Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Wordworth 6
(Article écrit par Dominique Bonin et extrait d'Amiga News - février 1997)


Un traitement de texte en français ?

Ça faisait bien longtemps... Les derniers parus dataient de 1993 : il s'agissait de ProWrite 3.3.2 et de Final Copy II. Il y a bien eu la version 3.0a de Wordworth en 1994, quelques semaines avant le dépôt de bilan de MAD (regrettée société importatrice française à qui nous devions également l'inoubliable Excellence!), mais seuls quelques utilisateurs français ont eu droit à une mise à jour...

Wordworth 6, de la société britannique Digita International, francisé par les soins de FDS, comble un bien grand vide dans la bureautique.

Contenu

Sept disquettes sont livrées dans le paquetage : quatre pour l'installation du programme et de ses modules, trois qui mettent à votre disposition 50 polices Agfa Intellifont Compugraphic (polices vectorielles)... Faut-il préciser que l'installation se fait grâce à l'utilitaire "Installer" de feu Commodore ? A noter qu'il vous est demandé, entre autres, si vous désirez utiliser les polices de votre répertoire Fonts:. Une option conseillée si votre répertoire contient des polices vectorielles.

De gros besoins ?

Wordworth 6 n'est théoriquement pas très gourmand en ressource : seulement un minimum de 3 Mo de mémoire et un disque dur. En cas d'absence de disque dur, il est possible de travailler avec un deuxième lecteur de disquette. Mais de nos jours, travailler sans disque dur, c'est vraiment la galère...

Le microprocesseur 68000, présent en standard dans les Amiga 2000, 500, 500+ et 600. est théoriquement suffisant pour oeuvrer avec Wordworth 6. Mais le minimum recommandé est le 68020 (A1200 de base). Quelques chiffres pour vous convaincre ? Le programme se charge en 26 secondes sur un 68000, 15 secondes sur un 68020. 3 secondes sur un 68060. Le document exemple "Michelangelo" apparaît complètement à l'écran en 22 secondes avec un 68000. 12 secondes avec un 68020 et 3 secondes avec un 68060.

Par contre, possesseurs d'un OS inférieur à 2.04, passez votre chemin ou changez de système d'exploitation (ce qui est préférable de nos jours).

Que voit-on à l'écran ?

Wordworth 6 Depuis la version 3, l'interface n'a pas vraiment changé. L'inspiration d'Ami Pro 3 de Lotus -devenu depuis Word Pro 96- est toujours aussi claire. Sous la barre des menus, le ruban propose le réglage de la police, sa taille et son style, l'alignement, l'interlignage et les tabulations. Digita a cependant ajouté des icônes pour des nouvelles fonctions apparues à la version 5 : petite majuscule, pipette magique, puces, indentation, retrait gauche et droite...

Les règles horizontales et verticales auraient gagné à être revues pour une meilleure lisibilité de la graduation, à l'image de Word 6 ou Word 95. La barre d'icônes est toujours paramétrable à loisirs et se place au choix à gauche, à droite, en haut, en bas ou sous forme de palette flottante. Rien à envier de ce côté à Word 6.

Un bandeau en bas de la fenêtre vous indique les coordonnées du curseur, le numéro de colonne et de page courantes, l'activation ou non du pavé numérique et du mode "insertion" (le texte que vous tapez remplace progressivement les caractères qui se trouvent à sa droite au lieu de s'intercaler). Enfin, tout en bas, à la gauche de l'ascenseur, des gadgets permettent de choisir la valeur du zoom et de naviguer dans les différentes pages. Un petit bogue malheureusement pour le gadget zoom : en choisissant "caler à la page" ou "caler à la largeur", vous obtenez un affichage de 25% -très petit-. Mieux vaut utiliser le menu "vue/zoom" : les commandes citées affichent la bonne valeur. Ce bogue est malheureusement présent depuis la version 3 et n'a toujours pas été supprimé.

En France, les utilisateurs possèdent généralement soit la version française de Wordworth 2 AGA -achetée séparément ou par l'intermédiaire du paquet "Dynamite Desktop" - soit Wordworth 4 SE en anglais livré avec le paquet "Amiga Magic". Un historique des améliorations apportées au fil des versions s'impose pour comprendre l'évolution de Wordworth jusqu'à sa dernière mouture.

