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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Castle Warrior
(Article écrit par Bruno Bellamy et extrait de Joystick Hebdo 33 - juin 1989)
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Avec Castle Warrior, Delphine Software nous offre un jeu où il faudra taper souvent sur le bouton de votre manette
afin de taper tout court sur vos adversaires.
Dans le légendaire royaume de Pacifia, plus rien ne va... Il faut les comprendre : le roi Richard, aimé de tous,
va peut-être bien mourir, empoisonné par l'immonde, le néfaste, le funeste, l'ignoble, le méfitique, le scrofuleux,
le stomatologique Zandori...
Non, pas stomatologique ? Bon, en tout cas il n'est vraiment pas sympa, ce mec. Empoisonner un roi aussi sympa,
ce n'est pas des manières. Vous, Ulrich, barbare musclé, bronzé, viril à ne plus savoir quoi en faire, rompu
aux arts de la guerre, vous allez devoir sauver le roi votre père pour sauver le royaume. Cela risque fort d'être
galère mais bon, quand on naît fils de roi, faut savoir affronter ses obligations. Et surtout ne pas céder au mal
ignoble qui menace tout jeune seigneur : la procrastination ! Hein ? Qu'est-ce que c'est que ça ?!
Un démon aux mille têtes qu'il va falloir combattre à coups de glaive-laser ? Un virus épouvantable qu'il faut anéantir
en détruisant ses sources d'énergie ?... Pas du tout ! C'est l'art de remettre au lendemain ce qu'on ferait mieux
de régler tout de suite.
Vous êtes au départ armé d'une épée, et vous allez vous déplacer dans des couloirs très mal
fréquentés, puisque des chauves-souris à tête de mort volant ici et là à votre rencontre, des bras griffus
sortant des murs, des monstres en tous genres (mais toujours de mauvais genre !) vont essayer de vous faire
la peau.
La progression se fait "en profondeur", c'est-à-dire que ce sont les murs du couloir, que l'on
voit en perspective, qui sont animés pour donner l'impression d'un défilement dans la troisième dimension.
De même, les sprites évoluent en taille, pour donner l'illusion qu'ils viennent des profondeurs du couloir
pour se précipiter sauvagement sur le pauvre barbare, lequel est toujours de dos, comme dans
Space Harrier.
A la fin de chaque couloir, il y a comme il se doit un monstre plus balèze que les autres, et il faut pas mal
de coups au but pour le zigouiller. En plus, lui se bat à coups de boules de feu, alors que vous, vous n'avez
toujours que votre bonne vieille épée, qui ne vous sert qu'à vous protéger ou (car c'est le seul moyen de le
vaincre) à lui renvoyer les boules de feu.
Après ça, il faut affronter d'autres monstres toujours plus volumineux (ils tiennent à peine dans l'écran !)
et toujours plus dragonnesque, à coups de lance, etc. et se déplacer avec les moyens du bord, comme dans ce
couloir inondé où vous devez utiliser une barque pour vous véhiculer, au milieu des stalactites (oui, celles
qui tombent du plafond), qui n'hésitent pas à vous tomber dessus. C'est très douloureux une stalactite qui vous
tombe sur la gueule sans prévenir (notez que si elle prévient, c'est pareil). En plus, dans ce couloir pourri,
il y a des piranhas, et quand il y en a un oui saute dans votre barque pour vous brouter les heu... les doigts de
pied, c'est assez flippant. Bref, c'est très complet, comme périple, et très périlleux.
Le graphisme est très soigné (déjà le nombre de sprites est assez impressionnant, pour donner cet effet
de déplacement en profondeur), vu que les décors et les créatures sont anticrénelées tout plein partout,
en utilisant les couleurs au maximum.
L'animation du tout est peut-être un peu lente, mais reste fluide, ce qui est tout de même pas mal vu la
quantité de trucs qui se baladent à l'écran, et vu surtout la taille de certains sprites, qui sont
souvent gargantuesques. Certaines créatures sont tout à fait dignes des illustrations de
Dragon's Lair, pour ceux qui connaissent (les
autres, tant pis pour eux, je ne vais quand même pas faire leur éducation, hein !).
Les contrôles sont par contre pas évidents, et la plupart du temps, vous ne pouvez pas éviter les coups.
En plus, la jouabilité se dégrade au fur et à mesure que le jeu avance. Par ailleurs, le son n'est pas trop
mal, et si l'on peut dire que les graphismes sont un tout petit peu plus beaux sur Amiga que sur Atari ST
(mais ça paraît évident), les deux versions se valent tout à fait, comme ça y'aura pas de jaloux.
Nom : Castle Warrior.
Développeurs : Delphine Software.
Éditeur : Delphine Software.
Genre : jeu d'action.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- La progression en profondeur est plutôt originale.
- Cinq phases d'action réellement différentes.
- Beaucoup de sprites à l'écran, dont certains très gros.
Les points faibles :
- Animation un peu lente.
- Pas très contrôlable.
- Quelques passages graphiquement moches.
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