Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : Conférence de presse d'Amiga Technologies (août 1995)
(Article écrit par Bruce Lepper et extrait d'Amiga News - septembre 1995)


Au moment où nous bouclons le journal (mi-août), Amiga Technologies (AT) tient à l'hôtel Sheraton, Heathrow, Londres une conférence de presse, et des réunions avec les distributeurs et les développeurs britanniques.

Ces réunions en suivent une autre avec les distributeurs Amiga américains, organisée par Amiga Technologies et présidée par Petro Tyschtschenko à Philadelphie le 21 juillet, et un "brainstorming" (remue-méninges) à Heppenheim, Allemagne le 18 juillet avec les principaux développeurs de matériels et logiciels allemands.

Schmitt : "Travaillez avec nous"

La réunion à Heppenheim était présidée par le président d'Escom, Manfred Schmitt, assisté par Petro Tyschtschenko. Le sujet principal, d'après un communiqué d'Amiga Technologies, était le développement de la gamme actuelle dans un proche avenir. Amiga Technologies cherche à construire une collaboration étroite avec les principales sociétés mondiales actives en développement Amiga. Il semblerait que Manfred Schmitt voudrait confier presque la totalité du développement matériel (au moins pour la génération actuelle d'Amiga) aux sociétés externes, mais d'une façon co-ordonnée. "Il y a beaucoup de potentiel pour le développement par les sociétés tierces, et nous voulons que ces gens soient de notre côté et qu'ils travaillent avec nous" a-t-il déclaré.

On voit ici le style d'affaires ouvert, peu contraignant et surtout flexible de Schmitt et d'Escom en général (voir notre entretien avec Pascal Wespiser, gérant d'Escom France - et maintenant de "Amiga France" - à Strasbourg dans Amiga News n°81). Cette politique permettra à Amiga Technologies de proposer le développement de tel ou tel périphérique ou extension de l'Amiga en un partenariat privilégié, mais laissera à AT le droit de décider de l'adoption officielle du produit fini, entraînant son achat par AT ou le paiement, par exemple, d'une commission sur ventes, ou encore, une éventuelle décision de rester à l'écart et d'encourager le développeur à commercialiser lui-même son produit en toute indépendance. Et rien n'empêchera la procédure inverse : une société qui a inventé un accessoire matériel ou logiciel peut proposer de travailler en collaboration avec AT. C'est le jour et la nuit comparé aux activités de Commodore qui gardait jalousement la technologie propriétaire et n'a jamais soupçonné que des développeurs matériel indépendants et les programmeurs de logiciels pourraient être en même temps des partenaires.

Les avantages du système Escom se voient clairement : un minimum d'investissement lourd pour elle, un maximum d'activité par de nombreuses sociétés externes stimulées par ses encouragements (et ses achats), et la possibilité de suivre les filons les plus juteux à toute vitesse. Les désavantages sont (pour Escom) le partage des bénéfices et la difficulté accrue d'imposer un développement homogène. Les désavantages pour les sociétés externes sont moins évidents, mais on peut supposer qu'il y en a, surtout liés à la différence de pouvoir entre un géant Escom passe-partout et une petite société typique du monde Amiga. Tout dépendra de la bonne volonté d'Escom et de la capacité de Schmitt de prouver sa bonne foi. De toute façon, le message semble clair : les plus privilégiés des partenaires d'Amiga Technologies seront les sociétés les plus flexibles qui n'auront pas peur de travailler en confiance avec le nouveau propriétaire.

Et le système ?

Une grande interrogation persiste, celle du développement et de la maintenance du système logiciel Amiga. Gilles Bourdin nous assure que ceci sera fait par Amiga Technologies, mais pour l'instant nous ne voyons pas de structure claire pour assurer ce travail vital. Nous savons que la société Scala (qui vient d'ajouter Nico François, un des meilleurs programmeurs Amiga, à la liste des étoiles de l'Amiga embauchées chez elle) serait parfaitement capable d'assumer ce rôle. Le fera-t-elle ? Un changement significatif, peut-être : Peter Kittel ne s'appelle plus directeur du développement d'AT, mais il a repris les fonctions qu'il détenait chez Commodore, c'est-à-dire responsable de documentation et assistance développeur.

Philadelphie : ça gronde

AT s'est montré peu rancunier en invitant à Philadelphie Alex Amor de CEI, un concurrent aux enchères pour la technologie Amiga à New York il y a trois mois. Les autres distributeurs et revendeurs assemblés devant Petro T, Ed Goff et Jeff Frank (Amiga Technologies USA) étaient : Better Concepts Inc., Software Hut, Lively Computers, Micropace, Metropolitan Computers, CEI et Centaur Development (Opalvision).

Les participants ont signé une promesse de confidentialité, mais Shane Monroe de Better Concepts a donné ses impressions. Le prix de l'Amiga 4000T donné par AT aux distributeurs était très raisonnable selon lui, mais le prix public final dépendra de ces mêmes distributeurs (Gilles Bourdin nous informe que le prix public officiel en dollars est entre 2600 et 2800 $ selon la configuration). Les A4000T seront fabriqués aux États-Unis mais il n'y aura pas de publicité pour cette machine. AT, selon le très déçu M. Monroe, ne voit pas de marché pour l'Amiga 1200 aux États-Unis et pas de marché important pour l'A4000 en Europe. L'Europe sera "saturée" d'A1200, disponibles dans 1200 magasins et des gros catalogues de vente par correspondance. "J'adore", dit Monroe. "Au moins les développeurs britanniques auront de bonnes raisons de rester ou de revenir".

Il ajoute : "A mon avis l'A1200 connaîtra un grand succès là-bas. Escom est très fort, et les produits qu'il demande au marché d'acheter, le marché les achète. C'est honteux que cela ne se passe pas comme cela ici."

À propos de CD32, les participants auraient appris que Escom ne voit pas de marché pour le CD32 en dehors d'utilisations spécialisées (bornes, décodeurs numériques). Pour Monroe, c'était la nouvelle la plus déprimante de la journée. FMV semble mort.

Deux bonnes nouvelles pour finir, quand même : d'une part, le Vidéo Roaster est prêt à être commercialisé et n'attend que l'assurance d'un marché Amiga. D'autre part, l'excellent Service Management Group continuera les réparations d'Amiga aux États-Unis, y compris pour le nouvel A4000T.


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