Obligement - L'Amiga au maximum

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Test de Windows 95
(Article écrit par Gilles Bihan et extrait d'Amiga News - janvier 1996)


Que la force soit avec toi ?

L'annonce en grande pompe de la sortie du dernier système d'exploitation de Microsoft n'a pas pu laisser insensibles les amigaïstes curieux que nous sommes tous. Allons-nous enfin trouver un équivalent sérieux à notre bon vieux Workbench ? Pour essayer de répondre à cette question "essentielle", nous allons faire un petit tour du problème.

La question PC

Sans chercher à réveiller les vieux démons, ou à polémiquer une énième fois, il est utile de rappeler aux "motorolistes" que nous sommes les avatars des compatibles au coeur d'Intel. A la genèse du concept PC, on trouve un processeur 8 bits et quelques jolies astuces de programmation pour dépasser les limites acceptables de la mémoire. On a commencé, très bas technologiquement, afin d'obtenir le meilleur compromis possible en matière de compatibilité.

Le parc ayant énormément gonflé au cours du temps, la nécessité est apparue de rester totalement compatible malgré l'escalade technologique dévorant ces machines. En conséquence, les systèmes d'exploitation successifs ont tenté de limiter la casse et d'offrir au plus grand nombre toutes les évolutions logicielles du marché. Seulement, il est arrivé ce qui devait arriver : les différences de puissance entre l'ancêtre 8088 et le tout nouveau Pentium sont devenues considérables et les ressources matérielles à gérer ont connu une inflation vertigineuse.

En conséquence, plus question de se tourner vers des systèmes monotâches 16 bits. Le géant IBM a donné le premier la charge en développant un système propriétaire : OS/2. Les processeurs sont 32 bits, alors on estime que les logiciels doivent tourner en 32 bits. Les machines regorgent de MIPS, alors on décide de faire fonctionner en même temps plusieurs tâches. Le multimédia explose sur nos écrans, alors on propose des solutions "clef en main". Le milliardaire Gates ne pouvait pas rester insensible à l'évolution du marché, et malgré quelques emplâtres sur son mystique Windows, il lance, comme Roosevelt en son temps, le projet "Manhattan".

En attendant Bill

Annoncé de longue date, ce nouveau Windows a connu une gestation des plus longues et douloureuses. La presse spécialisée s'est déchaînée plusieurs mois de suite en supputations sulfureuses sans jamais savoir ce qui en retournait. On aurait même pu croire à un moment que cette nouvelle version n'était qu'un fantôme né dans l'esprit de chroniqueurs en mal de sensation. Le projet était bien réel, mais le bond en avant à réaliser était si important et le cahier des charges si rigoureux, que Microsoft a mis le temps. Le numéro 1 se devait de rester le champion. En conséquence, afin de ménager les susceptibilités, on a dû conserver les acquis tout en faisant du neuf. Imaginez un peu les contraintes inhérentes à cette volonté commerciale.

Pour faire patienter, le marketing "made in Gates" a fonctionné à merveille. Le suspense a été entretenu et alimenté. Le coup de maître fut sans nul doute la sortie mondiale en conjonction avec la rentrée scolaire. Un immense budget publicitaire et quelques pierres roulantes ont fait le reste. Il est là, et tout le monde s'en réjouit. Les gondoles des vendeurs ont été littéralement prises d'assaut. La boîte bleue nuageuse est devenue dès le premier jour de sa disponibilité un standard de fait.

La planète Windows 95

A première vue cela ressemble a un mélange de X Window mâtiné de NextStep assaisonné façon Windows 3.1. La barre de tâches rappelle celle d'Arthur sur Archimède. La "dockification" est ici d'origine, et s'apparente fortement à Amidock. Ce nouveau monument du monde compatible est orné d'une interface soignée, voire jolie. De jolies couleurs égaillent l'écran et des icônes aux formes significatives parsèment le bureau. C'est beaucoup moins aride que les précédentes moutures. Il faut bien reconnaître que la représentation graphique s'est taillée une place de choix dans cette version.

Windows 95

Windows 95

Le temps des groupes de programmes est révolu. Les concepts éprouvés sur Macintosh trouvent ici une place : les alias et autres bulles d'aides ont été implémentés. Le gestionnaire de fichiers a été évincé au profit de l'explorateur. Les unités disques sont regroupées dans un "poste de travail". Les fonctions d'exploitation de fichiers font partie intégrante de l'environnement, et ne sont plus l'apanage d'un seul programme. Une poubelle traîne sur le bureau, et un système performant de reconnaissance du type de fichier attribue l'icône correspondant à l'application parent. C'est d'ailleurs ce dernier point qui fait ressortir le plus visuellement les capacités objets de l'environnement.