Wordworth 6

Wordworth 6

De Wordworth 2 AGA à Wordworth 4 SE

La première étape est la version 3. Le changement le plus visible est la nouvelle interface qui s'inspire, comme nous l'avons souligné plus haut, de Lotus Ami Pro 3. Le programme prend ainsi une indéniable dimension professionnelle. C'est du tout bon. Le logiciel gère désormais les polices Adobe Type 1 et les polices TrueType -répandues sur les PC et les Mac-, mais uniquement si vous possédez un 68020 au minimum. Tout en conservant l'utilisation des polices bitmaps Amiga (à fuir néanmoins), les polices internes des imprimantes (inégalables pour une vitesse d'impression ultra-rapide, surtout si vous avez une petite configuration Amiga + imprimante) et bien sûr les polices Agfa Intellifont Compugraphic. La gestion de toutes ces polices est grandement améliorée, avec un choix de crénage (espace entre certaines paires de lettres) et de valeur d'interlettrage précise (espace entre chaque lettré).

Wordworth 6

Wordworth 6

Les possibilités d'insertion (symboles, date, heures, numéro de page, compteur de page) sont augmentées, avec notamment l'insertion de notes de fins de documents et de signets, luxe qu'était seul à se permettre Excellence!. A noter que le choix de la date et de l'heure peut se faire parmi plusieurs formats dont le format français (oui, oui, oui, Bruce). Les modèles de documents (templates en jargon Wordworth, mais que vous connaissez peut-être ailleurs sous les termes de gabarits, de documents-types ou de maquettes) font leur apparition, tout comme l'insertion de phrases-types (fonction "Bibliothèque"). La correction automatique corrige... automatiquement (!) les fautes de frappe que vous avez mémorisées (transformer "ters" en "très", par exemple). La nouvelle fonction "glisser/déplacer" (vous sélectionnez du texte et vous le déplacez dans votre feuille à la souris) est une alternative intéressante au classique couper/copier/coller.

Wordworth 6

L'aide en ligne est désormais au format AmigaGuide et apparaît en appuyant sur "Help". L'AmigaGuide, c'est bien, mais il lui manque tout de même les possibilités de recherche à partir d'un mot, comme sur l'aide disponible sous Windows...

L'impression est impeccable bien sûr grâce aux polices vectorielles Agfa Intellifont et aux nombreux pilotes que propose Wordworth. Les quatre fonctions les plus importantes sont bien sûr l'intégration d'outils de dessin vectoriel (droites, carrés, cercles, ellipses), le cadre texte qui crée des pavés de textes avec cadres et filets, le module "effets texte" qui propose un choix d'effets préréglés (rotation, ombres, spirales, dégradés...) et le module tableau qui pour la première fois permet la construction de tableaux dans un traitement de texte Amiga (enfin, première fois, ce n'est pas tout à fait exact car KindWords 2 le permettait grâce à sa police symbole. mais c'était peu intuitif).

La version 4SE n'apporte pas de changements significatifs, mais améliore la qualité du travail. La vitesse de traitement est ainsi grandement révisée, l'impression au format paysage est maintenant opérationnelle, les images vectorielles EPS sont gérées. ARexx arrive également. A noter qu'en raison de son aspect SE (édition spéciale, c'est-à-dire allégée, donc limitée), cette version ne gère pas les notes de fin de document, les index et les tables de matières, se contente d'importer de l'ASCII et de l'IFF... La mise à niveau en version plus complète -la 4- est alors uniquement disponible auprès de Digita International.

Et Wordworth 5 ?

La version 5 est sorti en début d'année 1996. Elle conforte les lignes directrices prises par Digita International, et ajoute également quelques nouveautés bien agréables. La version française, quant à elle, voit le jour à la fin de l'année 1996 grâce aux efforts de FDS. Cette version est marquée du signe de nombreuses améliorations dont profite bien sûr Wordworth 6.

