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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Wordworth 5
(Article écrit par Eric Laffont et extrait d'Amiga News - avril 1996)
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Digita International nous offre une nouvelle mouture de leur fameux traitement de texte Wordworth en version 5. Outre un
certain nombre de nouveautés, il est livré avec un grand nombre de polices, ce qui fait toujours plaisir. Certains problèmes
des versions précédentes semblent avoir été corrigés. Le tout est accéléré pour le plus grand bien des utilisateurs d'Amiga
1200 de base pour qui une version SE (Special Edition) est disponible.
Le paquetage
Difficile de parler de ce paquetage vu la quantité d'astuces et de fonctions complexes et complètes qu'il comprend. Les
sept disquettes d'installation s'installent via l'Installer de (feu) Commodore sans le moindre problème. Très peu de demandes
à l'utilisateur même en "expert mode". Tout est copié dans le répertoire "Wordworth5" et les assignations du programme se
trouvent dans l'icône (.info) du programme. Cette façon de procéder est vraiment parfaite et devrait être employée par tous
les programmes dans l'avenir, ce qui allégerait considérablement nos startup-sequence et autres user-startup. Côté documentation,
Digita fournit de très bonnes documentations en général avec leurs produits. Ici aussi donc, 258 pages toutes en couleurs et
en images (mais en anglais) permettant pas à pas de découvrir le logiciel. En tant qu'utilisateur de Wordworth, il est
possible de dresser le portrait de cette mise à jour du programme.
Les nouveautés
Comme l'annonce le communiqué de presse, le seul concurrent valable de Wordworth est en fait Final Writer. Une des nouveautés
consiste par ailleurs en un filtre d'importation des documents de Final Writer ; utile pour ceux qui désireraient changer de
logiciel. Certaines options de Final Writer n'existent pas encore dans cette version 5 de Wordworth tels que la correction
grammaticale et les effets graphiques poussés (rotation de boîtes...). Néanmoins, une quantité de fonctions sont présentes
dans Wordworth 5 et non dans Final Writer.
Parmi les nouveautés qui apparaissent le plus fréquemment, il y a avant tout l'utilisation du presse-papiers de l'Amiga. Ainsi
Wordworth 5 est bien plus compatible avec le système. Une autre nouveauté est qu'il est désormais possible d'utiliser toute
la panoplie des polices de caractères existantes sur Amiga avec Wordworth 5. Le logiciel installe une série de 50 polices
vectorielles (intelligifonts) mais est capable d'utiliser les Agfa Compugraphic, Adobe PostScript, TrueTypes, sans oublier
les Agfa math et surtout les polices bitmap de l'Amiga. L'utilisation des polices bitmap (tiroir Fonts: du système) était un
manque évident des versions précédentes. De plus, Wordworth 5 sait travailler avec les polices résidentes de l'imprimante
utilisée, ce qui accélère énormément l'impression. Ceci nous amène à parler de l'impression. Même en utilisant les polices
bitmap, la qualité est parfaite. Toujours un peu lente sur un 1200 de base mais grandement accélérée si l'imprimante possède
des polices résidentes que l'on utilise. Le graphisme est très bien rendu et une nouveauté de cette version 5 réside aussi
dans le fait qu'elle est capable de gérer les images 24 bits, de les afficher et de les imprimer très proprement. Une gestion
du PostScript est aussi présente. On peut soit imprimer un fichier PostScript, soit le sauver pour l'imprimer ultérieurement,
ou l'importer ailleurs. J'ai aussi apprécié la gestion de l'impression en tâche de fond.
Wordworth 5 permet de continuer à travailler sur un document pendant une impression en utilisant une sorte de spouleur interne.
L'utilisation de cette option est très souple et ne ralentit en rien le travail. Bien entendu, la rapidité du travail en multitâche
est totalement dépendante de la machine utilisée. Wordworth 5 devient un véritable outil de PAO : les effets spéciaux de texte
et d'images sont saisissants, comparables à ce que peut donner par exemple Professional Draw. Les inclinaisons, rotations,
spirales, concentriques, ressort, ombres, et des quantité d'autres, laissent une marge de création digne d'un très bon logiciel
de PAO. Il va sans dire que le multicolonnage est disponible. On peut penser que tout ceci va ressembler à une usine à gaz de
type Word 6, mais non ! C'est toujours un produit Amiga qui peut fonctionner sur des petites machines et la puissance des fonctions
ne nécessite pas des mégas.
Démarrage
A l'écran, pas de changement, tout semble identique aux précédentes versions. C'est en consultant les menus que l'on découvre
certains ajouts, mais c'est surtout dans les boîtes de dialogue que cela s'est étoffé. Pratiquement toutes les boîtes possèdent
des nouveautés ou plutôt des facilités supplémentaires. Wordworth 5 gère aussi directement la carte graphique Picasso et en
général toutes les autres qui fonctionneraient sous CyberGraphX. Pour ma part, je tourne avec une Retina Z3 sous RetinaEmu 2.5
(émulation Workbench 4, 8, 16 et 24 bits) pour laquelle Wordworth 5 a parfaitement reconnu et la résolution, et la profondeur
des plans (même en 24 bits).