La capture d'un fichier pour lâchage sur une application ouverte est enfin réalisable sur PC. Les noms de fichiers eux-mêmes ont connu un dépoussiérage : les noms peuvent atteindre 256 caractères avec il vrai quelques restrictions (il est conseillé de ne pas dépasser 50 caractères). Mais, par contre, certains caractères interdits dans le passé ne le sont plus.

La volonté affichée de Windows 95 étant de se mettre à la portée du plus grand nombre, la barre de tâches a été instaurée. Elle remplace les fameux groupes de programmes de l'ancien gestionnaire. La barre comporte toutes les tâches actives sous forme de bouton. Une petite horloge donne constamment l'heure, et un haut-parleur permet de régler le niveau sonore de l'interface. Le bouton "Démarrer" comporte une barre de menu où toutes les applications installées, ainsi que les modules de préférences, peuvent être appelés directement. Ce système de raccourcis est la pierre angulaire de l'environnement. On veut ainsi éviter au maximum les balades hasardeuses dans les méandres du disque dur. En cela, Windows 3.11 n'est pas mort, même si la façon de faire est différente. Pour les nostalgiques, les alias permettent de simuler des groupes de travail par le biais des répertoires du disque.

Le mal de dos...

Le problème le plus crucial rencontré dans le développement de Windows 95 fut certainement le vieux DOS et plus particulièrement les applications tournant exclusivement à partir de lui. Les jeux notamment, avec les transgressions des programmeurs, ont donné à Microsoft des cheveux blancs. Les retards dans la sortie du produit ne sont pas étrangers à ce fait. Le choix s'est tourné vers un DOS 7.0 complémentaire de Windows.

Au démarrage, l'intégrateur graphique prend le dessus en toute occasion. C'est à titre exceptionnel que le DOS est invoqué. Pour les applications ne posant pas de problème, une simple session DOS est ouverte, à l'image de ce qui se faisait sous Windows 3.1. Par contre, il peut arriver qu'un logiciel (et ce n'est pas rare) digère mal la promiscuité avec l'environnement multitâche et la nouvelle répartition de la mémoire. Dans ce cas, un système compliqué et obscur vous permet de tenter de faire fonctionner les récalcitrants. Il faut se prendre par la main, et essayer toutes les options, afin d'utiliser les anciens produits (le moyen le plus efficace étant d'ailleurs de quitter Windows pour redémarrer temporairement en DOS pur).

Les nouveautés en matière de gestion disque présentent quelques contraintes perverses, à savoir notamment que Windows 95 prend à son compte la gestion "bas-niveau" du disque. Autant dire alors que certaines applications (Norton entre autres) ne se mélange pas très bien avec le nouveau venu. On peut aussi rajouter une autre pièce au dossier : le DOS traditionnel n'est pas adapté aux manipulations de fichiers comportant des noms longs.

Du logiciel et encore du logiciel

Le multimédia n'a pas été oublié, et un panel complet d'outils est disponible pour écouter, visualiser, et organiser. Dans le même genre, on trouve une plus grande intégration des outils de communication, avec, entre autres, l'implémentation d'Hyperterminal, une gestion réseau simplifiée, ou des échanges Internet étendus. Il semble d'ailleurs qu'un effort substantiel ait été porté sur les outils fournis d'origine, à savoir les accessoires, qui ont pour certains connus un rajeunissement positif. Ils ont été réécrits en 32 bits.

Quant aux logiciels venus d'autres horizons, les résultats obtenus sont en grande partie satisfaisants. Le parc logiciel de l'ancien Windows fonctionne en général correctement, bien qu'il ne tire pas parti des capacités nouvelles. Il y a cependant un nombre modeste d'applications qui ne digèrent pas l'évolution. Une liste noire existe, et les contrevenants se voient réduits à se mettre au goût du jour. N'allez surtout pas croire que les seuls DP sont concernés. Certaines versions d'Xpress par exemple sont mises d'office à l'écart. Le multitâche ne trouve pas encore réellement droit de cité. Les vieilles habitudes prennent le pas, et le système retenu dans Windows 3.1 est toujours d'actualité. Quelques essais poussés démontrent cependant que le pari en la matière a été gagné. Les programmes sont de véritables tâches dans le sens où elles gèrent véritablement le temps machine qui leur est alloué.

