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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Crazy Cars 2
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - février 1989)
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Après une première version superbe mais bien trop monotone, Crazy Cars II
trouve le juste équilibre entre action et stratégie. La course se poursuit dans tout l'ouest des États-Unis.
Pilotage, étude de carte et carambolages, un incontournable à ne pas manquer !
Les routes des États-Unis s'offrent à vous
Utah, Colorado, Arizona et Nouveau-Mexique, quatre états qui sont la proie d'un gang international de
casseurs... Plus une seule Mercedes, Porsche ou Lamborghini ne peut circuler librement sur les routes
de la région. Face au tableau de bord d'une superbe Ferrari F40, un pilote hors classe va tenter
de démanteler le complot.
Crazy Cars II se présente comme un jeu d'aventure policière. Il mêle en fait stratégie et action dans
l'une des courses auto les plus réussies de l'histoire de la micro-informatique ludique.
Suite à une superbe présentation sonore, l'écran de jeu principal dévoile une très large partie de la route.
Les éléments du tableau de bord (détecteur de radar, indicateurs de bifurcation, etc.) sont situés en haut
du tableau de jeu, ce qui laisse au pilote une très bonne visibilité. La piste se compose de trois voies
délimitées par des lignes blanches. Le décor est très réaliste au bord de la route, des panneaux ou
simples bornes et, plus loin, un paysage soigné et différent pour chacun des états que vous allez visiter.
Une course à scénario
Dès les premières minutes de jeu, Crazy Cars II montre clairement l'importance de sa scénarisation face
à l'action de son jeu. A la différence des courses classiques, vous n'êtes en effet confronté ici
à aucun concurrent. Votre mission consiste à servir d'appât, à sillonner l'espace routier pour démasquer
les policiers véreux qui prennent part au trafic du gang !
Pas de compte à rebours, pas de ligne de départ ou tour de piste... Il s'agit tout simplement de rejoindre
sans encombre différents points stratégiques qui vous sont indiqués sur la carte routière. Une mission
qui met en place un pilotage des plus délicats ! Une pression sur le bouton de la souris ou de la manette
déchaîne les "cc" de la F40. Quelques crissements de pneu, passage de vitesse (l'engin ne possède
que deux rapports), le compteur affiche bientôt quelques 300 km/h !
Manié à la souris (c'est le mode de contrôle le plus précis à mon avis), le bolide réagit avec un réalisme
captivant. La route est généralement large et dégagée, ce qui ne veut pas dire que la conduite est facile.
En fait, les concepteurs de ce logiciel ont parfaitement respecté l'inertie de la voiture en virage.
On peut rapidement définir les vitesses maxi qui assurent à la Ferrari une tenue de route rassurante.
Au-delà, c'est le dérapage, le risque de voir exploser la voiture contre un pylône ou même le tête-à-queue
si on lance un virage top serré ou que l'on rétrograde sans freiner.
L'animation du jeu est d'une souplesse exceptionnelle. Aucun à-coup ; le relief de la route (l'un des
atouts de Crazy Cars I) donne le frisson lorsqu'il cache au pilote un virage ou un barrage de police.
Le pilotage de Crazy Cars II est alors vraiment passionnant. Difficile à maîtriser, il reste suffisamment
réaliste pour ne pas décourager le joueur novice. Pas de faux problème, tout juste le risque bien légitime
d'un petit 327 chrono (vitesse de pointe) hors circuit... C'est bien sûr le premier atout de cet excellent
logiciel !
La carte est votre amie
Les grands jeux de la nouvelle génération ne peuvent cependant plus se contenter du simple facteur
"action". Suivant cette règle essentielle à la réussite, Crazy Cars II décoiffe tous ses concurrents
côté stratégie. Si le scénario de votre mission est, en effet, complexe, il ne s'agit pas d'un
simple artifice plaqué sur la notice pour aider à la vente du produit. La stratégie du jeu est issue
de la carte routière que l'on peut étudier à tout moment pendant la conduite. Cette carte dévoile,
en effet, un impressionnant terrain de manoeuvre qui défile par défilement dans une fenêtre spéciale
(ouverte par une touche du clavier).
