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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Presse : AmigaWorld Tech Journal
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'Amiga News - février 1992)
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Cela fait maintenant dix mois que notre confrère AmigaWorld a scindé sa parution en deux : une dédiée aux articles
d'intérêt général et l'autre exclusivement réservée à la partie programmation de l'Amiga, sous tous ses aspects.
C'est une formule que Commodore Revue expérimente depuis quelque temps déjà avec succès avec
l'Amiga News Tech
et il était logique qu'AmigaWorld en vienne à cette solution à son tour.
La raison en est simple : l'Amiga est un ordinateur tellement éclectique que son côté programmation mérite
à lui seul une revue entière ; de par son architecture multitâche tout d'abord et ensuite par la multitude de
langages qui permettent son exploitation. Bien entendu, la sortie du système 2.0 n'a fait qu'ajouter à
cette demande et c'est ce qui a donné naissance à AmigaWorld Tech Journal.
Numéros 1 et 5 de l'AmigaWorld Tech Journal
Premier coup d'oeil
Première remarque : l'AWTJ est une revue étoffée à l'apparence très professionnelle, loin de l'aspect austère
du défunt Transactor ou de l'ANT (ce qui n'empêche nullement ce dernier d'être excellent). L'aspect esthétique
des revues techniques est moins important que pour les revues d'intérêt général car les lecteurs sont
beaucoup plus intéressés par le fond que par la forme. Ce fond doit d'ailleurs pouvoir servir de référence et
il est important de pouvoir stocker les différents numéros facilement.
L'AWTJ propose une solution élégante : il est vendu perforé de façon à pouvoir aisément être inséré et consulté
à partir d'un classeur. Il ne manque qu'un index pour se constituer une source inépuisable de sources et de conseils.
Un volume d'articles qui force le respect...
Le numéro que j'ai feuilleté pour vous est le numéro cinq (mois de décembre 1991) et compte soixante-quatre
pages dont huit et demie de publicité, ce qui représente un taux inférieur à celui d'Amiga News (est-ce possible ? :-)).
La parution est pour le moment bimestrielle mais il est déjà question de la rendre mensuelle. Notez également
que chaque numéro est livré avec sa disquette d'accompagnement. Les pages de la revue ne sont donc pas
encombrées de listings interminables que vous seriez bien en peine de reproduire sur votre clavier.
Les articles figurent également sur la disquette sous forme ASCII, ainsi que des bibliothèques et des pilotes
inédits pour imprimantes.
...et des noms illustres pour les signer
Qui écrit dans l'AWTJ ? C'est là en fait le point fort de cette revue car les auteurs des articles
sont des programmeurs émérites qui ont une maîtrise parfaite de l'Amiga. Soit parce qu'ils travaillent
pour Commodore (membres du CATS, le Commodore Applications and Technical Support) soit parce qu'ils
ont programmé des applications qui ont fait date dans l'histoire de l'Amiga (SAS C, AmigaVision, Digi-Paint,
etc.).
Quelques noms illustres : Andy Finkel, Éric Giguère, David Joiner, Willy Langeveld, R.J. Mical, Bryce
Nesbitt, Carolyn Scheppner, Leo Schwab, Steve Tibbett, John Toebes, etc.
Au sommaire
Voyons maintenant le programme de ce numéro de décembre 1991. On trouve tout d'abord un article sur
l'architecture du 68040, qui est passée au peigne fin et comparée avec celle du 68030 afin d'en mesurer
la différence. Le seul autre article consacré au matériel disserte sur le standard de musique MIDI et
donne des explications et des schémas sur son fonctionnement. Tout le reste ne parle que programmation.
Programmation générale, tout d'abord, avec des conseils inestimables sur le débogage des programmes donnés
par Carolyn Scheppner, membre du CATS. Elle parle dans ces pages des deux utilitaires du domaine public
devenus la référence dans ce domaine que sont Enforcer et Mungwall. Si vous ne vous êtes pas procuré ces deux
programmes et que vous avez l'intention de développer sérieusement, n'attendez pas une minute de plus !
De plus en plus de commanditaires demandent à ce que les applications qui leur sont livrées passent avec succès
les tests imposés par ces deux "cerbères".
Enforcer a besoin d'une MMU (Memory Management Unit) pour fonctionner, unité que l'on trouve sur les 68030 et
sur la plupart des 68020, et se charge de reporter tout accès illégal à la mémoire : écrasement d'une adresse
en zone basse, déréférençage d'un pointeur nul, etc. Le diagnostic est envoyé au port série et l'utilisation
d'un terminal auxiliaire est recommandée mais un simple modem et un émulateur de terminal genre VLT
font l'affaire (même si un modem à 1200 bauds a parfois quelques difficultés à suivre le rythme d'Enforcer).
Mungwall est d'une conception un peu plus primitive et permet de tester la validité des allocations/déallocations
mémoire (le successeur de memlib pour ceux qui l'ont utilisé en son temps).
L'optimisation de programmes assembleur est abordée par Jamie Purdon, l'auteur de Digi-Paint. Il donne certains
de ses trucs pour améliorer la vitesse des boucles en choisissant judicieusement les instructions, déroulant
les boucles, etc.
Toujours dans le cadre "programmation générale", vous apprendrez également ce que sont les programmes purs
et réentrants et comment en créer avec le compilateur SAS/C.
Le système 2.0 est très largement à l'honneur avec pas moins de trois articles à son sujet. J'ai particulièrement
apprécié celui de John Toebes à propos des "Tags". D'abord parce que ceux-ci sont très soigneusement expliqués
mais également parce que John Toebes sait ne pas s'égarer sur des sujets uniquement didactiques et explique
également pourquoi Commodore a choisi d'introduire ces Tags dans la nouvelle version de son système.
Je vous donne la substantifique moelle de cet article : les Tags sont la nouvelle manière d'initialiser des
structures lors de l'appel de fonctions de bibliothèques. L'énorme avantage par rapport à la méthode pré-2.0
est que les structures n'apparaissent pas explicitement dans ces initialisations : ce sont les fonctions
des Tags qui servent d'interface entre l'utilisateur et ces structures. L'avantage est immédiat : on gagne
ainsi un niveau d'abstraction et Commodore a désormais tout loisir de modifier (et d'agrandir) ses structures
sans avoir à réécrire les applications existantes, problème qui a été rencontré lors du passage en 2.0.
A part ça, les deux autres articles évoquent respectivement la nouvelle graphics.library (il s'agit à la fois
d'une description et d'un cours de programmation des nouveaux modes).
La part accordée au C est majoritaire mais les autres langages n'en sont pas ignorés pour autant.
Abonnements : The AmigaWorld Tech Journal, PO Box 802, 80 Elm Street, Peterborought, NH 03458 USA.
Canada : 79,95 $ (includes GST).
Pour l'étranger : 84,95 $.
Pour l'étranger par avion : 99,95 $.
Nom : AmigaWorld Tech Journal.
Éditeur : TechMedia Publishing/IDG.
Genre : revue technique sur l'Amiga.
Date : 1991.
Prix : 79,95 à 99,95 $.
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