Obligement - L'Amiga au maximum

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Test d'Armour-Geddon 2: Codename Hellfire
(Article écrit par Jérôme Bonnet et extrait de Joystick - avril 1994)


Une touche de jeu de guerre, un soupçon de simulation, un brin de stratégie et une bonne dose d'arcade : voilà le retour d'Armour-Geddon !

Armour-Geddon 2: Codename Hellfire

Armour-Geddon est un jeu qui a connu un succès certain lors de sa sortie sur Amiga et Atari ST il y a quelques années, malgré quelques défauts liés principalement à une trop grande complexité, assortie d'un manque d'ergonomie certain. Fort de cette expérience, les programmeurs d'Armour-Geddon se sont remis au boulot d'arrache-pied, afin de corriger ces erreurs pour le second volet qui nous parvient enfin. Alors, mission accomplie ? Vous aimeriez le savoir, hein ? Impatiente jeunesse ! Puisque c'est comme ça, je ne vous livrerai mon impression qu'à la conclusion de ce test. Ça vous fera les pieds !

Les mutants attaquent !

Le scénario d'Armour-Geddon, second du nom, n'est pas des plus réjouissants : en 2083, la Terre a vécu, avec la dernière guerre nucléaire, 70 ans auparavant, sa plus terrible expérience. La quasi-totalité de la surface de la planète a été ravagée, et seuls les rares privilégiés disposant d'un abri souterrain ont pu se tirer indemnes de la catastrophe. Ces derniers se sont regroupés sous le nom d'Eden pour faire front à la menace que représentent les Irradiés de la surface. En effet, le satellite Hellfire, une terrible arme de destruction massive que tout le monde pensait détruit depuis longtemps, a été détecté il y a peu. S'il tombe entre les mains des dégénérés, ça pourrait être la fin de toute forme de vie sur notre planète.

Armour-Geddon 2: Codename Hellfire

Vous allez donc prendre le contrôle des forces militaires d'Eden, afin de construire un vaisseau spatial capable de ramener Hellfire sur votre territoire, et empêcher ainsi que se produise l'irréparable. Bref, rien de bien gai dans tout ça, comme le dit fièrement le manuel : "Ici règne la loi de Newton : seuls les plus forts survivent, tuez ou mourrez !" Soit dit en passant, peut-être serait-il bon de signaler à nos amis de Psygnosis qu'il s'agit là de la théorie de Darwin, ce bon Isaac Newton n'ayant inventé "que" la Loi de la gravitation universelle. A moins qu'il soit question là d'un monde impitoyable où les pommes agressent les pauvres gens endormis sous les arbres !

La guerre gonomique

Pour contrer les forces des Irradiés, vous disposez d'un arsenal impressionnant : pas moins de neuf véhicules et pour chacun d'eux, une palette d'armes tout aussi exhaustive. Seulement voilà, vous ne disposez, au départ, que de très peu de ces merveilles ; il vous faudra auparavant les mettre au point dans vos laboratoires de recherche. Chaque véhicule peut atteindre trois niveaux de technologie successifs, ce qui veut dire qu'il vous faudra les "inventer" à trois reprises ; autant dire qu'il s'écoulera bien du temps avant que vous n'ayez en votre possession, l'armement le plus sophistiqué.

Armour-Geddon 2: Codename Hellfire

Pour mener à bien ces recherches, vous comptez dans votre équipe 25 savants qui n'attendent plus que vos directives. Vous n'avez plus qu'à les affecter à diverses recherches, sachant que plus vous mettrez de monde sur un projet, et plus vite ce dernier sera mené à son terme. Mais ce n'est pas tout, car il vous faut ensuite produire ces unités nouvellement "découvertes", tâche qui nécessite de nombreuses matières premières ainsi qu'une usine pour les exploiter. C'est là qu'Armour-Geddon 2 entre de plain-pied dans la stratégie, car les ressources sont rares, et il va donc falloir capturer des mines et usines situées en territoire ennemi.

Enfin, vos entrepôts remplis de machines de destruction massive, vous pouvez prendre connaissance de votre première mission pour répartir ces dernières sur le terrain, directement depuis une carte d'état-major. En trois mots, place à l'action !

De la 3D un peu "vieillotte", mais très rapide

Tant que vous vous déplacez entre les différents écrans statiques tels que les laboratoires, usines et autres hangars, les graphismes du jeu sont assez beaux, très finement dessinés. Mais dès les premières sorties, on est un peu dubitatif quant à la réalisation d'Armour-Geddon 2. En effet, si les objets à l'écran sont assez détaillés et, dans l'ensemble, bien réussis, force est de constater qu'ils sont un peu rares. Certes, la Terre est censée être devenue un désert aride, mais enfin, on aurait aimé qu'un peu plus de bâtiments, fussent-ils en ruines, soient présents.

Mais attention, il y a une heureuse contrepartie : l'animation est très rapide ! Même sur un A500 de base, tout défile avec une grande fluidité pour le plus grand plaisir de vos yeux. Si vous êtes l'heureux possesseur d'un A1200, cela devient carrément génial, il n'y a qu'à effectuer quelques figures avec un avion de chasse pour s'en rendre compte.

Armour-Geddon 2: Codename Hellfire

Détail sympathique : le jeu gère les déplacements de six véhicules simultanément, une simple pression sur les touches de fonction vous permettant de passer librement de l'un à l'autre. Mais lorsque vous en contrôlez un, le reste est contrôlé par l'ordinateur qui est faible et incapable de répondre aux tirs lorsqu'il est attaqué.

Côté sonore, si la version bêta, dont nous disposions pour ce test, ne comportait encore aucune musique, les bruitages sont, eux, très chouettes. Selon le véhicule à bord duquel vous êtes embarqué, le bruit du moteur varie, et les diverses (et nombreuses) détonations sont plus vraies que nature. Mieux encore, ces derniers tiennent compte de la distance, et si vous êtes survolés par un avion, hélicoptère ou autre dirigeable, vous l'entendrez venir vers vous dans un crescendo, puis repartir en baissant doucement de volume.

Vous avez été sages ? Bien, il est maintenant temps de répondre à la question que vous vous posez depuis bien des lignes. Oui, Armour-Geddon 2 est réussi, il est mieux que le premier épisode mais fait davantage penser à une disquette d'extension qu'à un jeu nouveau. La grande qualité de son animation (surtout sur A1200), ainsi que son large choix d'actions à entreprendre, en font un jeu alliant à merveille amusement et durée de vie. C'est sûr, les graphismes ne sont pas en 3D-texturée-de-la-mort, l'ensemble fait un peu penser à l'ancêtre Falcon, mais il s'agit manifestement là d'un choix effectué par les géniteurs du programme pour préserver une jouabilité optimale. Pour ma part, je souscris également à ce choix.

Nom : Armour-Geddon II: Codename Hellfire.
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu d'action/stratégie.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 8/10.

Les points forts :

- Le programme comporte plus de 15 000 objets différents, placés sur un territoire qui, ramené à nos proportions, ferait plus de 112 589 km2 !
- C'est très rapide, et encore plus fluide.
- Invention des armes, production, stratégie tactique, et tir évolué en 3D : on ne peut pas dire qu'Armour-Geddon sombre dans la monotonie.

Les points faibles :

- C'est tout de même un peu dépouillé au niveau des décors, non ?
- Davantage une disquette d'extension qu'un jeu nouveau.
- Une prise en main qui peut rebuter.


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