La règle connaît les changements énoncés plus haut, avec l'apparition des nouvelles icônes. La gestion des polices est nettement plus précise : il est possible de paramétrer la chasse de la police -largeur- entre 25% et 400%. Le degré d'inclinaison des lettres est à choisir entre -45° à +45°. L'arrivée de la fonction "petite capitale" est à saluer, ainsi que le paramétrage plus précis de la taille des indices et des exposants. Les feuilles de style font leur entrée. Ce concept développé à l'origine par Microsoft Word, est un élément incontournable dans un traitement de texte moderne. Avec Wordworth, leur création est très aisée et complète : vous attribuez un nom, vous entrez tous vos réglages concernant la police, le formatage de vos paragraphes et la pose d'éventuelles tabulations, vous enregistrez et votre style est créé.

Wordworth 6

L'application des styles à partir de la palette "style" est simple : vous double-cliquez sur le nom du style dans la palette et hop, le paragraphe sélectionné est formaté selon les réglages enregistrés. Les habitués de Word 6, Word 95 ou de programmes de PAO sur PC ou Mac risquent d'être surpris. En effet, on clique généralement une seule fois sur le nom du style pour que celui-ci soit appliqué. Avec Wordworth, il faut bien penser à cliquer deux fois. Intuitivement, il est vrai, on a tendance à ne cliquer qu'une fois... Pour un formatage rapide des paragraphes, la pipette magique est irremplaçable : vous activez l'icône, vous cliquez quelque part dans un paragraphe pour sélectionner sa mise en page et ensuite vous cliquez dans le paragraphe choisi pour appliquer le formatage enregistré.

Les commandes classiques et incontoumables couper/copier/coller gèrent maintenant le presse-papler Amiga. Tiens, puisqu'on parle de copier et de coller, on aurait bien aimé un pique-notes genre Word, même si ce n'est qu'une fonction mineure...

L'insertion de points puce est également bienvenue. Vous savez, ce petit caractère genre * ou ° en début de paragraphe. Un clic sur l'icône approprié dans le ruban au-dessus de la règle, et vos paragraphes sont décalés sur la droite avec un point puce en début de paragraphe. Simple, mais très utile. Les notes peuvent désormais apparaître au choix en bas de la page (enfin) ou à la fin du document. Si la gestion des tableaux n'est pas modifiée -et c'est dommage-, par contre, il est possible d'importer des feuilles de calcul de TurboCalc 3.5 et de les transformer en tableaux Wordworth.

Les magiciens arrivent...

Ce sont des scripts à base de macrocommandes ARexx qui vous permettent d'automatiser certaines tâches, comme la réalisation d'une facture, d'une télécopie. Le libellé est par contre resté en anglais dans la version 5 (mais pas pour Wordworth 6, merci FDS). Vous pouvez bien sûr créer vos propres scripts : à cet effet, de nouvelles commandes ARexx sont implémentées. L'impression bénéficie de quelques améliorations notables, telles que le téléchargement des polices pour les imprimantes laser HP Laserjet 4 ou 5 et l'impression en tâche de fond. Cette option ne manquera pas de vous plaire puisque, grâce à elle, vous continuez l'édition ou la modification de votre document pendant que vous imprimez. Attention tout de même : un minimum de 6 Mo de mémoire est recommandé.

Limiter la vitesse ?

Sur routes, peut-être. Sur micro-ordinateur, elle est très prisée et les responsables de Digita l'ont compris. Wordworth 5 est plus rapide dans le traitement du texte. A vous aussi d'augmenter les performances à l'aide d'une carte accélératrice.

Les filtres d'importation de texte ont un petit nouveau : un filtre Final Copy/Final Writer... Histoire de récupérer les documents réalisés par l'éternel concurrent. Sont toujours présents les filtres WordPerfect (version MS-DOS), WordStar (version MS-DOS également), Word 5 (version MS-DOS), Microsoft Works (version Windows) et RTF. Ces filtres sont opérationnels et vous permettent d'importer/exporter facilement sur des plates-formes PC sans perte importante du formatage.

Un regret

Aucun filtre n'est prévu pour ouvrir des documents réalisés avec d'anciens traitements de texte (ProWrite, KindWords, Excellence!). Ces logiciels sont peut-être dépassés -quoique, Excellence! est... excellent dans l'édition précise de texte, même s'il est nul en fonctions graphiques- mais certains anciens amigaïstes ont parfois besoin de relire d'anciens documents...

