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A propos d'Obligement
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David Brunet
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En pratique : Installation de Linux Crux 2.0 sur Pegasos II
(Article écrit par Geoffrey Charra - décembre 2005)
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Crux PPC 2.0 est une distribution de Linux qui s'adresse véritablement aux utilisateurs
expérimentés. L'utilisateur a un total contrôle sur l'installation car presque rien n'est
automatisé. Il doit éditer les différents fichiers de configuration et également compiler un
noyau pour que cette distribution fonctionne. Le but de cette distribution est d'avoir un
minimum d'outils dans une version récente et maitrisée.
Cette distribution se positionne à l'opposé de Linux Ubuntu ou de Linux Yellow Dog, dans
lesquelles un maximum de choses sont automatisées pour une installation aisée avec interface
graphique.
Ce chapitre n'entre donc pas dans tous les détails et s'adresse plutôt aux utilisateurs ayant des
connaissances Linux.
Préparation
Téléchargez l'image ISO de Crux PPC 2.0 par exemple sur
crux-fr.org/iso/crux-2.0/contrib/crux-ppc-2.0.iso
et gravez-la sur un CD. Sous SmartFirmware, appuyez sur "Esc" et saisissez la commande suivante à l'invite de
commande :
boot cd boot/zImage-Pegasos root=/dev/cdroms/cdromX
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Le "X" après "cdrom" est le numéro de CD dans lequel est inséré le CD de Crux PPC (0 ou 1).
Exemple :
boot cd boot/zImage-Pegasos root=/dev/cdroms/cdrom0
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Après le chargement du noyau, connectez-vous en "root" (sans mot de passe).
Créez si nécessaire des partitions pour Crux PPC avec l'outil "parted" (mais le plus simple
est de le faire sous MorphOS comme expliqué dans l'installation de Debian)
avec la commande "parted /dev/discs/discX" (remplacez "X" par 0 ou 1).
Note : réservez environ 1 Go d'espace disque pour la partition système de Crux (l'installation
nécessite entre 200 et 500 Mo mais il vaut toujours mieux prévoir un peu de marge pour
installer des applications supplémentaires).
Créez ensuite les systèmes de fichiers EXT3 et le fichier d'échange (Swap) avec les commandes suivantes :
mke2fs /dev/discs/discX/partY
mkswap /dev/discs/discX/partS
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Où "X" est le numéro du disque (0 ou 1), et "Y" et "S" respectivement les numéros de partition
système et d'échange (numérotés à partir de 1).
Exemple :
mke2fs /dev/discs/disc1/part1
mkswap /dev/discs/disc1/part2
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Montez la partition sur laquelle vous souhaitez installer la distribution :
mount /dev/discs/discX/partY /mnt
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Exemple :
mount /dev/discs/disk1/part1 /mnt
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Dans le cas où vous souhaiteriez utiliser plusieurs partitions (autres que celle d'échange), faites, par
exemple, pour monter une partition en "var" :
mkdir /mnt/var
mount /dev/discs/disc1/part3 /mnt/var
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Activez ensuite votre partition d'échange :
swapon /dev/discs/discX/partS
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Exemple :
swapon /dev/discs/disc1/part2
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Installation des paquetages
Tapez ensuite la commande "/usr/bin/setup" pour lancer l'installation.
Cette commande permet de lancer un outil graphique qui va vous permettre d'installer les
paquetages que vous souhaitez. Choisissez au moins tous les paquetages de "base". Si vous
n'êtes pas sûrs, sélectionnez tous les paquetages, car dans cette distribution il n'y a pas de
vérification de dépendances entre paquetages.
Configuration du système
Saisissez les commandes suivantes qui vont vous permettre de positionner votre nouvelle
partition comme partition système pour poursuivre l'installation :
mount -t devfs devfs /mnt/dev
mount -t proc proc /mnt/proc
chroot /mnt
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Saississez un mot de passe root avec la commande "passwd".
Avec l'éditeur "pico", éditez le fichier "/etc/fstab" afin de configurer votre système de
fichiers ("pico /etc/fstab/").
Si vous vous êtes limités à un disque système et un disque d'échange, vous n'aurez qu'à
décommenter les lignes nécessaires et à les changer par le bon nom de disque :
Exemple :
#<filesystem> <dir> <type> <options> <dump> <pass>
/dev/hdb1 / ext3 defaults 0 1
/dev/hdb2 swap swap defaults 0 0
/dev/cdroms/cdrom0 /cdrom iso9660 ro,user,noauto,unhide 0 0
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Éditez maintenant le fichier "/etc/rc.conf" afin de configurer le type de clavier, le fuseau horaire
et la langue. Changez par exemple la valeur de "KEYMAP" pour la mettre à "fr" et celle de
"HostName" à "pegasos".
Éditez les fichiers "/etc/rc.d/net", "/etc/hosts" et "/etc/resolv.conf" pour configurer vos
paramètres réseau si vous le souhaitez.
Le fichier "/etc/hosts" donne la liste des machines connues par votre Pegasos, chaque ligne est
de la forme "<adresse IP> mon-hôte.mon-domaine.org aliases".
Exemple :
127.0.0.1 localhost.localdomain localhost
192.168.0.1 www.mon-domaine.org monrouteur
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Le fichier "/etc/resolv.conf" doit contenir l'adresse de votre serveur de noms (si vous en utilisez
un) et votre domaine. Entrez notamment votre adresse IP et le masque réseau dans ce fichier.
Compilation du noyau
Pour compiler le noyau, entrez les commandes suivantes :
cd /usr/src/linux-2.6.8.1
patch -p1 -i ../pegasos-2.6.8.1-cumulative-27092004.patch
make menuconfig
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Menuconfig est un outil graphique dans lequel vous pourrez configurer tous les paramètres de
votre noyau. Par défaut, vous pouvez utiliser un fichier dédié au Pegasos en faisant "Load" et
en saisissant "../linux-2.6.8.1.config-Pegasos" dans la partie "Load".
Lancez ensuite la compilation de la manière suivante :
make all && make modules_install
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Laissez compiler (opération assez longue) et copiez ensuite les fichiers résultants au bon endroit :
cp arch/ppc/boot/images/zImage.chrp /boot/vmlinuz
cp System.map /boot/System.map
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Démarrage sous Crux PPC
Pour démarrer la distribution, entrez la commande : "boot disk@I,X:Y boot/vmlinuz
root=/dev/hdZY+1", où "I" est votre numéro de port IDE, "X" le numéro de disque, "Y" le numéro
de partition en partant de 0 et "Z" la lettre correspondant au numéro de disque (a=1, b=2, etc.).
Exemple :
boot /pci/ide/disk@0,1:0 boot/vmlinuz root=/dev/hdb1
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Vous vous retrouvez alors sous une distribution très minimale. Pour installer de nouveaux
paquetages ou faire des mises à jour, vous aurez besoin de la commande "pkgadd".
Faites "man pkgadd" pour en savoir plus sur cette commande.
Attention, je rappelle que les dépendances entre paquetages ne sont pas gérées.
A l'inverse, la suppression des paquetages est réalisée à l'aide de la commande "pkgrm".
La commande "pkginfo" permet quant à elle d'interroger la base de données d'installation
des paquetages. Enfin, la commande "pkgmk" permet de créer de nouveaux paquetages.
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