Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 20 avril 2024 - 16:40  

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Test de Birds Of Prey
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - février 1992)


Alors que de nombreux simulateurs ne méritaient pas nos éloges sur Amiga (MiG-29 en est l'exemple le plus récent), Birds Of Prey développe un jeu très complet et vraiment réaliste. Mais attention, prise en main ardue pour ce combat aérien qui ne passionnera que les pros du genre.

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Oiseaux de proie

N'est pas pilote de la Birds Of Prey Corporation qui veut ! J'ai failli devenir fou à la prise en main de cette partie. Toutes les touches du clavier ont une fonction distincte et malgré le mode "easy flight", le programme n'offre pas véritablement de niveau "novice". Méfiez-vous, il faudra donc compter sur plusieurs heures de pratique pour profiter de toute la richesse de ce simulateur de combat aérien.

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Graphismes moyens, sons excellents

Fort heureusement, le jeu en vaut la chandelle ! Je serai assez bref en ce qui concerne les graphismes de cette mission. Décidément, lorsque l'on est habitué à voler sur PC, on est toujours déçu par les décors Amiga. Paysages au sol, effets de relief, d'ombre, rien ne vaut un bon jet sur compatible PC ! Il est possible de modifier pourtant la richesse des détails au sol. C'est très utile vu que le programme souffre de quelques lenteurs. Il n'arrive pas à afficher plus de trois images/seconde. Résultat, un vol trop saccadé, ce qui brise l'intérêt du jeu, tant que l'on ne sait pas en manier toute la stratégie. Mais plus tard, lorsque vous aurez compris l'utilisation de toutes les options de jeu de Birds Of Prey, la faiblesse de sa mise en scène graphique sera vite oubliée, je vous rassure.

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Un dernier point pour finir avec l'aspect visuel et sonore de ce jeu, c'est la qualité vraiment exceptionnelle de sa bande son. Birds Of Prey profite de bruitages haut de gamme. Lorsque l'appareil est sur la piste, c'est le vent qui souffle dans votre Amiga. Ensuite, réacteurs, bombes, alertes, souffle des missiles radio-guidés, une armée de décibels saura vous plonger dans l'ambiance du jeu. Génial ! S'il ne mérite pas d'oscar graphique, Birds Of Prey rivalise avec les meilleurs simulateurs PC en ce qui concerne la stratégie, le réalisme et la richesse de son jeu.

En vol

Passons rapidement sur les vues extérieures qui permettent d'observer l'appareil sous toutes les coutures, ainsi que de suivre un missile ou de pister un ennemi. Bien plus intéressantes sont la gestion des missions, leur préparation. l'utilisation de la carte et des points de passage ou la sélection des cibles. Ce simulateur offre un vaste choix d'appareils et de missions.

Plus que jamais, le joueur novice devra se familiariser avec les capacités des avions. Par exemple, impossible de décoller si l'on a chargé trop d'armement. Sur la carte, on peut choisir sa base (terrestre ou porte-avion). Ensuite, le vol est un délice de précision. Flaps, contrôle du manche mais aussi de la dérive (ce n'est pas courant dans la simulation micro), le pilotage est souple mais difficile si l'on ne se farcit pas auparavant la notice anglaise et volumineuse qui vous dit tout sur les techniques de pointe de l'aviation de combat.

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L'utilisation de la carte est un modèle du genre. Zoom, défilement, toutes les bases, tous les avions y sont répertoriés. On peut fixer ses points de passage et lancer le pilote automatique. Rapide et maniable, il place votre appareil là où vous le désirez. Pour les missions plus longues, à vous de décider de l'endroit où se fera le ravitaillement en vol...

Enfin, parlons d'un des combats. Faisant fi de la facilité "arcade" qui assurait il y a peu le succès de Yeager Air Combat sur PC, Birds Of Prey ne laisse aucune chance aux fanas des jeux de tir. Il faudra travailler dur pour pouvoir ramener son pilote à bon port et sauvegarder aussitôt sa médaille sur disquette. Vous profitez ici de modes automatiques très utiles dans les batailles complexes. L'Amiga peut gérer par exemple la sélection des cibles, la plus proche en l'occurrence. Le micro sélectionne aussi l'arme la mieux adaptée à votre proie. Mais on peut bien sûr manier soi-même toutes ces options. Le jeu y gagne en intérêt.

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Bilan

Misant avant tout sur le réalisme de ses combats (escortes, bombardements, missiles, etc.), Birds Of Prey n'intéressera aucunement les joueurs "action" de la simulation aérienne. Par contre, si vous aimez le réalisme technique, l'étude des armements, des appareils, de leurs performances, la mise en place de stratégies, le vol en escadrille, alors let's go, ce jeu est fait pour vous ! C'est à mon sens le meilleur simulateur du genre disponible à ce jour sur Amiga. Quel dommage que le jeu ne soit pas plus beau et plus rapide. Il aurait alors concurrencé de très près ce que l'on connaît de mieux sur PC.

D'autres avis

S'il y a une chose que je n'apprécie pas, c'est de devoir mémoriser trop de touches avant de pouvoir combattre. Bien sûr, ce simulateur est finalement passionnant. Mais il aurait été plus intelligent d'incorporer un mode de prise en main facile pour que l'on puisse apprendre en s'amusant. La notice est mal faite à mon sens (sans parler de l'absence de traduction française, normalement sanctionnée par la loi !). Et même avec la fiche clavier qui rappelle l'emploi de toutes les touches, c'est le b...azar. Exemple, le mode pilotage automatique est en "Y", alors qu'on l'obtient avec "A" dans la plupart des simulateurs. Le zoom, habituellement en "Z" et "X" se retrouve en "+" et "-", mais pas avec les mêmes "+" et "-" selon qu'il s'agit de zoomer une vue ou la carte. De même, pas de "G" pour "gear", de "W" pour "wheelbrakes" mais un "N" pour "radar", un "J" pour "engine", j'en passe et des plus mûres ! Il faudra vraiment en baver pour profiter de ce jeu. C'est un succès, oui, mais après quelques heures de casse-tête ! [Marie Page].

Electronic Arts nous propose un choix d'appareils aussi variés dans leurs caractéristiques que dans leurs provenances. Du vieux Harrier britannique au Rafale français (cocorico !), en passant par les principaux représentants américains et soviétiques (et, en particulier, le magnifique et merveilleux Flanker), vous disposez de quasiment tout ce qui vole dans le monde entier à l'heure actuelle. Cette quasi-exhaustivité constitue à la fois la principale qualité et le défaut majeur du logiciel : vous ne pourrez en effet pas attendre du jeu qu'il vous restitue fidèlement les différences de pilotage (pourtant énormes) entre un X-15 et un Frogfoot. A partir de ce constat, on peut s'interroger sur la légitimité de proposer autant d'avions différents. Quoi qu'il en soit, il est tout de même réconfortant de constater que les éditeurs n'oublient pas l'Amiga (même si cette machine commence à marquer un peu le pas en matière de performances face aux PC haut de gamme) et qu'ils tentent de proposer des produits novateurs et d'une bonne qualité technique. Birds Of Prey n'est pas une totale réussite, mais il est tout de même singulièrement attachant une fois l'apprentissage assimilé. Et puis, il y a le plaisir de voler en Flanker... [Piotr Korolev].

Nom : Birds Of Prey.
Développeurs : Argonaut.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : simulateur de vol.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8,5/10.


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