Les filtres d'importation d'image sont variés

IFF, TIF, GIF, PCX, BMP. Pas de JPEG. Une petite remarque sur le filtre TIF : il a refusé d'importer des images TIF sauvegardées sur PC et Mac...

Wordworth 6 : le bilan

Soyons clairs : il n'y a pas de révolution avec cette nouvelle version. Un simple changement en version 5.5 aurait amplement suffi. La vitesse d'abord a été optimisée. Ce n'est pas flagrant avec un 68000, ça le devient avec un 68060. Les magiciens sont enfin en français et leur nombre a été augmenté (20). Il ne faut pas oublier de les charger en activant l'option "charger" de la boîte de dialogue "magiciens".

De nouvelles commandes ARexx arrivent qui correspondent notamment aux nouvelles caractéristiques. Vous pouvez protéger votre document par mot de passe. Si vous n'entrez pas le mot de passe à l'ouverture du document, l'accès vous en est refusé. Gadget inutile ou fonction importante, tout dépend de vous... Le dictionnaire orthographique présent est toujours le même depuis la version 2.0, mais est toujours moins efficace que le Proximity/Hachette Linguibase disponible à l'époque avec Final Copy 2. La césure n'est pas très performante et laisse parfois la dernière syllabe muette d'un mot en début de ligne (ex : artifi-ce). L'algorithme est-il adapté à la langue française ?

Le filtre RTF est plus complet et vous garantit un haut niveau de transfert entre différentes applications. Dommage que les filtres pour les anciens traitements de texte Amiga ne soient toujours pas présents, ainsi que pour des logiciels actuels sur d'autres plates-formes (Word 95, WordPro 96, etc.). Cependant, le filtre RTF est une solution pour contourner le problème. Par contre, vous allez apprécier l'apparition de nouveaux outils de dessin : polygone, polygone régulier, courbe de Bézier et tracé à mains libres. De quoi mettre un peu de couleurs dans vos documents (voir exemples). La nouveauté la plus importante est peut-être bien l'option "filigraner". Jusqu'à la version 5, il était impossible de superposer un objet dessiné (cercle, carré...) et de le mettre en arrière-plan sur du texte tapé dans la zone d'édition du texte. Le dessin recouvrait toujours le texte. La seule solution était de superposer votre forme géométrique à du texte entré dans un cadre texte, puis de lancer la commande "déplacer en arrière". La commande "filigraner" permet tout simplement de mettre des formes géométriques en arrière-plan. Efficace et pratique.

Certains bogues ont été corrigés : quelques effets texte qui plantaient la machine jusqu'à la version 5 sont désormais totalement opérationnels. Pas de correction par contre pour le bogue du zoom (voir début de l'article) et le filtre TIF est toujours aussi inefficace. Un regret également : le module "tableaux". Certes, cette fonction est pratique pour construire les tableaux, mais elle manque de souplesse pour paramétrer le nombre de colonnes, de rangées, les dimensions du tableau et les options graphiques (filets, remplissage). Word 6 et Word 95 restent dans ce domaine inégalés et Digita devrait sérieusement s'en inspirer.

Nous ne repréciserons pas les fonctions présentes depuis les versions 1 ou 2 du programme : le chercher/remplacer avec un grand choix d'options, la réalisation d'index et de tables des matières, la sauvegarde automatique, le publipostage avec un choix important de formats, le travail multidocument, le dictionnaire des synonymes (en français), les statistiques sur le document, la synthèse vocale (si vous avez installé les éléments nécessaires) mais toujours avec l'accent "british", etc.

Wordworth 6

Wordworth 6 : le prix

Là, c'est la grande bonne nouvelle ! FDS a fixé le prix de vente de Wordworth 6 à 490 FF, avec le manuel français imprimé de la version 5 en cadeau. Cadeau ? Et oui, car Digita, en Grande-Bretagne a succombé à cette grande mode qui sévit actuellement dans le milieu informatique et sur toutes les plates-formes et qui consiste à ne plus distribuer de manuels papier ! Regrettable, regrettable, cette tendance. Il faut dire que les grandes maisons d'édition (Microsoft en tête) ont créé leur département "édition" : il faut bien vendre les bouquins qu'elles sortent... et faire un peu plus de profit (n'est-ce pas, M. Bill Gates ?).

