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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Actualité : Bullfrog sème les succès
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - octobre 1993)
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Petit Poucet de génie, Bullfrog sème les succès avec aisance et créativité depuis maintenant
près de six ans. Récemment, Syndicate a encore prouvé que Bullfrog faisait partie de la fine
couche de sucre glace qui recouvre le gâteau de l'industrie du jeu. Dans les mois qui viennent,
avec les titres étonnants que nous vous dévoilons dans ce reportage, Bullfrog risque bien de
prendre la place de la cerise qui domine ce même gâteau fourré aux disquettes et aux CD-ROM.
Syndicate Data Disk (prévu pour novembre 1993 - PC, Amiga)
Si vous ne possédez pas encore Syndicate,
que ce soit pour Amiga ou pour PC, vous êtes passé à côté de l'un des meilleurs jeux de ces dernières années.
Il est grand temps de combler ce vide. Ceux qui connaissent déjà le jeu savent comme il est réussi
et doivent s'éclater nuit et jour, depuis pas mal de temps maintenant.
Syndicate Data Disk
Et pourtant, ce n'est pas tout, Bullfrog nous a encore réservé une grosse surprise avec cette disquette
d'extension. Il ne s'agit pas uniquement de nouvelles missions ou de quelques petites améliorations,
Syndicate Data Disk permet maintenant de jouer à plusieurs simultanément : deux joueurs par un câble
null modem ou par modem, quatre joueurs par câbles séries ou parallèles, et jusqu'à huit joueurs en réseau
(cette dernière option n'étant disponible que sur PC). Imaginez alors la tournure que pourront prendre vos
parties, alors que vous vous déplacerez dans les rues effrayantes de Syndicate, à la recherche des agents,
dirigés cette fois par un joueur de chair et de sang. C'est éclatant, c'est du bonheur en bloc.
Trois nouvelles armes ont également été intégrées dans le jeu : le raid aérien qui vous permettra de
balayer une grande partie de la carte, l'option clonage avec laquelle vous prendrez l'apparence
de n'importe quel passant pour mieux vous approcher de vos ennemis, et enfin les grenades à main que
vous pourrez lancer par-dessus les bâtiments.
Magic Carpet (prévu pour l'été 1994 - PC, Mac, 3DO, CD32)
Je ne m'en suis pas encore remis, à peine sorti des locaux de Bullfrog, je commençais déjà à compter les
heures qui nous séparent de la sortie de Magic Carpet, l'été prochain. L'attente sera longue et douloureuse.
Extraordinairement animé, magnifique malgré le fait que les graphismes présentés ici ne sont pas
définitifs et qu'ils seront améliorés dans les mois qui viennent, Magic Carpet est une véritable leçon de
programmation. Nombreux sont maintenant les jeux à utiliser les techniques dites "à la Comanche", aucun
n'arrive à la cheville de Magic Carpet.
Magic Carpet
Les décors sont affichés en plein écran, pas dans une toute petite fenêtre minable. Montagnes, collines,
lacs et océans recouvrent la surface du monde que vous allez explorer. Le joueur est bien installé
sur un tapis volant, il fonce, il se déplace grâce à cet engin peu commun et survole les décors magnifiques
du jeu. L'effet de vitesse et de profondeur est saisissant, au loin le décor se perd dans la brume.
Les éléments situés au premier plan ne sont pas zoomés avec de gros pixels comme dans tous les autres jeux
du genre, tout reste fin, beau, magnifique.
Magic Carpet
Quand vous tournez sur votre magnifique tapis volant, ce n'est pas le joueur qui se penche, mais tout le
décor qui bascule, l'effet est encore plus saisissant ainsi. Mais ce n'est pas tout, les programmeurs de
Magic Carpet, déjà responsables de Populous et Powermonger, ont bien sûr mis des sprites animés dans tous
les sens : des personnages qui se déplacent sur les chemins, en dessous de vous, des dragons énormes qui
sortent de l'eau, qui jaillissent des cavernes et viennent vous attaquer. Et le programme ne ralentit pas,
les décors défilent toujours à grande vitesse, tandis qu'une poignée de dragons bondit dans tous les sens.