Ici, donc, pas de problème d'adaptation, quelle que soit la carte graphique utilisée. Comme pour les versions précédentes, le
plus de Wordworth 5 réside aussi sur sa facilité à programmer sa barre de gadgets. Toutes les options contenues dans les menus
peuvent apparaître à l'écran sous forme graphique dans cette barre. Ainsi, chacun peut avoir une version de Wordworth 5
totalement adaptée à sa façon de travailler. On trouvera aussi un port ARexx qui regroupera les 150 commandes principales de
Wordworth 5 et ainsi permettra soit de créer des scripts indépendants, soit des scripts utilisables par le "wizard" (magicien) de Wordworth
5. Cette nouvelle fonction va permettre, via le port ARexx, de créer des macros au programme. Les magiciens fournis en standard
sont assez impressionnants. Très facilement on crée des pages de fax de grande qualité, des pages de mémo, mais il y a encore
mieux.
Les magiciens incorporés dans Wordworth 5 permettent aussi de créer de véritables pages HTML ! Pour ceux qui ne pratiquent
pas Internet, cela ne signifie pas grand-chose. Ce magicien est en fait un créateur de pages ASCII au format des pages Web
d'Internet. Une fois vos pages créées et sauvées, elles sont lisibles par Mosaic ou Netscape. Tous les liens entre les sons,
images, textes sont directement faits dans Wordworth 5 ! Ce n'est pas tout ; un magicien permet aussi de créer et gérer son
courriel au format des courriers électroniques standard (encore de l'Internet). On peut aussi créer ses propres magiciens,
vous vous en seriez douté.
Une aide en ligne et surtout une aide dirigée seront présentes. Cette option ne fonctionnait pas complètement dans la version
que j'ai eue mais Digita nous assure quelle est (ou sera) disponible dans la version commercialisée en mars. Une autre fonction
intéressante et que j'utilise souvent, est la sauvegarde automatique. On peut désormais programmer (en minutes) une sauvegarde
régulière de son travail. Toutes les x minutes, le document sera sauvé. Ainsi, finies les pertes dues aux plantages parce que
vous avez travaillé en multitâche avec un programme un peu sale ou qu'une micro coupure EDF vous a surpris.
Wordworth 5 est bien évidemment compatible avec tous les produits Digita. On peut donc importer directement les tableaux de
TurboCalc. Wordworth 5 créera directement une sorte de tableau dans le texte possédant toutes les facilités d'une boîte.
Les fichiers de Organiser, Datastore, et Personal Paint sont utilisables sous Wordworth 5 et ce, même en utilisant le
presse-papiers de l'Amiga.
Il ne faudrait pas que j'oublie la fonction qui sauve : le "undo" (annuler) et la fonction qui peut rendre des services :
le "redo" (refaire).
Concluons
Beaucoup d'autres facilités de travail sont (ou seront) présentes dans Wordworth 5. En attendant la version définitive et
commercialisée quand vous lirez ces lignes, cette version 5 (bêta 2) m'a bien séduit. Les nouvelles fonctionnalités concernant
les polices, l'impression et la manipulation de texte, la facilité d'utilisation, le fait qu'il tourne sur un 1200 de base
(2 Mo sans disque dur) et bien d'autres, font certainement de Wordworth 5 le logiciel de traitement de texte de l'Amiga.
J'espère que l'éditeur anglais Digita n'oubliera pas ses amis français en proposant un dictionnaire et une localisation en
français. Il serait dommage de ne pas pouvoir profiter des facilités du correcteur syntaxique.
Final Writer 4
Comme les gens de Digita comparent souvent Wordworth 5 à Final Writer 4, il convient de vérifier leurs dires. J'ai donc essayé Final
Writer 4 Lite.
L'écran de départ ressemble énormément à celui de Wordworth lorsque l'on place sa barre de gadgets sur le côté gauche.
Manifestement quelqu'un a copié !
L'accès à Final Writer 4 est assez simple et ne nécessite pas vraiment la lecture de la documentation. Les boîtes de sélection
sont assez semblables dans leur contenu à celles de Wordworth 5. Cependant, elles sont moins complètes pour certaines d'entre
elles. Difficile de tester la version "Lite" que j'avais entre les mains tant elle plantait. Final Writer 4 ne veut pas
fonctionner avec mon MagicMenu et certains de mes DP et correctifs du système alors que Wordworth 5 s'en accommode très bien.
Il faudra essayer une version complète et définitive de Final Writer pour se faire une meilleure idée. Globalement, et en
creusant un peu, il en sort que Wordworth 5 est plus performant et complet.
Il manipule bien mieux tout ce qui est polices de caractères, effets spéciaux sur le texte et les images couleur. Il est quand
même plus lent que Final Writer 4. Ceci pourrait être un peu pénalisant pour les machines à base de 68020 à 14 MHz.
Final Writer 4 semble plus rapide et moins gourmand en mémoire. C'est quand même à vérifier sur la version complète. J'ai bien
aimé la présentation de Final Writer 4 : les pages sont gérées comme des documents d'une base de données. Le réglage des
préférences est pratiquement identique au point de vue de la présentation à Netscape 2.0 ! C'est assez amusant.
Ce n'est pas facile de choisir entre l'un ou l'autre. De toute façon, Wordworth 5 est plus puissant et complet que Final Writer 4
dans bien des parties. Moi j'ai choisi, à vous de voir si vous pouvez essayer les deux.
Nom : Wordworth 5.
Auteur : Digita International.
Genre : traitement de texte.
Date : 1996.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 2 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68040+, 8 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
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