Obligement - L'Amiga au maximum

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Point de vue : Les difficultés de livraison de l'Amiga 4000
(Article écrit par Rainer Benda et extrait de www.rbenda.de - juillet 2000)


Rainer Benda fut un employé de Commodore Allemagne à Francfort-sur-le-Main de 1989 à fin septembre 1993. C'est un spécialiste du matériel Amiga.

Note : traduction par David Brunet.

Les difficultés de livraison de l'A4000 étaient-elles liées à la chute de Commodore ? (question d'Andreas Machnitzke)

Il faut rappeler qu'à l'époque du C65 et de l'Amiga 600 (qui aurait dû s'appeler A300), Commodore n'était pas encore en mesure de présenter une machine avec le jeu de puces AA (renommé AGA peu avant sa sortie). Une réunion de développeurs eut lieu à Francfort. Il s'agissait de réunions auxquelles les développeurs enregistrés de logiciels et de matériels pouvaient participer afin d'obtenir des informations ou généralement pour exprimer leurs points de vue sur les événements Amiga, sur les demandes concernant l'assistance technique aux développeurs, etc.

J'ai moi-même participé à deux ou trois de ces réunions qui avaient lieu à Francfort (il y en avait aussi en dehors de l'Allemagne). En fait, ce n'était pas tout à fait mon travail. Ce jour-là, mes collègues de l'ESCO (European Support & Coordination Office, un service de Commodore) étaient présents, ainsi qu'Uwe Trebbien (assistance technique aux développeurs) et moi-même. C'était en 1991.

Commodore avait alors planifié, en interne, l'A300 (avant qu'il ne soit renommé A600), l'A300+ (plus tard appelé A600HD), ainsi que deux variantes de l'A1000+.

Ceux qui pensent que l'A1000+ était ici la continuation du développement de l'A1000 se trompent. L'Amiga 1000+ devait être lancé sur le marché en version ECS et AA, en tant que modèle économique.

produits Amiga
Les Amiga prévus par Commodore pour 1992

Cet ordinateur devait être logé dans un boîtier ultra-plat (genre boîte à pizza), et pas dans un boîtier "d'ordinateur dans un clavier" comme pour les A500/A600/A1200. Il n'y avait pas de réelle possibilité de mise à jour, car ce boîtier avait une hauteur très limitée. Les cartes Zorro ne pouvaient pas y être insérées. Le boîtier n'avait de la place que pour le lecteur de disquette, le disque dur et éventuellement une carte accélératrice. Nous n'avons jamais vu d'A1000+ fonctionnels, et nous n'avons jamais eu d'autres détails techniques. Seuls quelques boîtiers en métal et quelques façades avant furent montrées à Francfort.

boîtier A1000+
Boîtier de l'A1000+

Lors de la réunion, les développeurs demandèrent quand est-ce que l'on pouvait s'attendre à de nouvelles machines plus puissantes. L'ESCO répondit que cela prendrait encore au moins douze mois et que le lancement commercial des nouvelles machines serait un grand succès. La direction envisageait de lancer une autre machine ECS avec un processeur plus rapide, davantage de mémoire, etc. afin de réduire le temps d'attente jusqu'à l'ordinateur AA (il s'agissait alors de l'A1000+, en version ECS). Cela fut communiqué aux participants, mais pas de manière explicite.

La déception fut grande car on pensait que Commodore avait déjà une longueur d'avance. Cela donna lieu à une discussion assez animée et la question du sens d'une autre machine ECS fut posée. L'ESCO tenta de dissiper les doutes en proposant un vote, qui serait ensuite soumis à la direction. Il convenait de savoir si une machine ECS était toujours souhaitée ou non.

Le vote eut lieu et il en est ressorti que l'on préférait avoir une autre machine ECS plutôt que d'attendre au moins douze mois avant d'en avoir une nouvelle.

Et puis vint ma déclaration. J'avais formulé une objection : seul du temps et des capacités supplémentaires seraient perdus avec le développement et la distribution d'une nouvelle machine ECS. Commodore, à mon avis, n'utiliserait pas de personnel supplémentaire sur le développement de l'AA et nous pourrions attendre très longtemps avant d'avoir un Amiga vraiment nouveau. De plus, une décision en faveur d'une autre machine ECS n'aurait été considérée comme un argument contre l'AA que si nous avions dit à Commodore USA que nous pourrions survivre encore douze mois sans nouvelle technologie.

