Obligement - L'Amiga au maximum

Jeudi 28 mars 2024 - 11:58  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in english


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Test de Castle Warrior
(Article écrit par Bruno Bellamy et extrait de Joystick Hebdo 33 - juin 1989)


Avec Castle Warrior, Delphine Software nous offre un jeu où il faudra taper souvent sur le bouton de votre manette afin de taper tout court sur vos adversaires.

Castle Warrior

Dans le légendaire royaume de Pacifia, plus rien ne va... Il faut les comprendre : le roi Richard, aimé de tous, va peut-être bien mourir, empoisonné par l'immonde, le néfaste, le funeste, l'ignoble, le méfitique, le scrofuleux, le stomatologique Zandori...

Non, pas stomatologique ? Bon, en tout cas il n'est vraiment pas sympa, ce mec. Empoisonner un roi aussi sympa, ce n'est pas des manières. Vous, Ulrich, barbare musclé, bronzé, viril à ne plus savoir quoi en faire, rompu aux arts de la guerre, vous allez devoir sauver le roi votre père pour sauver le royaume. Cela risque fort d'être galère mais bon, quand on naît fils de roi, faut savoir affronter ses obligations. Et surtout ne pas céder au mal ignoble qui menace tout jeune seigneur : la procrastination ! Hein ? Qu'est-ce que c'est que ça ?! Un démon aux mille têtes qu'il va falloir combattre à coups de glaive-laser ? Un virus épouvantable qu'il faut anéantir en détruisant ses sources d'énergie ?... Pas du tout ! C'est l'art de remettre au lendemain ce qu'on ferait mieux de régler tout de suite.

Castle Warrior

Vous êtes au départ armé d'une épée, et vous allez vous déplacer dans des couloirs très mal fréquentés, puisque des chauves-souris à tête de mort volant ici et là à votre rencontre, des bras griffus sortant des murs, des monstres en tous genres (mais toujours de mauvais genre !) vont essayer de vous faire la peau.

La progression se fait "en profondeur", c'est-à-dire que ce sont les murs du couloir, que l'on voit en perspective, qui sont animés pour donner l'impression d'un défilement dans la troisième dimension. De même, les sprites évoluent en taille, pour donner l'illusion qu'ils viennent des profondeurs du couloir pour se précipiter sauvagement sur le pauvre barbare, lequel est toujours de dos, comme dans Space Harrier.

Castle Warrior

A la fin de chaque couloir, il y a comme il se doit un monstre plus balèze que les autres, et il faut pas mal de coups au but pour le zigouiller. En plus, lui se bat à coups de boules de feu, alors que vous, vous n'avez toujours que votre bonne vieille épée, qui ne vous sert qu'à vous protéger ou (car c'est le seul moyen de le vaincre) à lui renvoyer les boules de feu.

Après ça, il faut affronter d'autres monstres toujours plus volumineux (ils tiennent à peine dans l'écran !) et toujours plus dragonnesque, à coups de lance, etc. et se déplacer avec les moyens du bord, comme dans ce couloir inondé où vous devez utiliser une barque pour vous véhiculer, au milieu des stalactites (oui, celles qui tombent du plafond), qui n'hésitent pas à vous tomber dessus. C'est très douloureux une stalactite qui vous tombe sur la gueule sans prévenir (notez que si elle prévient, c'est pareil). En plus, dans ce couloir pourri, il y a des piranhas, et quand il y en a un oui saute dans votre barque pour vous brouter les heu... les doigts de pied, c'est assez flippant. Bref, c'est très complet, comme périple, et très périlleux.

Castle Warrior

Le graphisme est très soigné (déjà le nombre de sprites est assez impressionnant, pour donner cet effet de déplacement en profondeur), vu que les décors et les créatures sont anticrénelées tout plein partout, en utilisant les couleurs au maximum.

L'animation du tout est peut-être un peu lente, mais reste fluide, ce qui est tout de même pas mal vu la quantité de trucs qui se baladent à l'écran, et vu surtout la taille de certains sprites, qui sont souvent gargantuesques. Certaines créatures sont tout à fait dignes des illustrations de Dragon's Lair, pour ceux qui connaissent (les autres, tant pis pour eux, je ne vais quand même pas faire leur éducation, hein !).

Les contrôles sont par contre pas évidents, et la plupart du temps, vous ne pouvez pas éviter les coups. En plus, la jouabilité se dégrade au fur et à mesure que le jeu avance. Par ailleurs, le son n'est pas trop mal, et si l'on peut dire que les graphismes sont un tout petit peu plus beaux sur Amiga que sur Atari ST (mais ça paraît évident), les deux versions se valent tout à fait, comme ça y'aura pas de jaloux.

Nom : Castle Warrior.
Développeurs : Delphine Software.
Éditeur : Delphine Software.
Genre : jeu d'action.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.

NOTE : 6,5/10.

Les points forts :

- La progression en profondeur est plutôt originale.
- Cinq phases d'action réellement différentes.
- Beaucoup de sprites à l'écran, dont certains très gros.

Les points faibles :

- Animation un peu lente.
- Pas très contrôlable.
- Quelques passages graphiquement moches.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]