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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Cougar Force
(Article écrit par Frank Ladoire et extrait de Génération 4 - novembre 1990)
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A l'instar d'autres compagnies françaises, Tomahawk se lance dans la bagarre éditoriale de cette rentrée
1990. Est-ce de nouveau pour nous proposer des logiciels du niveau
d'African Raiders-01 ou de
Paris Dakar 1990 ?
Ou bien vont-ils véritablement s'impliquer dans le domaine du jeu et ne plus compter essentiellement
sur leur branche éducative pour être réellement présents sur le marché ? Leur cheval de bataille se nomme
Cougar Force et nous plonge dans le monde infernal des agents secrets. Frank Ladoire, qui pour ce test
n'a pas hésité à sortir de sa résidence dorée et à suivre l'entraînement du 11e choc français, s'est
attardé sur ce logiciel.
Première précision, Cougar Force est en fait un multilogiciel traitant de nombreux aspects des jeux
informatiques. C'est ainsi que vous aurez à faire vos preuves dans diverses disciplines telles que le combat à mains
nues (assez basiques et répétitifs), le pilotage d'un avion, la conduite d'une moto, d'un bateau ou d'un aéroglisseur.
Vaste programme, n'est-ce pas ?
Le jeu débute alors que vous êtes en prison et venez de vous extraire de votre cellule à l'occasion du
repas. Votre premier objectif sera donc de sortir de cette prison en échappant aux geôliers ainsi
qu'aux divers pièges présents (par exemple, les jets d'acide), de trouver les clés et d'atteindre
l'avion pour prendre le chemin des airs. Pour vous défendre, vous disposez bien sûr de vos poings,
mais en saisissant les bonus, vous pourrez utiliser des armes plus puissantes (essentiellement un
pistolet).
Une fois dans l'avion, le jeu change complètement de physionomie et vous plonge au coeur d'un mini-simulateur
de vol tout en 3D. Dans cette phase, il s'agit de détruire le nombre d'appareils requis (cinq) et de rallier
l'usine. Les combats contre les appareils ennemis sont assez classiques avec un radar de visée et un
ordinateur de bord vous révélant les caractéristiques de l'avion.
Une fois l'objectif de l'usine atteint, et après une phase d'approche encore une fois pleine d'embûches,
vous devez en premier lieu trouver l'interrupteur qui illuminera les lieux, puis de nouveau trouver la
sortie. Votre escapade vous mènera ensuite dans un village via le bateau. Si vous parvenez à le traverser
en entrer, deux solutions s'offrent à vous : prendre la moto ou bien l'aéroglisseur. Dans chacune des
phases de conduite, le principal problème provient de votre carburant. Pour refaire le plein, il n'existe
qu'un seul moyen : détruire un nombre d'ennemis donné. Dans la phase de moto comme dans celle de l'aéroglisseur,
il y a un épilogue, différent bien sûr, que je vous laisse le soin de découvrir. A noter que quand vous
terminer une section, la partie est sauvegardée sur la disquette et vous n'avez donc pas à refaire tout
le jeu à nouveau.
Si après toutes ces péripéties, vous êtes encore vivant, vous arriverez au temple, sans aucun doute le
lieu le plus difficile du jeu. De nouveaux obstacles viennent s'ajouter à la déjà longue liste rencontrée
dans le jeu, et retrouver le jerricane d'essence ne sera pas chose facile. En effet, des murs vous barrent
carrément le passage et les détruire nécessite une arme spéciale. Enfin, dans la dernière partie du jeu,
il s'agit de lancer votre avion, véritable bombe volante, sur le QG ennemi, votre éjection de l'appareil
étant automatique.
Sur le plan technique, la version PC est très bien réussie avec 256 couleurs et une assez bonne animation
lors des phases 3D. De plus, le personnage est capable d'effectuer un nombre impressionnant de gestes fort
bien rendus. Reste maintenant à voir les conversions Amiga et Atari ST. A n'en pas douter, le meilleur logiciel de
Tomahawk sur PC ! (note : la version Amiga est décevante, avec moins de couleurs et mal choisies, et surtout un
personnage lent et bien difficile à manoeuvrer).
Nom : Cougar Force.
Développeurs : MDO, Coktel Vision.
Éditeur : Tomahawk (Coktel Vision).
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 3/10.
Les points forts :
- Phases très différentes.
- Les acrobaties de votre personnage sont bien rendues.
- La phase de l'aéroglisseur est assez rapide et dynamique.
Les points faibles :
- La maniabilité est médiocre avec une démarche bizarre du héros.
- La séquence de vol en 3D est très pauvre et imprécise.
- Dans certaines scènes, les combats sont basiques et trop répétitifs.
- Des ennemis qui disparaissent puis, quand vous revenez à l'écran précédent, réapparaissent.
- Des couleurs mal choisies.
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