Deuxième cadeau que vous offre FDS : 290 FF le logiciel si vous faîtes une mise à jour à partir d'une ancienne version de Wordworth ou même d'un tout autre traitement de texte Amiga. Contactez FDS pour les modalités de la mise à jour.

Qu'attendre d'une nouvelle version de Wordworth ?

D'abord, il serait bon de créer deux versions de ce traitement de texte : Wordworth 6 (et plus tard 7) pour les petites configurations, Wordworth Pro (97 pour être au goût du jour) pour les configurations plus musclées (disque dur + processeur supérieur ou égal au 68030 + mémoire supérieure ou égal à 8 Mo.

Bref, une version qui pourrait proposer un maximum de fonctions complexes sans se préoccuper de pouvoir fonctionner sur des configurations plus modestes. Dans la liste des caractéristiques souhaitées. on pourrait citer :
  • La refonte du module "tableau".
  • La gestion d'un plus grand nombre de formats d'importation.
  • Une fonction d'encadrement liée au paragraphe (filets et trames).
  • Un correcteur grammatical.
  • Une création automatique d'étiquettes et d'enveloppes.
  • Une fonction lettrine automatisée.
  • Un module "effets de texte" plus complet offrant un grand choix de combinaisons.
  • Des assistants pour simplifier le travail.
En attendant une future version, bouder cette mouture serait une erreur. Wordworth 6 en français et à 490 FF est incontestablement une réussite qu'il ne faut surtout pas laisser passer. Obligatoire. Nous ne pouvons que féliciter FDS pour la rapidité de la francisation et sa qualité. C'est vous ensuite, par vos souhaits et vos remarques, qui pourrez faire de la prochaine version de Wordworth un traitement de texte plus puissant et qui répondra mieux à vos attentes.

Conclusion

Alors, Wordworth 6 supporte-t-il la comparaison avec Microsoft Word ? Oui et non. Si vous recherchez du 100% Word. ce n'est pas encore ça. Et la sortie de Word 97 va encore creuser l'écart. Et pourtant la majorité des fonctions importantes de ces traitements de texte est présente. Certes, chez Microsoft, la gestion des tableaux est un modèle de convivialité et de précision réunis, le module "WordArt" propose un nombre d'effets de texte supérieur, le module d'édition d'équation est apprécié pour la composition de textes scientifiques, la réalisation de lettrines est simpliflée, l'annulation et le rétablissement des commandes est plus souple, les possibilités de formatage de paragraphes sont plus grandes (filets et trames directement llés au paragraphe)... Mais on arrive au même résultat avec les outils de Wordworth 6 et un peu d'astuce.

Sur le prix, les produits Microsoft sont battus à plate couture (Word Pro 96 de Lotus fait un effort avec une mise à jour concurrentielle à 990 FF HT). Chaque possesseur d'Amiga se doit -ne serait-ce que par son soutien à Digita et à FDS- d'acquérir ce traitement de texte français. Le logiciel est stable et puissant. Un nombre important de ventes en France garantirait la sortie de la prochaine version en français, et ferait même réfléchir les éditeurs qui délaissent les utilisateurs francophones (SoftWood, Nova Design...). Un autre point sur lequel Wordworth 6 n'a pas à rougir : sa vitesse.

Quelques chiffres pour comparer :
  • Chargement de Word 6 : 35 s (486 DX 66 MHZ, 8 Mo de mémoire), 10 s (Pentium 75, 8 Mo de mémoire), 8 s (Pentium 100, 16 Mo de mémoire).
  • Ouverture du document "Michelangelo" : 22 s (486 DX66 MHZ, 8 Mo), 4 s (Pentium 75, 8 Mo), 3 s (Pentium 100, 16 Mo).
Wordworth s'en tire honorablement avec un 68020, et encore mieux avec un 68060. Même ses prestations avec un 68000 à 7 MHz sont corrects face au tandem Word 6/PC 486 66 MHz.

Nom : Wordworth 6.
Éditeur : Digita International.
Genre : traitement de texte.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 3 Mo de mémoire, un disque dur ou un second lecteur de disquette, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : 490 FF.


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