J'en pleurerai presque de bonheur, Magic Carpet est la réalisation ultime qui concrétise tous les espoirs
que l'on met dans ce genre de jeux depuis de longs mois. Magic Carpet est bien sûr un jeu d'arcade, votre
tapis volant est armé de plusieurs sorts, et vous prendrez un malin plaisir à tirer vos boules de feu sur
tous les ennemis qui traînent.
Magic Carpet
Mais il s'agit aussi d'un jeu d'aventure, avec un véritable scénario inspiré des "Contes des mille et une nuits".
Le joueur pourra descendre du tapis, entrer dans les cavernes ou dans les maisons. Oui, car en plus, il y a
des villes, vous aurez la joie de foncer dans les petites rues sur votre tapis volant. Afin de nous
achever définitivement, Peter Molyneux nous a annoncé que dans sa version finale, Magic Carpet permettra à
huit joueurs d'évoluer simultanément dans le même monde, chacun avec son ordinateur. Maintenant, laissez-moi
tranquille, je vais m'enfermer dans la cave de Joystick, je vais manger des graines et boire de l'eau
en attendant la sortie de Magic Carpet. Qui peut nous offrir quelque chose de plus impressionnant, à
part Bullfrog ?
Creation (prévu pour l'été 1994 - PC, MAc, 3DO, CD32)
Attendon, les graphismes que nous vous présentons ici sont loin, très loin de ce que proposera
la version finale de ce jeu ; il s'agit là d'une version de travail qui sert à étudier les mécanismes du jeu.
Creation marque clairement l'objectif de Bullfrog : réaliser des jeux toujours plus originaux et plus
pointus techniquement parlant. Après avoir vu Magic Carpet, on se demande comment il est encore possible
de faire mieux, et pourtant.
Creation
L'action de Creation a pour cadre le monde sous-marin cher aux poulpes, aux hippocampes et aux commandants
Cousteau. Le joueur est à la tête d'un centre de recherche, sous-marin donc, dans un futur non défini.
Les travaux du centre concernent la vie animale, l'évolution et les manipulations génétiques. Malheureusement,
d'autres centres se sont installés dans la même région, et plutôt que de vous affronter à la loyale en
parfaite émulation scientifique, ils se contentent de vous attaquer purement et simplement. Vous devrez
alors utiliser toutes vos connaissances de poissonnier d'élite pour contrôler et envoyer les bestioles
se battre contre vos adversaires. Vous ferez évoluer les poissons, les méduses, les poulpes, vous les
ferez muter pour qu'ils deviennent des machines de guerre à votre service.
Creation
Le joueur évolue dans un sous-marin futuriste de petite taille, il est littéralement plongé au milieu de
la faune aquatique qui réagit comme elle le ferait dans la réalité. Les poissons, selon leur race,
évoluent individuellement ou en bancs, et se déplacent de façon réaliste. Tout comme dans Magic Carpet,
les graphismes de Creation sont affichés en plein écran, et en 3D surfacée. Là aussi, il n'y a pas d'effet
de pixellisation, de zoom désagréable quand des objets ou des personnages sont tout près de l'avant-plan.
Creation
Pour l'instant, nous n'avons vu que très peu d'éléments de Creation, le jeu en est encore à l'état de concept.
Pourtant, ce qui nous a été présenté est déjà impressionnant, les animations sont rapides et fluides, et
les quelques graphismes, magnifiques ; la surface de l'eau se reflète sur le fond, tangue, et se balance
comme elle le ferait si vous y étiez véritablement plongé. Peter Molyneux a fait de la plongée sous-marine
cet été, il n'y aucun doute là-dessus. Nous reparlerons, bien sûr, dans quelques mois - quand le produit
sera plus avancé - de ce titre qui risque d'être tout à fait passionnant. Comme pour Magic Carpet, il sera
possible de jouer à plusieurs en réseau, chacun disposera de son propre centre de recherche, et devra affronter
les autres.
Theme Park (prévu pour novembre 1993 - PC, Amiga, CD32)
Theme Park s'adresse à ceux qui rêvent d'être à la place du patron d'Euro Disney, qui aimeraient
porter son costard, sa cravate, et gérer un parc d'attractions. Car, à la base, même s'il est doté
de graphismes colorés et d'animations amusantes, Theme Park est une simulation économique. On sent
la vengeance de Peter Molyneux, il réussira à l'imposer sa simulation, même s'il faut l'habiller pour
répondre aux exigences actuelles du public.
