionados de la trilogie, il nous a paru important de braquer nos
projecteurs sur Double Dragon 3.
Scénario en mode bis repetita ?
Avez-vous déjà songé à quel point peut être dur le rôle de "fiancée du héros" ?
Passer son temps à se faire enlever par des individus peu recommandables pour offrir au dit
héros, Jimmy "le Dragon" (ici épaulé par son frère Billy "le Dragon aussi y'a pas de raison")
l'occasion de montrer sa bravoure... Cela ne doit pas être drôle tous les jours. Pour
la véritable héroïne de Double Dragon 3, je réclame une ovation : hip, hip, hip, hourra !
Ceci dit, le scénario de cette séquelle, s'il n'est pas simplifié ultérieurement, paraît
un peu plus travaillé que les précédents. Les deux frères sont victimes d'un chantage :
la fiancée leur sera rendue s'ils retrouvent les pierres de Rosette, reliques magiques
d'une époque oubliée. Guidés par un petit vieux au dos courbé qui en sait bien plus qu'il
n'en dit, ils vont voyager à travers le monde à la recherche des pierres.
Malheureusement, une horde de malfrats et de monstres divers va se placer entre
eux et la victoire. Il vous faudra faire preuve de dextérité pour les mener jusqu'au dernier
niveau du jeu...
Pif paf ouille
Double Dragon est un beat'em all des plus classiques. Vous affrontez vos multiples adversaires à
grands coups de poing ou de pied... à moins que vous ne vous offriez une arme ou une attaque spéciale
dans l'une des boutiques prévues à cet effet. Au début du jeu, le joueur dispose d'une
somme de 20 pièces de monnaie qu'il devra utiliser avec parcimonie s'il veut mener la partie à
son terme sans mourir prématurément. Une autre idée nouvelle consiste dans la possibilité (lorsque
l'on joue seul) d'utiliser de nouveaux personnages (géant blond, karatéka teigneux...)
aux attaques parfois plus dévastatrices que celles du héros lui-même. Sinon, le jeu à deux qui a
fait la renommée de Double Dragon est toujours disponible. A la fin de chaque niveau, des gros chefs
vous attendent et ils vous donneront du fil à retordre (en particulier le ninja qui se démultiplie
pour mieux vous attaquer).
La réalisation
La réalisation est de bonne qualité, comme c'est généralement la règle chez Storm. Le défilement
horizontal plein écran est rapide et fluide (il oscille entre 50 et 25 images/seconde, selon le
nombre de sprites à l'écran) et il en est évidemment de même de l'animation des personnages. A noter
que les sprites sont "en 3D", c'est-à-dire qu'ils se déplacent en profondeur et que l'on peut les
voir aussi bien de face que de dos. Un bon point.
Malgré la taille conséquente du jeu (cinq longs niveaux),
les phases de chargement sont réduites au minimum et particulièrement rapides. Malheureusement,
tout n'est pas rose. Les graphismes, tout d'abord, s'ils sont indiscutablement meilleurs que
ceux des précédents volets, restent assez moyens et parfois confus.
Du fait de la pseudo-3D des sprites, l'animation de certains coups est peu convaincante (surtout
lorsqu'on utilise des nunchakus). Dans l'ensemble, le jeu manque de finesse et de précision et
on ne distingue pas toujours très bien ce qui se passe. De plus, il n'est pas très facile de
choisir ses coups. Face aux beat'em all sur consoles, et ce malgré les qualités de l'Amiga,
Double Dragon 3 fait vraiment pale figure. Bien qu'étant amateur de ce genre de jeu, j'avoue avoir
été déçu, tout comme j'avais été déçu par ses deux prédécesseurs. C'est pourquoi je ne le conseillerai
qu'aux fans de la série qui apprécieront sûrement toutes les améliorations.
D'autres avis
Je m'en doutais. On a beau avoir du talent, il est difficile de faire un bon jeu à partir d'un mauvais.
Même les artistes de chez Storm, qui sont pourtant doués, n'y sont pas arrivés. Cette version de Double
Dragon 3 est moche, sans intérêt et pas très jouable. Il faut bien le dire, la machine elle-même est en
défaut. L'Amiga ne peut pas vraiment rivaliser avec la Super Famicom (Final Fight) ou la Mega Drive
(Streets Of Rage). Ceci dit, je ne pense pas que Double Dragon 3 soit ce que l'on peut produire de mieux
comme beat'em all sur micro. Alors, je l'oublie vite fait et j'attends le suivant
[Pierre Truchin].
J'ai testé le jeu en même temps que Guillaume le Pennec (qui, je le signale au passage, est un piètre combattant
malgré les heures de musculation qu'il effectue chaque jour) et j'ai également été déçu.
Non pas que j'attendais quelque chose de fabuleux, les deux épisodes précédents étant déjà assez
mauvais, mais j'espérais tout de même que Random Access nous ferait une conversion "améliorée"
de l'arcade, comme c'était le cas pour Rod-Land. Malheureusement, il n'en est rien... Si les
graphismes sont assez moyens, c'est surtout la jouabilité qui m'a déçu. Rien à voir avec les jeux
sur consoles, qui devraient pourtant constituer la référence en matière d'adaptation d'arcade.
Les coups sont imprécis et les mouvements manquent de fluidité, ce qui s'explique par le nombre
de sprites présents simultanément en mémoire (le jeu doit tourner sur un Amiga 512 ko).
Mais bon, le résultat est là : Double Dragon 3 est un jeu décevant. A réserver aux fans
uniquement [Morgan Camuset].
Nom : Double Dragon 3: The Rosetta Stone.
Éditeur : Storm.
Genre : jeu de combat.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
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