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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Whale's Voyage
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - juillet 1993)
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L'histoire débute en l'an 2291. La guerre entre les Terriens et les Iradiens s'est terminée en
apocalypse et il aura fallu plus d'un siècle de négociations avant de voir naître l'Union de Économies
Démocratiques. Cette confédération fixant les lois du commerce intergalactique, permet le
libre échange entre les planètes à l'aide d'une monnaie unique. Vous incarnez quatre membres
d'équipage voyageant à bord d'un transporteur performant mais délabré. Votre but : devenir le Bernard
Tapie de l'espace tout en restant honnête. Mais vos ambitions ne sont pas du goût de tout le monde
et les pirates et autres traîtres essaieront d'enrayer votre progression. Votre première action
consiste à créer les personnages composant votre équipe...
Un nouveau Sundog
En orbite depuis quelques heures autour de Castra, vous décidez de vous rendre en
ville afin de dénicher un emploi quelconque. Il faut dire que les derniers travaux effectués sur
votre "Freighter" vous ont soutiré jusqu'à votre dernier centime. Il s'agit donc de récupérer
un fond de roulement qui permettra, par la suite, d'entreprendre un petit commerce entre les
différentes planètes du système.
Mais vos tronches d'inconnus ne plaisent pas à tout le monde et vous devez faire preuve de diplomatie
pour mettre les gens en confiance. Vos premières missions sont d'ailleurs une excellente façon
d'y parvenir, puisque vous allez devoir venir en aide à quelques habitants de Castra. Ces opérations
bénévoles deviennent rapidement prolifiques et vos poches se remplissent peu à peu de quelques crédits.
C'est le moment de s'équiper avec un le strict minimum. Quelques armes à feu, des munitions, du
carburant et des équipements électroniques en tout genre permettant, par exemple, d'entrevoir le
contenu d'une pièce sans y entrer.
Mais votre transporteur reste désespérément vide. C'est alors que l'élimination de deux malfaiteurs
vous transforme subitement en véritable héros. Dès lors, les propositions de travail affluent et
vous voilà sur le point de transporter un coeur sur la planète voisine, et ce, pour quelque cent mille
crédits ! Rendez-vous compte ? Vous pourriez acheter plusieurs tonnes de minerai radioactif pour
les revendre sur Sky Boulevard ou Inoid. Vous acceptez le labeur et partez, de ce pas, sur Lapis...
Les pirates de l'espace
Si la plupart des voyages se déroulent sans encombre, vous devez en permanence rester sur vos
gardes. Les pirates des alentours sont intéressés au plus haut point par votre cargaison et
tenteront, de nombreuses fois, de s'en emparer ! Si une telle attaque vient à se produire,
l'écran du jeu bascule sur une carte stellaire et la bataille se déroule à la manière d'un
jeu de guerre. Vous devez déplacer votre vaisseau et accomplir un nombre d'actions jusqu'à
épuisement de la totalité des points, suite à quoi, c'est à l'adversaire de faire de même.
Il existe trois façons de se sortir d'un combat : la fuite, l'extermination pure et simple de l'ennemi
ou la capitulation. Bien évidemment, si vous capitulez, l'intégralité de votre cargaison passera
aux mains de l'antagoniste.
Les planètes du système
Lapis : c'est la planète la plus proche du Soleil. L'atmosphère très sec et la
température élevée rendent la vie difficile. Ses habitants vivent de la vente de minerais
et les mines y sont nombreuses. De part son éloignement et son environnement hostile, de
nombreux brigands y trouvent refuge. Beaucoup d'explorateurs n'en reviennent jamais...
Arboris : comme son nom l'indique, cette planète est entièrement recouverte d'une végétation
très dense. Les habitations sont faites en bois, élément que l'on trouve à foison. Mais le gouvernement
contrôle sévèrement son exportation vers les planètes voisines. Tout comme sur Lapis, on y
trouve de nombreuses sortes de minéraux. Malgré une technologie peu évolué, cette planète reste la
cible privilégiée des vacanciers.
