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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Bill Elliott's NASCAR Challenge
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - juin 1991)
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Depuis Indianapolis 500, on attendait
impatiemment la sortie de Mario Andretti's Racing Challenge. Surprise ! C'est Mirrorsoft qui étonne tout
le monde en éditant ce jeu américain, qui sans atteindre la perfection du jeu d'Electronic Arts, propose
quelques options plus sympathiques. Didier Latil, véritablement suspendu à son volant, a testé pour vous...
Derrière ce nom à rallonge se cache un jeu de course de voiture de type stock-car, plutôt réussi. Le circuit
est vu de l'intérieur de la voiture et aucune autre vue extérieure en temps réel n'est possible durant la
course, ce qui est un peu dommage. En revanche, un système vidéo vous permet de revoir un ralenti d'une
vingtaine de secondes à n'importe quel moment de la course. Dans ce cas, vous pouvez utiliser une des six
caméras présentes sur le circuit (vue de l'intérieur de la voiture, vue d'hélicoptère, vue de la tour,
vue de derrière la voiture...). Pour chacune de celles-ci, vous avez alors la possibilité de modifier
l'angle de vue (haut, bas, droite, gauche) et de faire un zoom (avant et arrière). La vue de la course
est bien sûr en 3D pour le circuit et la plupart des décors. Par contre, les voitures sont dessinées en
bitmap, ce qui est moins laid et plus réaliste que des voitures dessinées en 3D.
La course en elle-même se déroule sur un des huit circuits les plus célèbres des États-Unis. De difficulté
et de longueur variables, ils sont globalement assez difficiles, surtout celui de Sears Point, tortueux à
souhait. Vous avez le choix entre trois voitures quelque peu modifiées : une Ford Thunderbird, une Chevrolet
Lumina ou une Pontiac Grand Prix. Au premier abord, le nombre limité de voitures accessibles peu sembler
décevant, mais au final, il n'en est rien. En effet, avant chaque course, vous pouvez effectuer divers
réglages sur votre voiture pour améliorer ses performances et la préparer spécialement pour le circuit
sur lequel se déroule la course. Vous choisissez par exemple entre un moteur de qualification (plus puissant
mais moins résistant) et un moteur réglé pour la course (défini par une extraordinaire endurance).
Ensuite, vous sélectionnez la taille de vos pneus intérieurs (partie gauche de la voiture) et extérieurs. En effet,
pour la plupart des circuits, tous les virages sont à gauche. L'usure des pneus extérieurs (droits) est
donc largement supérieure. A vous de mettre des pneus plus larges sur la droite de votre voiture, mais
attention, dans ce cas la voiture tire à gauche. Très utile pour négocier les virages, cette tendance
devient gênante dans les lignes droites. Ensuite, vous pouvez définir la puissance motrice pour obtenir
une voiture plus rapide mais moins nerveuse, ou le contraire. Enfin, il ne vous reste plus qu'à régler
l'inclinaison de l'aileron arrière pour modifier la prise au vent et l'adhérence au sol de votre voiture.
Tous ces réglages sont essentiels, car ils influent énormément sur la conduite de votre bolide.
Ensuite, vous pouvez enfin vous essayer aux qualifications, puis à la course elle-même. Auparavant, vous devez
cependant choisir entre une boîte manuelle et une boîte automatique. De même, à vous de décider la longueur
de la course sur chaque circuit. Enfin, vous pouvez ou non choisir de tenir compte du réalisme des dommages,
auquel cas, il faut vraiment faire attention à ne pas abuser de vos pare-chocs. Il faut bien sûr s'arrêter
régulièrement au stand pour faire le plein d'essence, mais aussi pour réparer les dégâts.
Le réalisme de la course est assez poussé, et si vous restez derrière un autre concurrent, vous économiserez
votre carburant et profiterez de l'aspiration pour le dépasser.
Les courses sont réellement difficiles et il faut pas mal d'entraînement avant de comprendre exactement quels
sont les effets des modifications apportées sur votre voiture. Du moment que vous maîtrisez votre voiture
et que vous connaissez bien le circuit, le jeu devient vraiment sympathique à jouer.
Les autres concurrents sont compétents
et la moindre erreur peut être fatal. En fait, à grande vitesse, il faut plutôt éviter les chocs avec
les autres voitures, car votre propre bolide ne résiste pas longtemps à un tel traitement.
Assez rapide sur PC, l'animation devient vraiment mauvaise sur Amiga (genre 5 images par seconde),
même si le degré de détail des décors est assez faible.
Sur PC, la voiture répond bien à vos sollicitations, ce qui n'est malheureusement pas le cas sur Amiga.
Les bruits du moteur, des chocs et des dérapages contribuent
beaucoup à l'ambiance de la course, qui n'en devient que plus réaliste.
Bill Elliott's NASCAR Challenge est une simulation bien agréable sur PC, assez dure, mais suffisamment
originale pour laisser une très bonne impression. La version Amiga est plutôt ratée, avec une
animation trop lente, des graphismes pauvres et est, de plus, presqu'injouable.
Nom : Bill Elliott's NASCAR Challenge.
Développeurs : Distinctive Software.
Éditeur : Image Works.
Genre : jeu de course.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 4,5/10.
Les points forts :
- Réalisme assez poussé.
- Les réglages de la voiture.
- Le mode magnétoscope.
- Les bruitages qui contribuent à l'ambiance de la course.
Les points faibles :
- Animation lente.
- Le contrôle de la voiture.
- Une seule vue durant la course.
- Graphismes pauvres.
- Peu de voitures disponibles.
- Courses difficiles.
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