J'étais préoccupé par le développement autour du C65. On avait mis sur ce projet huit personnes qui auraient pu mieux investir leur créativité dans l'Amiga. Et j'étais convaincu qu'il en serait de même avec l'AA. Mes collègues de l'ESCO essayèrent de me convaincre du contraire, mais ils ne réussirent pas. Au contraire, les développeurs présents demandèrent un nouveau vote. Le résultat fut cette fois que Commodore devait mieux utiliser son temps pour l'AA et ne mette pas une autre machine ECS sur le marché.

Je dois dire que je fus satisfait car la note interne de cette réunion disparue. L'A1000+ fut abandonné et nous avons attendu douze mois. Les mois passèrent et, au bout du compte, les prototypes de machines AA arrivèrent en Allemagne.

Ces prototypes avaient l'air moche, le boîtier était marron, la façade avant était noire, mais ils fonctionnaient comme ils étaient censés le faire. Malheureusement, Commodore USA disposait d'une personne en qui ils avaient confiance. Il s'agissait de Bill Sydnes, un responsable qui avait dit que l'IDE était plus grand, plus beau et meilleur que le SCSI...

C'est à cause de lui que nous n'avons pas de SCSI en standard sur l'A4000, mais de l'IDE, et aussi un boîtier de bureau dont personne n'était vraiment satisfait. La principale raison en était le coût. J'avais toujours eu l'impression avec Commodore que le développement de l'AA fut lancé sans grand désir. L'ordinateur AA était livré dans un boîtier de PC, avec un port IDE et tout était fabriqué en technologie SMD. J'avais proposé plusieurs fois de mettre les puces CIA 8520 sur un support, mais cela ne fut pas retenu. Au début, on m'avait indiqué qu'il faudrait changer la disposition de la carte et que ce n'était plus faisable, puis on m'a ensuite dit que c'était à cause des coûts... nos revendeurs devaient gagner quelque chose (par exemple en réparations). Bref, les puces CIA devaient rester soudées.

Commodore voulut dans un premier temps lancer sur le marché l'A4000 en quatre variantes. Avec les processeurs 68020 et 68030 (si vous regardez la carte processeur 68030 de l'A4000 de Commodore, vous y trouverez les anciens noms des prototypes A4000), avec 1 ou 2 Mo de mémoire en fonction du jeu de puces ECS/AA.

Les A4000 d'entrée de gamme devaient alors s'appeler A2200/A2400, mais heureusement, ils n'ont pas été commercialisés.

L'A4000 fut livré (du moins quand il fut possible de le livrer !) avec la version 09 de la puce Super Buster qui s'occupait de la gestion du DMA. Les douze mois étaient déjà passés depuis longtemps. Mais son fonctionnement n'était, jusque-là, pas si critique car il n'y avait pas de cartes Zorro III. Malheureusement, le magazine Amiga Plus obtint une de ces machines pour test et Ottmar Röhrig (alors éditeur chez Amiga Plus) écrivit dans le dernier paragraphe de son article qu'avec la version 09 du Buster, les cartes Zorro III ne fonctionnaient pas en DMA, mais que Commodore disposait d'une version 11 fonctionnelle. C'était mauvais pour nous car, et c'était compréhensible, les utilisateurs qui avaient déjà acheté l'A4000 voulaient aussi le Buster 11.

Nous avons alors traité les "plaintes" des utilisateurs et envoyé le Buster dès qu'il fut disponible.

Ce test coûta de l'argent à Commodore. Le deuxième problème fut que la puce Buster, au début, était soudée à la carte mère, et il fallait retourner les A4000 à l'atelier pour faire le changement. Plus tard, les A4000 eurent un Buster sur support.

L'A4000 n'a pas sauvé Commodore. La société aurait pu faire plus, mais cela coûtait beaucoup plus cher et Commodore ne put vendre suffisamment d'A4000. Et puis il y eut la mauvaise publicité sur le Buster, qui déstabilisa de nombreux clients quant à savoir s'ils devaient acheter ou non un A4000. À mes yeux, l'AA était important, car de nombreux développeurs de logiciels pouvaient porter leurs jeux PC avec 256 couleurs sur Amiga sans avoir à se limiter à l'ECS et ses 32 couleurs (ou passer par le HAM).

Malheureusement, Commodore n'expérimenta plus l'AAA, même si Dave Haynie disposait de prototypes fonctionnels. L'A4000T était une belle machine, mais elle non plus n'était pas dépourvue d'erreurs, et elle était aussi trop chère. Elle n'a pas atteint son marché ciblé.

En tant que service oeuvrant pour les développeurs, nous transmettions toujours "nos" idées sur l'Amiga à notre direction, toujours dans l'espoir qu'ils nous écouteraient, malheureusement en vain.

