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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Captive
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - décembre 1990)
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Explorer une galaxie entière, telle est la mission de Captive. Des graphismes, une animation, un
habile mélange de science-fiction et de fantastique, le tout géré à la Dungeon Master font
de cette tâche un plaisir pour l'esprit. Mais vous ne la réussirez pas sans peine... Titanesque !
Gaxalie et droïdes
Réussir, un jeu de rôle de la trempe de Dungeon Master, tout en lui conférant une certaine originalité est
le pari difficile remporté par Antony Crowther. Vous allez contrôler une équipe de quatre droïdes
pour une gigantesque exploration de toute une galaxie. Celle-ci se compose de soixante-quatre
régions, chacune contenant en moyenne une planète et son satellite.
Les caractéristiques de vos droïdes (dextérité, vitalité, sagesse) sont tirées de façon
aléatoire par le programme au début de l'aventure. Pour cela, il suffira de connecter le
processeur au "cerveau" de chaque robot. Ceux-ci se composent d'une série de pièces (tête,
tronc, bras, jambes) dont l'état va conditionner le fonctionnement. Ainsi, si la tête est
endommagée, vous ne pourrez plus rien voir par les yeux du robot. De même, si les deux mains
sont inutilisables, votre robot est sans défense.
Outre la fenêtre de visualisation principale, cinq autres écrans sont disponibles. Ils serviront
à afficher les vues de chacun des robots et de la caméra auxiliaire lorsque vous aurez fait
l'acquisition du matériel adéquat.
Le vif du sujet
Pour cette première mission, rendez-vous sur Butre (la planète signalée d'un point clignotant)
et posez-vous sur la base. Si le coeur vous en dit, vous pouvez aller faire un petit tour pour
explorer un peu les extérieurs. Vous pourrez même admirer les superbes dinosaures mais
surtout ne les approchez pas car, à ce stade, vous n'êtes pas en mesure de livrer combat à
de tels monstres.
Il est temps maintenant de commencer. Ouvrez la porte qui se trouve près du lieu d'atterrissage
de votre navette en appuyant sur les quatre boutons dans un ordre déterminé. Vous trouverez
tout près de là son code d'ouverture. Vous allez pénétrer dans un complexe souterrain beaucoup
plus proche des donjons que de l'univers de la science-fiction. Cette ambivalence est d'ailleurs
l'un des attraits du jeu. La porte se referme, vous trouvez de la dynamite et une petite note.
Vous voulez aller plus loin ? Bernique ! J'ai passé quatre heures à essayer de pénétrer dans
le donjon ! C'est le seul point négatif de ce superbe logiciel et j'espère que la notice finale
sera plus explicite.
En attendant, voici la solution. Il faut se diriger vers la paroi du fond (celle qui porte à sa
base une rangée "d'ampoules") et avancer en appuyant sur le bouton droit et non le gauche
comme pour le reste. Ces parois spéciales (il y en a d'autres dans le donjon) sont en fait mobiles
et découvrent quand on les pousse, un passage. Les monstres (lutins et plantes carnivores) ne
vont pas tarder à attaquer. C'est le moment de faire connaissance avec les prises électriques.
Vous en trouverez une à proximité. Touchez-la du doigt et votre droïde sera doté pendant quelque
temps de la possibilité de lancer des boules d'énergie. Mettez cette possibilité à profit
pour vous débarrasser de vos attaquants, car vous ne disposez, par ailleurs, que de vos poings
pour vous défendre. Mais attention, tant qu'il reste de l'énergie de votre gant, il va détruire
tout ce qu'il touche. Déchargez-le avant de ramasser ou de manipuler un objet.
Ce premier donjon d'un seul niveau n'est pas trop difficile. Les monstres sont abordables et
les difficultés pas trop corsées, bien que la découverte de la sortie ne soit pas une partie de plaisir.
Chaque combat victorieux vous permettra d'améliorer vos capacités et surtout de gagner de l'argent,
indispensable chez les marchands. Ils disposent d'un éventail assez large de matériel en tout
genre, et sont aussi à même de procéder à la réparation d'outils ou d'organes de robots endommagés.
En revanche, il faudra faire très attention à votre énergie, car le prix d'achat en est prohibitif,
le reste n'étant d'ailleurs pas donné. Votre première mission réussie, vous pourrez regagner votre
vaisseau pour en entreprendre d'autres, toujours plus difficiles (monstres complexes).
Bilan
La réalisation est de grande qualité. Les graphismes 3D sont superbes, que ce soit en extérieur ou en intérieur,
où ils sont même plus beaux que ceux de Dungeon Master, la référence en ce domaine. La panoplie de monstres
est d'une grande richesse et ceux-ci sont animés et très finement représentés. Les bruitages numérisés
type Dungeon Master complètent cette riche ambiance. Quant à l'ergonomie à la souris, elle est, encore
une fois, du même niveau que Dungeon Master, dont on connaît la formidable qualité.
Si vous avez terminé Chaos Strikes Back,
Captive vous tend les bras pour vous plonger dans une aventure tout aussi passionnante.
Nom : Captive.
Développeur : Antony Crowther.
Éditeur : Mindscape.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
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