Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Comparatif : YAM contre SimpleMail
(Article écrit par Mahendra Tallur- février 2004)
|
|
YAM 2.4 contre SimpleMail 0.20 : la lutte finale
Comme tout amigaïste et morphosien qui se respecte, ma grande passion, c'est de
lire mes courriels. Eh oui, ça, ma machine sait peu ou prou bien le faire (enfin
pas seulement hein ;-). Cependant, la diversité et la complexité de l'offre
logicielle disponible constitue un casse-tête infernal. En effet, les deux
principaux rivaux, le sempiternel YAM et l'outsider, SimpleMail, se livrent une
lutte acharnée pour le pouvoir total. Pour tenter d'y voir plus clair, je me
suis isolé pendant 6 mois dans une grotte, ai cessé de me raser, ne
m'alimentant plus que de vers, racines et excréments, pour trouver une réponse
à la question existentielle ultime de tout amigaïste : boudiou, lequel qu'il
est plus mieux ?
Voici donc un petit catalogue fait maison, 100% bio, qui ne se prétend pas
exhaustif, des principaux avantages et inconvénients de chaque logiciel de
gestion de courriels (pour ne pas dire mailer). Toutes les fonctionnalités ne
sont évidemment pas décrites, mais les différences principales qui m'ont
marqué, en tant qu'individu, mais avant tout qu'être humain.
Performances
La différence la plus flagrante se situe au niveau de la réactivité globale des
deux concurrents. En effet, seul SimpleMail a plusieurs unités d'exécution (multithread). L'interface de
YAM a par conséquent tendance à se figer pendant de plus ou moins longs laps de
temps, en particulier pendant le rapatriement des nouveaux messages, ce qui
peut s'avérer extrêmement exaspérant quand on reçoit beaucoup de messages via
un serveur lent.
Les deux programmes souffrent d'une certaine lenteur, au niveau de l'affichage
d'un message contenant d'imposantes pièces jointes. SimpleMail est
particulièrement lent au chargement lorsque la liste des messages est longue.
La configuration de test étant un Pegasos G3/600 avec MorphOS 1.4 et JIT activé, il
faut attendre quelques secondes pour afficher une base de données de quelques
milliers de messages. Une fois chargée, pas de problème heureusement.
Là intervient le critère suivant de comparaison entre YAM et SimpleMail : seul
YAM est disponible en version native PowerPC, en l'occurrence MorphOS.
Gestion des contacts
Dans ce domaine, YAM marque des points. Rappel des dates d'anniversaires,
téléchargement automatique des photos des contacts d'un serveur commun, cache
mémorisant un certain nombre d'adresses électroniques non disponibles dans le carnet
d'adresses. Des petites fonctionnalités "bonus" de ci de là, loin d'être
indispensables, mais dont SimpleMail est dépourvu. A l'avantage de SimpleMail
cependant, on pourra noter la possibilité de définir un nombre illimité
d'adresses électroniques pour un même contact.
Récupération des courriels
Du bon et du mauvais de chaque côté.
On peut naturellement exhorter, sous peine de sévices, les gestionnaires de courriels de ramener
les nouveaux messages automatiquement, toutes les quelques minutes. Si dans les
deux cas, diverses options de notification sont présentes, il est ennuyeux que
SimpleMail persiste à vouloir passer au premier plan quelques instant une
fenêtre précisant l'action en cours de vérification des boîtes aux lettres.
Détail pratique, seul YAM affiche des informations paramétrables sur les boîtes
aux lettres dans le champ texte de son AppIcon.
