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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Digital Quill
(Article écrit par Brice Fromentin et extrait d'Amiga News - janvier 1998)
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Installation
Digital Quill se présente sous la forme d'une disquette et d'un manuel d'une centaine de pages en anglais. L'installation se fait
via le désormais classique Installer de AI qui une fois de plus fait son travail sans broncher. A noter que pour les utilisateurs
de SAS/C, de DICE ou de Modula 2, des macros pour s'interfacer avec ces derniers sont fournies. De plus, bien que le manuel soit en
français, le logiciel est traduit en français. Quill vous installera ses scripts REXX ainsi que des macros. Voilà, l'installation
se termine proprement, permettant donc le lancement du programme proprement dit.
Premiers pas
Le programme s'ouvre sur sa fenêtre ornée d'une barre d'outils (fig. 1) qui nous offre l'accès aux fonctions vitales d'un simple
clic. Un regret cependant, le fait de laisser le pointeur de la souris sur ces boutons ne fait pas apparaître les fonctions de ces
derniers ce qui aurait évité d'ouvrir immédiatement le manuel pour connaître leurs utilités.
Figure 1
Un autre problème, dû à la palette de mon pointeur de souris qui contient une couleur proche de celle du fond de la fenêtre,
lorsque la souris passe sur le texte, le pointeur change mais, choisissant la mauvaise couleur, il devient invisible dans mon cas.
Après une colorisation différente du dit fautif, je reprends le test. :)
Quill est multiprojet à limite de 10 ouverts en même temps, ceci permet donc de travailler aisément sur des programmes mais avec
une limite de 10 sources. La documentation bien qu'en anglais est agrémentée d'exemples graphiques qui permettent la compréhension
de l'ensemble. Par exemple, les contrôles clavier sont cités graphiquement ce qui nous permet de comprendre le rôle de ces séquences.
Quill permet aussi de rentrer et de visualiser les caractères spéciaux, il peut gérer des vrais tabulations
(ou les remplacer par des espaces), très pratique pour l'indentation et affiche le curseur de la taille du Tab, comprenez ici
plusieurs caractères de large. Malgré un mauvais départ, Quill nous présente du tout bon pour ce qui est de la simplicité de
l'ensemble.
Quill en utilisation
Une option intéressante pour les projets que l'on ouvre souvent est "Open Recent", cette dernière vous affiche une requête
(fig. 2) vous permettant de sélectionner un fichier "récemment" ouvert, est aussi possible d'insérer le contenu d'un fichier
à l'endroit où le curseur se situe. Quant à la gestion du presse-papiers, les traditionnels "copier/couper/coller" interviennent
avec le choix de l'unité de presse-papiers utilisée dans les préférences (fig. 3).
Figure 2
Figure 3
De plus, Quill possède une fonction défaire/refaire (undo/redo) configurable d'une efficacité remarquable. Les fonctions de
recherche/remplacement (fig. 4) profitent d'une option "Pattern Match" permettant l'application de filtres AmigaDOS dans la
recherche (ex : #?.Next qui recherchera les occurrences se terminant par .Next). Dernière précision quant à la navigation dans
un projet, Quill gère un signet qui vous permet de vous rendre à sa position et cela de n'importe où, vous pourrez aussi
directement sauter à une ligne grâce à une requête prévue à cet effet.
Figure 4
Pour les programmeurs, Quill peut voyager d'une borne à l'autre de blocs délimités par des parenthèses, crochets et accolades.
Enfin, diverses fonctions de formatage de blocs sont présentes comme le passage en majuscules, en minuscules et surtout le
reformatage de paragraphe qui permet d'effectuer un "word-wrapping" en fonction des marges définies.
A l'utilisation, Quill, bien que très ergonomique, dispose d'un défaut : l'absence d'une glissière en bas au cas où le texte
serait plus long que la taille de la fenêtre.
Quill et ses macros
Jusqu'à présent, Quill n'a rien d'exceptionnel vis-à-vis d'éditeur de texte de bas niveau. Mais cela est sans compter l'outil
formidable qu'est ARexx fourni sur nos systèmes. En effet, Quill dispose d'un système de macros qui repose sur ARexx.
Quill dispose de la faculté d'apprendre des macros en enregistrant vos actions ou vous pouvez les programmer vous-même
grâce à Quill en éditant des scripts ARexx par exemple.
Mais le plus fin dans ce système bien huilé, est l'assignation des macros via une interface de configuration (fig. 5). Ainsi,
vous pouvez donc décider de l'évènement qui lancera la macro (combinaison de touches, menu ou bouton dans la barre d'outils),
en plus Quill dispose d'un nombre conséquent de commandes (environ 80) qui vous permettront de créer des macros réellement
efficaces et concises. Il est du niveau de AZur et GoldED sur ce
point. Néanmoins, malgré une très bonne vélocité de l'ensemble, Quill est moins complet que les suscités. A ce titre, il ne
permet pas le pliage de textes ainsi que la colorisation si chère aux programmeurs actuellement. Cependant, avec Quill
vous oublierez la relative lourdeur de ses concurrents grâce à un affichage rapide ainsi que le respect du guide de conception
de Commodore.
Figure 5
En conclusion
Digital Quill est un bon éditeur de texte qui souffre encore de quelques défauts de jeunesse vis-à-vis du mastodonte qu'est
GoldED, mais néanmoins, il offre enfin une bonne alternative à ce dernier beaucoup trop lourd pour la majorité des utilisateurs.
N'hésitez pas à soutenir le programmeur et à lui envoyer vos suggestions pour que Quill s'étoffe des fonctionnalités qui
lui manquent pour en faire une véritable bête de texte. :)
Nom : Digital Quill.
Développeur : Timothy Aston.
Éditeur : Phantom Developement.
Genre : éditeur de texte.
Date : 1997.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, AmigaOS 2.1.
Licence : commercial.
Prix : 59,95 $.
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