Des éléments comme le RTG (Retargetable Graphics), l'affichage 24 bits, l'audio 16 bits et d'autres ne fonctionnèrent tout simplement pas. Ce fut aussi une raison pour laquelle j'appelais les magazines Amiga et leurs lecteurs à formuler leurs désirs, dans l'espoir que quelqu'un les entende, que ce soit Commodore, Escom/Amiga Technologies ou Gateway 2000. Mais selon moi, ceci n'arrivera jamais car, jusqu'à présent, aucune des têtes dirigeantes n'a compris "l'Amiga".

Outre l'incapacité de Commodore à être vraiment "innovant", la société fut tout simplement surestimée de l'intérieur et aussi de l'extérieur. A l'extérieur, on avait toujours l'impression que Commodore avait des millions d'employés dans d'innombrables pays et qu'il suffisait de claquer des doigts pour obtenir un produit. Commodore ne fut jamais comme cela. Je préférerais plutôt la classer dans la catégorie des "constructeurs de consoles", avec du développement expérimental dans le but d'en tirer rapidement du profit.

Question de Holger Lubitz (directeur de la publication d'Amiga Plus)

Question à propos du test de l'Amiga 4000 par Amiga Plus.

C'est un peu trompeur. Ottmar travaillait toujours pour Amiga Plus, mais je venais de le muter sur la rubrique graphisme et vidéo. J'ai réalisé le test avec Mick Hohmann (il a fait la partie sur les logiciels, j'ai fait celle sur le matériel) et il réussit à l'obtenir d'une manière ou d'une autre grâce à Uwe. Au début, nous l'avions soumis à un strict accord de non-divulgation, mais avec l'espoir qu'il pourrait être bientôt retiré.

Le communiqué est arrivé environ une demi-journée avant la date d'impression. Amiga Plus avait mis toutes ces informations en suspens et donc elles pouvaient encore apparaître dans le magazine. Nous étions les premiers à tester la machine. Nous avions vraiment les meilleures intentions, je n'ai donc pas démoli l'A4000, malgré tous les désagréments. J'ai simplement classé cette machine dans le milieu de gamme, là où le prix fait des compromis inévitables. Son prix, par rapport aux cartes accélératrices 68040 précédentes, était adapté. Je n'ai pas mentionné le problème du DMA, parce qu'il n'y avait pas de cartes Zorro III à l'époque, et nous ne savions pas quelle révision de Super Buster allait être livrée avec les A4000 des revendeurs. Les boîtiers avec la façade noire disposaient tous d'un Super Buster 07. J'avais écrit que les projets de réseau LAN et de DSP étaient "souhaitables", nous tenions ces informations du salon DevCon, mais les dirigeants de Commodore ne voulaient pas livrer ce matériel à ESCO.

Ottmar Röhrig n'a testé la machine qu'un mois plus tard pour le magazine c't (Computer Technik), je l'ai apportée moi-même à Hambourg.

Amiga Plus disposait de bons rédacteurs mais d'une mauvaise gérance à cette époque. Brandi est resté alors que René, Claus et Joerg sont partis.

Je me suis porté volontaire un peu plus tard. La rédaction a dû soudainement faire face à tout ce que nous avions auparavant réussi à bien gérer. Je pourrais en parler mais cela irait trop loin.

Mon commentaire

Je crois me souvenir assez bien que c'est Ottmar Röhrig qui a "signé" le test. Wolfgang Trompetter était, à l'époque, très en colère que les "problèmes" du Buster aient été signalés dans le dernier paragraphe. Cependant, je ne peux pas le garantir, car je n'ai plus le numéro, ce test a très bien pu être publié dans Amiga Magazine ou une autre revue.

Courriel de Ralph Schmidt (développeur Amiga)

Il y a quelques problèmes avec votre nouvel article. :-)

L'Amiga Developer Meeting eut lieu en mai 1992 (j'étais également présent).

En ce qui concerne le vote... il était effrayant de voir qu'il y ait des personnes issues de la scène des développeurs Amiga plaidant encore pour un successeur ECS et non AA de l'Amiga 2000.

J'étais strictement contre l'ECS. De plus, là, je ne me souviens plus très bien d'un A1000+, mais seulement d'un "successeur" de l'A2000. Je crois que l'A2200 a été mentionné ici. L'A2400 devait alors être le nom de l'A4000. La carte fille A3640 de l'A4000 vient de l'A2200.

En outre, on n'a pas du tout vu la gravité de la situation du marché des jeux vidéo. Je me souviens encore parfaitement comment Hirsch & Wolf a nié l'évolution inquiétante du marché du jeu. Le marché Amiga n'est pas seulement tombé aux oubliettes à cause de la "stupidité" de la direction de Commodore. La "scène" Amiga, c'est-à-dire, les revendeurs, les pseudo-développeurs et développeurs professionnels ne voulaient pas voir la réalité en face.

