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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Woodys World
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - juin 1993)
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Avant de se lancer dans l'édition "normale", par distributeurs et magasins interposés,
les programmeurs de Vision Software ont fait leurs preuves dans le monde du partagiciel.
Woodys World est donc leur premier produit commercial, et même s'il ne fait pas preuve
d'une grande originalité, l'influence Mario est indéniable, le jeu a le mérite d'être
très efficace et bien programmé.
Que les grandes sociétés qui traînent dans le milieu depuis une éternité se méfient, elles
ont été nombreuses à tenter de réaliser ce genre de titres avec beaucoup moins de classe
que Vision Software.
Enfilez votre panoplie de sauveur de royaume
Le héros du jeu, Woody, est l'un des plus grands sportifs du pays. Depuis maintenant un mois,
Woody ne tient plus en place, la grande compétition olympique annuelle qui oppose tous les
athlètes de la région va bientôt avoir lieu. Gloire et richesse attendent les vainqueurs, ce
qui a largement de quoi motiver n'importe quel individu, quel qu'il soit. Manque de pot, les
forces du mal ont justement choisi cette période pour envahir le royaume. Dans ces conditions,
il n'est pas question que la compétition ait lieu, il faudra d'abord délivrer le pays des envahisseurs.
C'est, bien sûr, Woody qui a été choisi par le roi pour partir lutter contre les grands méchants.
Il a remis à notre héros une carte du royaume où sont répertoriés six châteaux, ainsi que
toutes les îles et les différentes régions qui faisaient le charme du monde de Woody. Les forces du mal,
pour installer leur nouveau règne, ont dérobé le cristal magique jusqu'alors gardien de la paix
du royaume. Woody devra donc parcourir les terres de long en large, passer dans chaque caverne,
dans chaque château. D'après le roi, un septième château n'est pas inscrit sur la carte, et c'est
là que le cristal magique doit être caché. Très franchement, Woody qui est un peu juste du cerveau,
n'a rien à faire des créatures maléfiques qui ont envahi le pays ; s'il accepte de partir les
combattre, c'est uniquement pour que la compétition olympique puisse se dérouler normalement.
Il attend ça depuis tellement longtemps.
Plates-formes à la sauce consoles
Sans aucun doute, Woodys World avait pour but de prouver que les jeux qui font le succès des consoles
peuvent être développés sur micro-ordinateurs. Du coup, tous les ingrédients que l'on a l'habitude de
voir sur les machines Nintendo ou Sega sont présents : niveaux très vastes, passages secrets, bonus
de partout et ennemis prise de tête. Woodys World est composé de 22 mondes différents, comprenez style
de graphismes changeants, eux-mêmes déclinés en 60 niveaux. Autant dire qu'il faudra s'accrocher avant
d'atteindre le septième château et finir le jeu.
Chaque niveau propose des défilements multidirectionnels de très bonne facture puisque le jeu est animé
en 50 images/seconde. L'action est donc rapide et ininterrompue. Le but, dans chaque niveau, est
d'atteindre la sortie qui mène au niveau suivant. Seulement, localiser la porte Exit ne suffit pas,
encore faut-il l'ouvrir. Pour cela, le joueur doit ramasser au moins cinquante pour cent des coffres
présents dans le niveau. Un compteur, en bas à droite de l'écran, vous indique combien vous en avez
ramassé jusqu'à maintenant, ce chiffre change de couleur quand la porte est enfin ouverte.
Mais l'idéal est de récupérer tous les coffres ; ainsi, en fin de niveau, vous obtiendrez un mot de passe
qui vous permettra de reprendre le jeu à cette position.
Un peu partout dans chaque monde se trouvent d'autres portes marquées de points d'interrogation.
Elles permettent d'accéder aux Salles Bonus où vous trouverez, en général, des tonnes de pièces
et autres bonus. Les pièces donnent des points et rajoutent une unité d'énergie quand vous en
ramassez 25. Si vous en récupérez 100, Woody peut alors tirer sur ses ennemis. Les bonus
sont cachés dans des petits coeurs jaunes ; pour les faire sortir, il faut les frapper avec la tronche
de Woody. Chaque coeur ne renferme pas systématiquement un bonus, ce serait un peu trop simple,
mais il vous rapporte, au minimum, une poignée de points. Les bonus sont de plusieurs types :
les étoiles qui permettent de tirer, les vies supplémentaires, les sceptres et les couronnes.
Les sceptres transforment Woody en prince Woody, lui permettent de sauter plus haut et de tuer
ses ennemis en leur filant des coups de pied. Les couronnes transforment Woody en Roi Woody,
permettent de sauter encore plus haut et, surtout, d'entrer dans d'autres salles bonus appelées
salles du trône, inaccessible pour Woody normal, qui contiennent encore plus de bonus et d'objets
à récupérer.
Systématiquement, dans chaque niveau, des passages sont cachés et des coffres sont apparemment
inaccessibles. Tout l'intérêt du jeu réside ici. Vous aurez ainsi l'impression d'avoir parcouru
tout le niveau, mais le compteur de coffres vous indiquant que vous ne les avez pas tous ramassés,
vous saurez qu'il reste un couloir que vous n'avez pas encore exploré. Pour les trouver, il faut
bien regarder l'écran, et peut-être constaterez-vous que telle brique dans tel mur n'est pas tout
à fait identique à ses collègues. En sautant dessus, vous traverserez ce mur qui vous mènera à une
porte bonus, ou encore, à une porte qui vous enverra complètement ailleurs dans le niveau.
Une technique quasi irréprochable
La force de Woodys World vient de l'énorme intérêt du jeu, immortalisé par la très grande
taille des niveaux. De plus, l'aspect technique du jeu est exemplaire, le joueur ne subira que
de vagues ralentissements, absolument pas gênants, quand il y aura trop de sprites à l'écran.
L'action est accompagnée de bruitages et de musiques de très bonne qualité. Les musiques sont, d'ailleurs,
particulièrement réussies et, surtout, très nombreuses puisqu'il y en a 26 différentes.
Les graphismes, quant à eux, même s'ils sont très classiques, ont le mérite d'être clairs et colorés
(Woodys World affiche 32 couleurs à l'écran). Même s'il ne fait pas tomber Superfrog de Team 17
de sa position de référence en matière de jeu de plates-formes, Woodys World se défend très bien
et conviendra parfaitement aux acharnés du genre.
Nom : Woodys World.
Développeurs : Vision Software.
Éditeur : Acid Software.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Les graphismes de Woodys World sont propres, clairs et changent très souvent puisqu'il y a 22
styles de graphismes (divers châteaux, grottes, campagne, etc.) dans le jeu.
- L'aspect sonore de Woodys World n'a pas à rougir des capacités de l'Amiga en la matière.
Les bruitages sont de qualité et les musiques intéressantes.
- La taille de l'écran de jeu est imposante et, surtout, les graphismes sont affichés au gré
de défilements multidirectionnels excellents.
Les points faibles :
- A part de très vagues ralentissements, plutôt rares, il n'y a absolument rien à reprocher à
Woodys World.
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