Toutes les routes y sont mentionnées et repérées par leur numéro. Pour atteindre votre objectif, il faudra
donc sans cesse faire appel à cette carte pour ne pas louper un croisement. Eh oui, la route propose de très
nombreuses intersections, phénomène trop rare dans l'univers de la course sur micro-ordinateur ! Imaginez-vous à 233 km/h,
l'oeil vissé sur l'horizon pour anticiper la moindre courbe, le plus petit dos d'âne... Le pilote doit constamment
garder un oeil sur l'un des témoins du tableau de bord de l'engin qui indique l'approche des croisements.
La départementale 54 est annoncée sur la droite, un habile raccourci que le pilote confirmé aura découvert
sur la carte. Il suffit d'attendre l'élargissement de la route, de raser de près les bornes de droite (quitte
à risquer le krash) pour bientôt se retrouver sur une voie unique de présélection.
Le pilotage est ici très délicat du fait de l'étroitesse de la route. Il faudra réduire la vitesse à 150
maxi pour ne pas admirer l'une des superbes explosions prévues au programme !
Attention à la police
Deuxième aspect stratégique du jeu, vous allez être confronté sur toutes les routes aux polices de l'État.
Policiers corrompus qui veulent votre mort ou flics honnêtes qui vous prennent pour l'un des membres du gang...
Les voitures ennemies sont très dangereuses. Car si la piste est large, elles font tout pour vous barrer
la route. Un seul remède, la feinte à droite et le "coup de bourre" à gauche au dernier moment. Pas
facile malgré tout !
Il reste enfin à parler du chronomètre qui égrène le temps imparti pour chaque parcours et qui ne s'arrête
même pas lorsque l'on regarde la carte...
Conclusion
La recette à succès est toujours la même : une réalisation graphique (surtout l'écran titre, moins pour le reste)
et sonore géniale doublée d'une
stratégie convaincante ! Crazy Cars II a comblé sur ce dernier point le handicap de sa petite soeur.
Merci ! Un seul défaut à mentionner : dommage que le bruitage (superbe) du moteur soit interrompu par
celui (non moins superbe...) des crissements de pneus lors des dérapages.
Je voudrais conclure sur le soin apporté à l'environnement de ce logiciel. Crazy Cars II
charge vite et enchaîne les parties sans aucun temps mort. Merci également pour
la pause très "reposante" (!) et la possibilité de piloter la Ferrari tant à la manette
qu'à la souris ou au clavier. Let's go pour les Tilt d'Or de l'année prochaine !
Autres avis
Crazy Cars II marque l'arrivée de Titus dans le club des grandes sociétés de logiciels.
Ce jeu est proprement génial et offre au joueur tout ce qu'il est en droit d'attendre d'un
incontournable aujourd'hui. Sensations fortes, scénario à suspense, graphismes et bruitages
éblouissants, Titus ne se contente plus de logiciels simplement bons et nous présente un
jeu qui peut partir sans trembler à la conquête du monde... Après Turbo Cup de Loriciels,
Crasy Cars II place un peu plus haut la barre des simulations de conduite automobile
[Jacques Harbonn].
La société d'édition Titus confirme avec ce logiciel ce que déjà Galactic Conqueror nous avait
fait pressentir : le haut niveau de qualité désormais apporté à chaque nouveau produit.
Crazy Cars II, outre son impeccable réalisation technique, présente de nombreuses originalités
telles que la sollicitation de votre sens de l'orientation et un certain sens de la stratégie
de la part du joueur. Un superbe incontournable
[Éric Caberia].
PS : coup de chapeau à Grabuge (le dessinateur des jaquettes Titus) qui n'en finit pas de s'améliorer, et qui réalise
ici son plus beau dessin.
Nom : Crazy Cars 2.
Éditeur : Titus.
Genre : jeu de course.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Vitesse de l'animation.
- Une course avec un côté stratégique.
- Jouable au clavier, à la manette ou à la souris.
Les points faibles :
- Contrôles délicats.
- Le bruitage du moteur s'arrête quand vous dérapez.
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