Lors du rapatriement des nouveaux messages, il est possible au sein de l'un
comme de l'autre des logiciels de sélectionner les messages à télécharger -
pour effacer par exemple les courriels indésirables contenant des gros attachements
à l'avance... Dans la version actuelle de SimpleMail, cette fonctionnalité est
"bridée" (disons boguée :) et on ne voit que la taille des messages, pas leur
expéditeur/sujet.
|
|
L'interface de YAM |
L'interface de SimpleMail |
SimpleMail a cependant un atout secret, qui vient juste d'être dévoilé dans sa
dernière version : un outil statistique de détection des spams (courriels
indésirables). Toutefois, il ne faut pas compter obtenir de résultats
convaincants immédiatement : une phase d'apprentissage, fastidieuse, est
requise - il faut indiquer à SimpleMail quels messages sont des spams mais
aussi lesquels n'en sont pas. Sinon, par défaut, tout est détecté comme spam
(et il faut alors tout sélectionner et forcer en "ham", le contraire de "spam") !
Saisie des courriels
Pas de différences fondamentales à ce niveau, à part un nombre globalement
moins important de petites fonctionnalités supplémentaires dans SimpleMail, de
par sa jeunesse ; on peut citer notamment la compression automatique
optionnelle des attachements en lha, la sélection de la priorité du message, etc.
Cependant, un bogue dans le dernier YAM rend pénible la sélection d'un
destinataire à la fois présent dans le cache et dans le répertoire, et il est
plus aisé de choisir son adresse d'envoi avec SimpleMail - utile dans le cas
d'envoi à des listes de diffusion - ou encore d'éditer des courriels de plusieurs parties
(plusieurs sections de texte éditées dans SimpleMail même).
Visualisation des courriels
Ici, c'est le match nul. Si SimpleMail a l'avantage de présenter plus
clairement les attachements (avec un système d'onglets), et d'afficher
directement les courriels HTML et images sans script ni visualisateur externe un peu
lourds, il est incapable, contrairement à YAM, d'interpréter les types de
fichiers (MIMETypes) et d'associer ainsi un visualisateur spécifique à chaque
type de données - ce qui sauverait un temps précieux à la réception du moindre
document PDF, fichier musical, etc.
Stabilité, bogues gênants
Nul n'est parfait malheureusement dans ce domaine. Si YAM est souvent accusé de
causer des destructions de partitions, et se fige fréquemment, SimpleMail quant
à lui souffre d'importants bogues dans son système de filtres. Il bloque en effet
souvent la machine lors de la définition de filtres (si on ne remplit pas
tous les champs d'office), ou l'application de filtres de plus d'un critère.
Au niveau des petits bogues énervants, on notera par exemple le fait que fermer
un message en cours de saisie dans SimpleMail le mette automatiquement sans
prévenir dans le dossier des messages à envoyer, ce qui peut en fait à la fois
être utile (préserver des brouillons de messages inachevés) et énervant
(accumulation fréquente, à son insu, de nombreux messages vides).
Filtres et autres fonctionnalités
Ici encore, c'est le match nul. Si YAM dispose d'options de filtrage plus
complètes (plus de critères, plus d'actions possibles), il est limité à 100
filtres. Cette même première remarque s'applique également à l'outil de
recherche, limité dans SimpleMail aux champs principaux. Dans le cadre de
listes de diffusion, on se rend rapidement compte du faux multicompte de YAM qui fera
qu'un message envoyé avec un bon champ expéditeur sera refusé par certaines
listes, problème qui ne survient pas dans SimpleMail - d'ailleurs seul ce
dernier permet de définir un serveur sortant par adresse électronique.
Enfin, en vrac, notons des petits manques "idiots" dans SimpleMail au niveau de
l'interface principale, la non-colorisation du texte des dossiers contenant des
nouveaux messages, et l'absence d'une fonction de sélection de l'intégralité
des messages.
Conclusion
Le choix n'a décidément rien de trivial. Chaque logiciel a de gros avantages
par rapport à l'autre - ou plutôt, de grosses tares. Cependant, si vous
considérez que la stabilité et la réactivité prévalent, c'est clairement
SimpleMail le grand gagnant. Compte tenu de la jeunesse de ce dernier, on peut
espérer qu'il dépassera rapidement YAM, dont l'évolution est particulièrement
lente depuis son passage en code source ouvert...
Soutenez le travail d'Obligement
|
|
|