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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dogfight: 80 Years Of Aerial Warfare
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - novembre 1993)
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Après avoir hanté les circuits des ordinateurs compatibles PC pendant de longs mois, Dogfight fait
enfin son apparition sur les 16/32 bits avec les sorties simultanées des versions Amiga et Atari ST.
Comme toujours chez MicroProse, l'emballage a été particulièrement soigné, afin de faciliter la prise en
main (on n'oublie pas mon chèque, merci). En effet, l'ouverture de la boîte révèle un luxueux manuel,
truffé de photos d'archives et d'anecdotes historiques, exposant par le menu toutes les options du logiciel.
Malgré ce que pourrait laisser penser son nom, Dogfight ("combat de chien") n'est aucunement un jeu de combat
opposant divers canidés, mais bien un simulateur de duels aériens.
Sous-titré "80 années de guerres dans les airs", le programme a la particularité de posséder un éventail
très impressionnant d'avions de chasse de tous âges, à l'instar de Birds
Of Prey d'Electronic Arts. Du vieux biplan de 1916 au (presque) flambant neuf MIG 23, rien ne vous sera
épargné ! Au total, douze avions (MicroProse est superstitieux, semble-t-il) vous attendent, chacun
ayant, bien sûr, son tableau de bord, son pilote, mais surtout son comportement en vol particulier.
Trois défis distincts vous sont proposés pour faire évoluer vos oiseaux. Le mode "Duel", tout d'abord, réduit
la simulation à sa plus simple expression afin de laisser immédiatement la place à l'action. Choisissez une
période de notre Histoire parmi celles disponibles (Première et Seconde Guerres mondiales, Guerre de Corée,
du Viêt Nam, des Malouines ou de Syrie), le belligérant que vous allez représenter, et zou, c'est parti
pour un face-à-face haletant avec un adversaire redoutable.
Deuxième possibilité, le mode "What if?" ("Que se passerait-il si ?") vous permet de réaliser les anachronismes
les plus délirants, en mettant en présence deux avions de votre choix. On essaye un FA18 contre un Sopwith
mais le résultat n'est pas amusant, le premier est trop rapide pour le second, la messe est dite.
Une fois que vous vous serez fait
les griffes sur "Duel" et "What if?", le moment sera venu pour vous d'attaquer le gros morceau
du jeu avec le mode "Missions". Cette fois, tous les paramètres d'un simulateur de vol sont bel et bien
présents, fini de rigoler ! Après avoir sélectionné un conflit et votre "camp", une réunion préparatoire
vous est donné, exposant les missions à remplir, ainsi que la logistique fournie. Attribuez-donc, parmi
l'escadrille dont vous disposez, diverses tâches d'escortes, de raids ou de protection directement sur
la carte, avant de prendre les commandes de votre oiseau.
Ben, évidemment, vous comptiez gagner la guerre à vous tout seul, peut-être ? On n'est pas dans un jeu de tir !
Incontestablement, l'option "Missions" est de loin la plus intéressante des trois (parce que bon, le
duel pour le duel, on s'en lasse) et apporte une pincée de stratégie venant relever la sauce.
Il n'y a pas de quoi tomber à la renverse en ce qui concerne l'aspect technique de Dogfight. L'animation
est assez saccadée, et à moins d'utiliser un A1200, tout cela manque un peu de célérité, tout en restant
très jouable. Les graphismes sont absolument indignes d'un Amiga (du reste, ils sont quasi identiques à
ceux sur Atari ST), la palette de couleurs étant vraiment trop restreinte. C'est bien simple, mêmes
les menus (pourtant composés d'images fixes) n'utilisent pas plus de 16 teintes ! Mention "très bien"
en revanche pour les bruitages des moteurs, et surtout des réacteurs, plus vrais que nature. L'un dans
l'autre, tout cela reste assez honnête, et comme de toute façon, l'intérêt est ailleurs...
Même si la réalisation de Dogfight n'est pas précisément révolutionnaire, il reste tout de même un
jeu attachant grâce à la multiplicité de situations et d'engins de mort proposée. Il en résulte une durée
de vie absolument immense, avantage qui n'est pas négligeable, quand on voit le prix des logiciels de
jeu aujourd'hui.
Nom : Dogfight: 80 Years Of Aerial Warfare.
Développeurs : MicroProse.
Éditeur : MicroProse.
Genre : simulateur de vol.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Il vous faudra bien des heures avant d'avoir achevé avec succès les douze campagnes qui constituent
le mode "Missions".
- La possibilité de faire des combats anachroniques.
Les points faibles :
- Les graphismes ont manifestement été transposés directement de l'Atari ST, sans avoir été retouchés suffisamment.
- Les combats anachroniques ne sont pas aussi amusants que cela.
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