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Test de Wonderland: Dream The Dream...
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - juin 1991)


L'un des fleurons de la littérature anglaise est enfin adapté sur micro-ordinateur par un spécialiste du genre : Magnetic Scrolls. Joyeux non-anniversaire !

Wonderland: Dream The Dream...

Est-il vraiment nécessaire de vous parler d'Alice au Pays des Merveilles ? Bien que datant d'un peu plus d'un siècle, cette histoire est célèbre dans le monde entier. Mais attention : lorsque Walt Disney réalisa le dessin animé, il ne garda que le côté "conte pour enfant" de la chose. Croire qu'Alice se résume à ça serait faire une grande erreur et priverait ceux qui ne connaissent pas encore cette véritable oeuvre d'une découverte capitale.

A la fois conte initiatique et roman surréaliste, Alice est devenu en peu de temps la référence en matière de "non-sens", cette discipline dans laquelle les Anglais sont passés maîtres. Plus proche des Monty Python que d'Émilie Jolie, Alice est un modèle d'humour à découvrir sans délai. J'ai dit.

Wonderland: Dream The Dream...

Lorsque commence le roman - et donc le jeu puisque beaucoup des tractes apparaissant dans celui-ci le jeu en sont extraits - Alice rêvasse au bord de l'eau en compagnie de sa soeur, en train de lire. Bientôt, Alice commence à rêver et les choses revêtent soudain un étrange aspect. Un lapin blanc, extrêmement pressé, se dirige vers son terrier. Alice le suit et, victime de sa curiosité, tombe dans le terrier du lapin. Après avoir flotté dans un puits la conduisant - croit-elle - au centre de la Terre, elle se retrouve dans un pays étrange : le pays des merveilles. Les véritables aventures commencent alors, aussi bien pour l'héroïne que pour le joueur qui la dirige. Magnetic Scrolls, qui a signé jusque-là des logiciels d'aventure excellents, a réussi à se surpasser.

De fait, le scénario, s'il suit plus ou moins l'histoire, est suffisamment riche de péripéties pour que le jeu ne se transforme pas en "livre à jouer". Certes, il est plus que conseillé de (re)lire Alice pour espérer finir ce gigantesque jeu d'aventure, mais çà et là, des énigmes, parfois difficiles à résoudre d'autant que le jeu est en anglais, permettent de s'amuser pleinement. Ainsi, les clefs et les portes, plus nombreuses que dans le roman, n'agissent pas toujours comme on pourrait le supposer et l'exploration du terrier, nécessaire pour rejoindre le pays des merveilles, pas aussi évidente qu'il n'y parait à première vue et nécessite que le joueur ait gardé une poire pour la soif. Je n'en dis pas plus.

Wonderland: Dream The Dream...

Tout ce qu'un joueur passionné d'aventure a toujours cherché dans un jeu se trouve ici, réalisé sans bavures ni défauts : scénario, bien sûr, mais aussi graphismes propres à couper la chique à Tweedle Dum (ou Tweedle Dee ?), son à décoiffer un Chapelier Fou et animations qui laisseraient rêveuse la Reine Rouge en personne. Mais surtout, c'est la présentation générale du jeu, l'interface utilisateur, qui mérite qu'on s'y attarde.

Reprenant entièrement un environnement fenêtres/icônes/menus à la Windows (le jeu a d'abord été développé sur PC/Windows), l'écran de Wonderland est formé d'une multitude de fenêtres dont on peut changer la disposition à loisir. Seule "restriction", la fenêtre des graphismes peut être affichée en grand ou sous forme de vignette. Ce n'est pas tout, loin de là. Par exemple, il est possible de cliquer directement dans le dessin. Le nom de l'objet s'affiche alors et en se déplaçant sur ce nom, on peut ouvrir un minuscule menu proposant différentes options : examine, search, get, eat, drink, etc. De même, des fenêtres affichant ce qu'Alice transporte et ce qui se trouve dans un lieu agissent de même. Il suffit en général de cliquer et le tour est joué.

Bien sûr, les purs et durs peuvent se contenter de la fenêtre texte et là aussi, ce n'est pas triste. Comme dans un véritable éditeur, il est possible de sélectionner une zone de texte pour la copier, la couper, la coller. Bref, là aussi, un minimum de frappe au clavier est nécessaire.

Wonderland: Dream The Dream...

Le plus beau pourtant concerne la fenêtre "Map". Oui, vous ne rêvez pas : il est enfin possible de résoudre un jeu d'aventure sans se transformer en cartographe ! Fini le cauchemar des papiers quadrillés, des gommes et crayons baveurs : au fur et à mesure de la progression du joueur, la carte s'affiche d'elle-même si l'option Map a été sélectionnée. La carte représente les différents lieux sous forme d'icônes très claires. Toujours plus fort, il est possible, en cliquant sur l'icône, d'ouvrir un petit menu déroulant proposant "Go To" et "View Graphic". Bref, plus la peine de taper des tonnes de commandes lorsqu'on souhaite revenir sur ses pas.

Mieux encore, toujours mieux, puisqu'il est possible de rappeler le dessin d'un endroit sans qu'on s'y trouve, on peut, après avoir cliqué sur un dessin, vérifier que l'on a bien fouillé un lieu sans être pour cela obligé d'y revenir. De plus, toujours dans le souci d'en faire le moins possible au clavier, une "rose des vents", affichable elle aussi, permet de se déplacer facilement en cliquant sur la direction souhaitée.

Dans l'écran de Wonderland, tout est paramétrable : les caractères du texte, les trames de fond d'écran, les messages d'alerte (clignotement ou sonnette), les modes texte (imprimable) : Magnetic Scroll oblige, la description d'un lieu peut être complète à chaque arrivée dans le lieu ou simplement résumé, c'est au choix. Enfin, citons le mode "Help", qui permet, toujours sur l'écran de jeu, d'afficher des messages d'aide lorsqu'on se sent un peu bloqué.

Wonderland: Dream The Dream... n'est pas loin de la perfection. Sans doute a-t-il été programmé au pays des merveilles.

Nom : Wonderland: Dream The Dream...
Développeurs : Magnetic Scrolls.
Éditeur : Virgin Mastertronic.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.

NOTE : 8,5/10.


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