Concernant l'A4000.

Il est arrivé fin septembre 1992... donc pas douze mois plus tard. Le bogue avec le Buster 09 (le Buster 11 en a probablement plus) est apparu en novembre 1992, en raison du développement de la carte contrôleur SCSI-2 Fastlane de Phase 5. Ce bogue a été nié, ignoré, banalisé et minimisé pendant des mois. Puis, tout à coup, la carte SCSI de Commodore, l'A4091, a été présentée de manière surprenante au DevCon en février 1993 et il a été dit qu'elle ne fonctionnerait qu'avec un nouveau Buster. Au DevCon, des Buster révision 10 ont été distribués à Phase 5, qui malheureusement ne put faire fonctionner le port Zorro III que pendant 30 minutes (probablement à cause d'un problème de chaleur).

Si je me souviens bien, l'A4091 avec son Buster révision 11 est arrivée en mai 1993, mais elle avait encore de gros bogues. Le projet de DSP pour l'A3000+ est mort vers février 1992, si je ne me trompe pas. Et concernant le AAA, il est mort en décembre 1993, après quoi un projet d'affichage SVGA/RTG a été lancé pour quelques mois.

Mon commentaire

Compte tenu du temps écoulé (tout cela me trotte dans la tête depuis très longtemps), j'ai essayé de me concentrer sur les points les plus importants.

Que l'A4000 soit arrivé onze ou treize mois plus tard, je ne pense pas que ce soit d'une importance cruciale. :-)

L'A1000+ dans son boîtier ultra-plat n'était probablement même pas un sujet pour le DevCon, car il était totalement secret. Même nous, nous ne devions rien savoir à son sujet, et le fait d'être au courant de son existence fut une exception.

En ce qui concerne le Buster, il a été bien utile, même s'il n'est pas exempt de bogues comme la révision 11. Dans mes souvenirs, Dave Haynie voulait/devait faire une révision 12, mais cela ne s'est pas produit.

Question de Chris Classen

Est-ce que l'A3000 s'est mal vendu à cause de l'A4000 (tout le monde semblait attendre l'A4000) ?

Ma réponse

Les Amiga 3000 et 3000T devaient satisfaire aux exigences semi-professionnelles, et le prix de vente fut fixé en conséquence. L'A3000T coûtait plus de 10 000 DM à son lancement. Au cours des six premiers mois, son prix est descendu à moins de 8 000 DM. Difficile de le vendre quand vous n'avez pas trouvé les clients cibles. Le prix était "professionnel" mais pas l'assistance de Commodore. Bien sûr, ils ne se sont pas bien vendus. Je ne pouvais pas envoyer une entreprise chez un revendeur Amiga si elle avait besoin d'aide, et il n'y avait pas non plus de véritable service d'assistance chez Commodore. L'A3000T fut plutôt une tentative d'obtenir de l'argent d'un bon produit, sans se préoccuper de "l'après", comme souvent. De plus, un A3000T coûte environ deux fois plus cher qu'un A3000 de bureau. Le seul fait de le doter d'une tour et de lui offrir plus d'espace n'était pas très incitatif pour les éventuels clients.

La situation de l'A3000 n'était pas différente. Il intégrait un désentrelaceur... Vous deviez donc expliquer clairement au client pourquoi vous en aviez besoin. Tous les acquéreurs de ces machines n'avaient pas tous un Amiga, et ils se demandaient à quoi cette puce servait. Les gens de l'observatoire de Hambourg étaient par exemple des utilisateurs d'A3000UX (Unix). Il était encore possible de s'occuper d'eux (et d'autres), mais toute dépense supplémentaire était vraiment ingérable pour Commodore.

L'A4000 n'a rien à voir dans les ventes de l'A3000/A3000T.

Commentaire de Sven Drieling

Une dernière remarque sur le Buster défectueux est présente dans le test de la carte graphique Rainbow III dans Amiga Plus de mai 1993 (test de Ottmar Röhrig) :

"Il y avait quelques erreurs dans la puce Buster et sur la carte processeur des premiers A4000 livrés, ce qui rend l'utilisation des cartes Zorro III dans ces ordinateurs presque impossible."

En lisant cette page de votre histoire sur Commodore, j'ai pu me souvenir de ce test, mais je ne l'avais pas imputé à un test de carte graphique. Je pense que cette information sur le Buster défectueux est mentionnée plus clairement ailleurs, mais je n'ai rien trouvé.

(...)

Ma réponse

Merci pour votre commentaire (j'avais moi-même des doutes) :-)


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