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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Battle Chess 2: Chinese Chess
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - septembre 1991)
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Après le succès de Battle Chess, il fallait
s'attendre à ce qu'Interplay renouvelle son exploit.
C'est donc chose faite avec ces échecs chinois. Contrairement à une idée répandue, il ne s'agit pas de l'habillage
façon tong de nos échecs à nous, Occidentaux. Les échecs chinois, qui existent réellement, disposent de règles précises et
totalement différentes des nôtres, mais qui se déroule toujours sur un terrain quadrillé. L'échiquier fait huit cases
sur neuf. A chaque extrémité, se faisant face, se trouve le Palais Impérial (zone spéciale de huit demi-cases) que
ni l'empereur ni les conseillers ne peuvent quitter. Les deux territoires sont divisés par une rivière qui limite les
déplacements des ministres. Les soldats franchissent bien sûr allègrement cette frontière.
Chaque joueur possède ainsi cinq pions (fantassins), deux canons, deux chars, deux conseillers, deux ministres,
deux chevaliers et un empereur.
Dans l'ensemble, le déplacement des pièces rappelle quelque peu celui des échecs occidentaux, bien que le
déplacement se fasse sur les lignes, et non pas sur les cases. Le programme
indique d'ailleurs les emplacements accessibles, ce qui facilite immensément l'apprentissage.
Les règles ne comportent aucune exception : il n'y a ni roque, ni prise en passant, ni promotion. Mais
le jeu a ses subtilités que je vous laisse le plaisir de découvrir.
Chaque action est une petite saynète pleine d'humour. On voit par exemple un char se transformer en dragon qui
crache du feu sur l'empereur. Lequel se cache derrière un grand bouclier et jette un sort. Le pauvre dragon est
aussitôt transformé en vermisseau qui gigote et que la royale semelle écrase ensuite rageusement. Ailleurs,
c'est une tour qui est transformée en boîte de pâté pour chien, ou bien un soldat désintégré dont l'armure
vide tombe en miettes. Les animations de Battle Chess 2 sont beaucoup plus longues que dans la première version
et incroyablement précises.
Comme mon prudent prédécesseur, je ne jugerai donc pas le jeu mais ce qu'on voit à l'écran. De toute façon,
les animations ralentissent tellement la partie que les joueurs sérieux devront reporter leur choix sur un
autre produit. Cela dit, il est possible de couper les scènes animées en cours de partie et surtout de
passer en 2D (avec des jetons en caractères latins ou en idéogrammes chinois).
De plus, la bande son est superbe : hennissement des chevaux, cris des soldats, tir des canons, ferraillage des armes,
explosions, etc. Le jeu en lui-même compte neuf niveaux et raffinement suprême, il dispose de
la possibilité de jouer sur deux ordinateurs reliés par modem ou par câble.
Diverses options permettent aussi de charger/sauvegarder une partie, de rejouer un coup, de demander conseil à
l'ordinateur. Vous pouvez enfin construire votre propre configuration de l'échiquier. Ceci permet de
placer les pièces comme bon vous semble, puis de jouer et de résoudre le cas de figure ainsi créé.
Ce n'est plus vraiment des échecs classiques, mais bien des échecs chinois, donc un jeu complètement différent.
A essayer avant de vous lancer dans un achat mais Battle Chess 2: Chinese Chess garde les qualités
intrinsèques de son ainé.
Nom : Battle Chess 2: Chinese Chess.
Développeurs : Silicon & Synapse.
Éditeur : Interplay.
Genre : jeu d'échec.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Des échecs chinois, une première sur micro-ordinateurs ?
- Graphiquement très réussi.
- Bande son superbe.
- Chaque action est une petite saynète pleine d'humour.
- Possibilité de jouer sur deux ordinateurs reliés.
- La création de configuration d'échiquer.
- Vue 2D ou 3D.
Les points faibles :
- Il faut un peu de temps pour assimiler les règles des échecs chinois.
- Les animations (facultatives) ralentissent trop la partie.
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