Petit revers de la médaille : Windows 95 est tellement lourd, qu'il arrive souvent que le passage entre les différentes tâches mette un certain temps, voire un temps certain. Cependant, l'avantage se retrouve au niveau de la gestion mémoire, et, il faut bien le dire, l'utilisation des ressources système s'est grandement améliorée. L'obèse Word peut être lancé plusieurs fois sans que cela ne diminue trop ces mêmes ressources (mais qui veut lancer 50 fois Word ?).

Au niveau de la sécurité des données on a l'impression que Windows est toujours aussi instable. Les plantages ne sont pas rares. A l'image de notre Guru, les écroulements sont contenus généralement à la seule tâche concernée et des explications sont fournis (ce qui n'est d'ailleurs jamais très clair pour un novice). On est encore loin d'un système entièrement viable. Certaines bogues système ont d'ailleurs été mises à jour. Microsoft compte d'ailleurs fournir rapidement une révision (qui sera sans doute payante).

Une fenêtre ouverte

Le nouveau Windows va devenir le standard du marché dans un proche avenir. Accueilli froidement par un bon nombre d'utilisateurs, à court terme, tout à chacun devra avoir sa version. Microsoft le sait bien et tire profit de cette situation. La mise à jour coûte environ 700 FF, et la version complète aux alentours de 1000 FF. Quand on sait que la mise à jour impose d'installer au préalable la version antérieure, les possesseurs ont intérêt à ne pas réinstaller trop souvent leur système. Le bon calcul est sans nul doute d'acquérir la version complète.

Sur la forme, le Workbench n'a rien à envier à Windows 95. Ce dernier reste avant tout un intégrateur graphique puissant avec des avantages reconnus de productivité bureautique. L'Amiga possède encore des atouts pour ceux qui aiment la pureté et les vrais systèmes d'exploitation à la Unix. Le produit de Bill Gates reste très rigide, et n'a d'intérêt que pour les logiciels spécialement développés pour lui (l'achat de Windows 95 peut être motivé par la sortie d'un logiciel en particulier). Si une autre société avait développé ce produit, il n'aurait pas fait l'objet d'une telle publicité. Mais quand on est le numéro un, c'est normal, et après tout, ce produit s'adresse surtout aux néophytes et aux utilisateurs qui ne veulent pas se poser de questions (Bruce Lepper : toute en regrettant le Workbench, Cédric Beust me signale qu'il apprécie bon nombre des fonctions de Windows 95, et pourtant Cédric, à mon avis, ne se trouve pas dans ces deux catégories).

Un sentiment de déjà-vu

Sur le fond, enfin, on a le sentiment de déjà-vu. Ce n'est qu'une nouvelle surcouche logicielle de plus. Les dérives précédemment observées restent valables. Les incohérences de l'architecture, la trop grande variété des périphériques et des configurations proposées y sont pour beaucoup. Le jour où le matériel et le logiciel travailleront à l'unisson comme sur Amiga, on aura alors peut-être du souci à se faire. La puissance des processeurs PC est encore trop souvent gâchée dans des "usines à gaz" logicielles. Seulement voilà, cette tour de Babel est la référence, et rapporte beaucoup d'argent à ses instigateurs. Personne n'a envie de tuer la poule aux oeufs d'or.

Win est une sorte de puzzle qui tourne (par Éric Laffont)

Après quelque temps d'utilisation de ce "nouveau" système d'exploitation de Microsoft, je ferai quelques remarques qui n'engagent, bien entendu, que moi. Tout d'abord, je pense que ce système est vraiment le meilleur sorti pour les PC. Les centaines de développeurs et de testeurs sont quand même arrivé à utiliser mieux cette machine de base. Totalement copié à droite et à gauche, Windows 95 ressemble avant tout à une sorte de puzzle qui tourne. Comme exemple on peut signaler que le menu "Démarrer" ressemble à s'y méprendre au menu "Pomme" du Finder de Apple. Microsoft a "pompé" partout et fait pour le mieux afin de donner un aspect global utilisable et intuititif. Honnêtement, ils y sont arrivés.

Il est livré avec tout ce qu'il faut pour travailler et avec Internet et les connexions réseau en standard, ce qui est loin d'être le cas sur Amiga. On ressent quand même une sensation de construction sans âme. Cela peut donner à penser à un système à modules. Windows 95 fonctionne, et pas si mal que cela. Le multitâche, dit préemptif, fonctionne effectivement sur des applications 32 bits compilées pour Windows 95, sinon les anciennes applications fonctionnent toujours mais pas en multitâche.