Au début du jeu, vous héritez d'une vaste somme d'argent qui vous tombe du ciel, des mains d'une grand-tante
pleine de bonnes intentions. Amoureuse des enfants, sa seule exigence est que vous utilisiez ce fric
pour construire un parc d'attractions, où les nains que nous avons tous été un jour, pourraient s'amuser
et se remplir de bonheur jusqu'à plus soif.
Theme Park
Votre société montée, les banques à vos côtés, carnet de comptes en mains, vous n'avez plus qu'à réaliser le
rêve de votre grand-tante, en construisant un parc d'attractions à côté duquel DisneyLand fera figure de
bac à sable d'un jardin public de banlieue. Utiliser Theme Park est d'une simplicité enfantine. A l'aide
de la souris et des icônes qui côtoient la fenêtre de jeu, vous tracez la composition de votre parc d'attractions.
Et je te mets un manège ici, et vas-y que je plante des arbres un peu partout pour que ce soit plus beau,
quelques boutiques, des marchands de hamburgers, des montagnes russes dans un coin, des petites allées pour
que les visiteurs puissent circuler librement... Et voilà votre parc prêt à accueillir les meutes d'enfants
en vacances.
Theme Park
Votre but est bien sûr de vous faire un maximum d'argent - n'oublions pas qu'il s'agit d'une simulation économique -,
et vous agissez donc sur toutes les données qui régissent votre parc : prix d'entrée, emprunts bancaires,
recrutement et gestion du personnel. Vous décidez également de la durée de chaque tour de manège, de sa
vitesse d'exécution, mais attention, il ne faut pas oublier que pour réussir, vous devez satisfaire le client,
sinon votre parc aura mauvaise réputation et sera déserté. En plus, vous êtes en compétition avec 15
autres parcs d'attractions dans le monde.
A la fin de chaque saison, l'ordinateur compte les bénéfices de chacun et affiche un classement par ordre
de réussite.
Si vous sauvegardez votre partie et que vous refilez la disquette à un pote qui joue à
Theme Park également, vous jouerez l'un contre l'autre, l'ordinateur tenant compte des actions de chaque
participant. Jusqu'à 15 joueurs peuvent s'affronter ainsi, en s'échangeant les disquettes. Dès que vous
aurez installé quelques attractions, les enfants commenceront à débarquer. Ils sont réellement affichés
à l'écran, vous les voyez cavaler dans tous les sens, monter dans les manèges, faire la queue pour entrer
dans un autre, le tout avec de superbes animations et des sprites détaillés et hauts en couleurs. Les
manèges sont, eux aussi, animés, bien sûr, et regarder la tronche des enfants qui flippent dans la navette
spatiale ou qui se fendent la poire devant le spectacle de cow-boys, est un véritable plaisir. Chaque enfant
a ses propres réactions quand il sort d'un manège, vous pouvez l'interroger à tout moment pour savoir ce
qu'il pense de votre parc d'attractions. S'il vous dit qu'il s'ennuie, qu'il a soif et qu'il a envie de
retourner voir sa mère, attendez-vous à plonger dans la banqueroute assez rapidement. Il faudra alors installer
de nouveaux manèges, monter une baraque de vente de rafraîchissements, et vous débrouiller pour que tous
ces sales mômes prennent du bon temps.
Theme Park
Theme Park est bourré de détails, la liste est longue, nous vous la réservons pour le test final que
nous publierons bientôt. Pas moins de 32 manèges sont disponibles, sans compter les divers baraquements
commerciaux, vous pouvez engager des gens pour qu'ils se déguisent en poulets, en poissons, et déambulent
dans les allées du parc pour amuser les enfants. Chaque élément de Theme Park est entièrement réglable.
Par exemple, c'est vous qui décidez du tracé des montagnes russes, vous dessinez le parcours directement
à l'écran, en cliquant, puis vous indiquez les montées, les descentes, avant de placer les boucles
et les grands virages. Theme Park est de loin le jeu le plus original prévu pour cette fin d'année, une
sorte de Sim Parc D'Attractions éclatant, où le joueur explose de rire toutes les deux minutes.
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