Castra : cette planète maîtrise assez bien la technologie. Au fil du temps, elle s'est imposé
comme la plaque tournante des marchands de l'espace. Les magasins y sont nombreux et on peut
facilement y trouver du travail. En contrepartie, la mafia s'y est répandu en grande quantité,
utilisant des méthodes de commerce illégales. L'économie de Castra s'est récemment écroulé et le
taux de criminalité bat tous les records.
Sky Boulevard : il s'agit assurément de la planète la plus importante de la galaxie. C'est
ici que réside le gouvernement de l'Union des Économie Démocratique. Son avancée technologique
est extrême et la criminologie très faible. Il s'agit en fait d'une planète artificielle remplaçant
Decadence IV. En effet, sa surpopulation commençait à poser de graves problèmes et la demande
d'énergie sans cesse croissante devenait incontrôlable.
Nedax : entièrement recouverte d'eau, Nedax fournit tout le système en produit et minéraux
extraits des fonds marins. La population y est faible mais concentrée. Les criminels y sont donc peu
nombreux.
Inoid : c'est la plus éloignée de toutes les planètes. Située à plus de 2810 millions de miles
du Soleil, elle est entièrement recouverte de glace. Ses habitants vivent dans des sortes d'igloos
et importent l'intégralité des matières premières.
Passionnant
Le programme comprend trois types d'écrans distincts : celui des combats spatiaux (je viens de
vous en parler), l'écran du commerce et les phases d'arcade, ou plutôt jeu de rôle, lorsque vous
vous rendez sur la surface d'une planète. L'écran du commerce autorise l'achat et la vente de
marchandise ainsi que le ravitaillement de votre vaisseau. Vous pouvez également équiper ce
dernier de quelques appareils très utiles mais hors de prix.
Dans les phases jeu de rôle, vous dirigez l'équipe à travers la ville dans l'espoir de dégoter
l'affaire du siècle, ou encore des informations très utiles comme des numéros de téléphone qui
vous permettent, par la suite, de troquer directement avec des habitants.
Chaque personnage peut être équipé d'un tas de trucs plus utiles les uns que les autres grâce
à une interface de jeu complexe. Mais son utilisation est un véritable calvaire, surtout lorsqu'il
s'agit de combattre un adversaire. Si la documentation précise qu'il faut s'y faire, les nombreuses
heures passées sur Whale's Voyage n'ont pas suffi à me convaincre.
En ce qui concerne l'animation, les déplacements sont très rapides et les graphismes plutôt corrects,
du moins, pour ce genre de programme. En revanche, l'absence de bruitage et la musique de piètre
qualité expliquent, en partie, la note un peu basse. Mais plus que tout, l'interface de jeu à l'ergonomie
douteuse finit par nuire au programme et c'est vraiment dommage. Hormis ce principal défaut, Whale's
Voyage est un très bon jeu qui mérite vraiment que l'on s'y intéresse.
Comparatif avec Space Rogue
Avant Whale's Voyage, seul Space Rogue d'Origin avait su mélanger exploration spatiale, commerce, et jeu
d'aventure. Mais ce dernier proposait, en plus, des séquences de combat dans l'espace en 3D, tandis que Whale's
Voyage se contente de combats lents et bien peu attrayants, se déroulant sur une carte.
Certes les graphismes de Space Rogue étaient bien plus primaires, mais la galaxie était vaste (celle de
Whale's Voyage ne compte que six planètes) et vous pouviez acheter différents vaisseaux, en fonction de
l'orientation que vous souhaitiez donner à votre carrière (contrebandier, chasseur de primes, pirate,
honnête commerçant...). Bref, face à Space Rogue, la "baleine" ne fait pas le poids !
Nom : Whale's Voyage.
Développeurs : Neo Software.
Éditeur : Flair Software.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Whale's voyage est d'un grand intérêt et s'inspire du célèbre Sundog (1988).
- Les déplacements dans les "couloirs" sont ultra-rapides et les décors variés.
Les points faibles :
- Une interface complexe très lourde à gérer, notamment dans les phases de combats.
- L'absence totale de musique et de bruitage dans les trois quarts du jeu.
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