Un détail peu expliqué dans la doc : désormais on peut avoir des noms de fichiers de 256 caractères (auparavant, les noms de fichiers étaient limités à huit caractères plus trois pour les extensions (exemple : README11.TXT). Ce qui n'est pas visible immédiatement, c'est que le nouveau maximum de 256 caractères représente la longueur du nom du fichier et du chemin pour l'atteindre. Cela veut dire que si le fichier se trouve à une profondeur de trois tiroirs, par exemple, il faudra compter la longueur des noms de ces tiroirs plus la longueur du nom du fichier, et le tout ne devra pas dépasser les 256 caractères. Si tel est le cas, le nom du fichier sera tronqué par le système sur huit caractères comme avant. Il existe de nombreux autres exemples de pseudo-failles ou plutôt limitations cachées, sans compter certains plantages inexplicables et inexpliqués.

Pour résumer, je trouve que Windows 95 est un très bon OS bien que totalement copié sur les autres systèmes y compris l'Amiga. Microsoft ne se prive jamais de prendre les bonnes idées là où elles se trouvent, Windows 95 en est la preuve. Cela donne un OS construit comme un amalgame de DP performants. On peut certainement arriver à la même chose sur Amiga avec les DP qui existent, mais est-ce vraiment utile ? L'OS de l'Amiga tourne sur son noyau et arrive, même sur un 68000, à proposer toutes les fonctions de son noyau, le tout sur 256/512 ko (pour l'Amiga 1000). Cela, le PC n'arrivera jamais à le faire...

A la recherche d'un OS (par Cédric Beust)

Depuis mon retrait anticipé (et involontaire) de la communauté Amiga, je suis à la recherche d'un OS pour mon PC. J'ai essayé Linux, Windows 3, Warp. Ce dernier était celui qui me tentait le plus (je l'ai utilisé pendant six mois) mais au final, je n'ai pas véritablement accroché. C'est en essayant Windows 95 que j'ai compris pourquoi. OS/2 Warp est un superbe OS, mais il lui faut au moins douze Mo de mémoire pour fournir des performances d'utilisation "normale" acceptables. Avec mes huit Mo, il passait son temps à utiliser la mémoire virtuelle, et la diode de mon disque dur ne s'éteignait jamais. De ce point de vue, Windows 95 a été un véritable choc parce qu'il m'a fourni des fonctionnalités équivalentes, mais quasiment sans mémoire virtuelle, toujours malgré mes huits Mo.

C'est dommage que -toujours en ce qui me concerne- ce soit un simple détail comme celui-ci qui m'ait fait basculer définitivement du côté de Windows 95. Je ne doute pas qu'en douze Mo, Warp se compare de très près à Windows 95. Voilà le pourquoi de mon choix. Maintenant, il y a des tas d'autres raisons qui me font dire que Windows 95 est un OS plus qu'honorable, et qu'il tient toutes les promesses qu'il a faites (y compris celles de multitâche préemptif, bien qu'aucun amigaphile ne le reconnaîtra jamais). Je ne vais pas entrer dans les détails, je pourrais éventuellement faire une description (orientée par mon expérience bien sûr) de Windows 95 et le comparer à l'Amiga dans un courrier séparé.

En ce qui concerne la comparaison omniprésente entre Windows 95 et Mac OS, il y a deux façons de considérer la chose. La méthode "SVM" (Cf. le SVM de ce mois) qui analyse et compare méthodiquement les deux OS sur une approche très pragmatique (nombre de clics pour effectuer certaines opérations, etc.). Leur dossier est très bien fait et effectue le tour de la question. Mais ce n'est pas le seul aspect de la question (NB : je ne dis pas que SVM est malhonnête, juste qu'il attaque uniquement une partie du problème, et c'est cette partie qui intéresse le lectorat, davantage constitué d'utilisateurs que de "hackers"). Le test de SVM éclipse complètement ce côté "hacker" des OS, qui contribue tellement à ce qu'un utilisateur se sente libre de toutes frontières, sentiment bien familier depuis AmigaDOS et le Workbench. Ce sentiment est totalement absent de Mac OS, mais on le retrouve dans Windows 95. Et je pense que c'est ce sentiment qui intéresse les amigaphiles.

Tout ceci pour dire que, de mon point de vue (de technicien), la comparaison Mac OS/Windows 95 est totalement dénuée de sens. Pour moi, Windows 95 est, de loin, en avance, et je ne suis pas sûr que Copland arrive à mettre les Mac au niveau du tandem Windows 95/(CairoINT).

Je terminerai ce chapitre en disant que cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant enthousiasmé pour un OS (depuis 1986 pour être précis).

Nom : Windows 95.
Développeur : Microsoft.
Genre : système d'exploitation.
Date : 1995.
Configuration minimale : PC, 386, 8 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 1000 FF, ou 700 FF la mise à jour.


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