Suivez-nous sur X

|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Ween: The Prophecy
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - novembre 1992)
|
|
Voici Ween: The Profecy, le dernier jeu d'aventure de Coktel Vision pour Amiga, Atari ST et PC.
Chic alors, ce nouveau logiciel d'aventure va vous permettre de retrouver une ambiance de
contes de fées, pour une fois originale. En effet, au lieu de s'inspirer des légendes habituelles,
Ween The Profecy sort des sentiers battus en réussissant toutefois à créer un monde cohérent et
très attachant, rompant avec le folklore habituel.
Tout commence lors d'une superbe présentation animée, pendant l'horreur d'une profonde nuit.
L'orage tonne au loin et les volets claquent tandis que l'écran défile. Comme pour annoncer
les terribles évènements à venir, la tempête se déchaîne sur le royaume des roches bleues.
Ohkram, Maître Sorcier Protecteur du royaume, sent que ses pouvoirs commencent à l'abandonner.
Jadis, il avait réussi à combattre et défaire Kraal, un magicien qui convoitait la contrée.
Cette fois-ci, Kraal revient et l'issue du combat risque d'être tout autre car Ohkram est désormais
bien vieux. Pour sauver le royaume, il existe pourtant une possibilité : retrouver trois
grains de sable et les mettre dans le Revüss, sablier du pouvoir, avant l'éclipse prévue dans
trois jours. C'est donc à Ween, le petit-fils d'Ohkram, qu'échoit la quête.
Avant trois jours, Ween doit retrouver les grains de sable, accéder au temple secret, tuer
le dragon aux cent visages et convaincre la gardienne de lui ouvrir la porte. Voilà pour la
mission de base mais, en réalité, il faudra déjouer d'autres pièges, les rebondissements étant
très nombreux dans ce jeu, particulièrement dans la dernière partie de l'histoire. En fait, ce
n'est qu'une fois que l'on possède les trois grains et que l'on se croit tiré d'affaire que les
choses commencent à devenir extrêmement compliquées.
Outre le scénario plutôt amusant dans son développement, Ween: The Profecy est particulièrement attrayant et traité,
là aussi, de façon originale en ce qui concerne les énigmes et l'utilisation des objets magiques fort
nombreux. En début de partie en effet, Petroy, qui accompagnera par télépathie Ween pendant la quête,
lui confie une boule de cuivre possédant une curieuse propriété. Cette boule, associée à une bague
ainsi qu'à un collier ou un diadème que l'on trouve en cours de partie, permet de créer des objets très
utiles : un chaudron, un tube creux ou bien encore une épée. En cours de jeu, on trouve aussi de quoi
faire des potions magiques permettant de faire pousser des serpents, des fleurs, de rapetisser certaines
choses, etc. Bref, tous ces objets, associés aux potions, permettent de résoudre de nombreuses énigmes
et de passer au tableau suivant en les utilisant sur les éléments de décors ou entre eux, d'un simple
clic.
Du reste, le jeu ne permettant pas d'intervenir dans les dialogues, c'est par ce biais que l'on passe
de tableau en tableau. Au fur et à mesure que l'on progresse, on se trouve donc en possession d'éléments
de plus en plus complexes pour résoudre des casse-tête qui le sont tout autant. Outre le passage d'une
salle à l'autre, ressemblant assez - personnages animés en moins - à ce que l'on trouve dans Gobliiins,
il faudra, dans ce jeu, lors de la séquence du labyrinthe ou de la prison, résoudre une énigme
afin d'ouvrir une serrure. En général, la serrure en question comporte quatre boutons sur lesquels il
s'agit de cliquer dans le bon ordre. Dans ce cas, on fait appel à Petroy, toujours bon conseiller, qui
suggère la marche à suivre ou traduit un message écrit dans la salle dans une langue que lui seul
connaît. Toujours très logiques, ces "devinettes" sont très bien dosées, juste assez compliquées pour
que l'on s'amuse, justes simples pour qu'on ne se lasse pas.
Techniquement, le logiciel est particulièrement bien réalisé. L'installation, qui ne pose aucun
problème, ne nécessite pas que l'on modifie ses fichiers de configuration. Le graphisme, superbe sur
PC, raisonnablement esthétique sur Atari ST et carrément en deçà des possibilités de la machine sur
Amiga, donne parfois l'impression que plusieurs styles cohabitent mais rien de bien méchant :
quel que soit le style en question, c'est toujours très beau, d'autant que de nombreuses numérisations
animées dont Coktel a le secret (ESS, Bargon Attack, Fascination) ponctuent le jeu.
Sachez enfin que la musique est extraordinaire, aussi bien du point de vue (ou d'ouïe !) technique qu'en
ce qui concerne les mélodies, très riches et évocatrices sur PC et Atari ST. En revanche, la musique de
la version Amiga, superbe mais pas assez variée, colle mal au jeu. Décidément, l'éditeur n'est pas à
l'aise sur cette machine (Cf. Bargon Attack).
En un mot, voilà un superbe jeu d'aventure, original et très attachant.
Nom : Ween: The Prophecy.
Développeurs : MDO/Coktel Vision.
Éditeur : Coktel Vision/Digital Integration.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- Le scénario, basique au début, comporte de nombreux rebondissements aux 3/4 de l'aventure.
- Parfois difficiles, les énigmes restent très logiques.
- Les animations numérisées donnent un cachet particulier au logiciel.
Les points faibles :
- Le début de l'aventure est trop facile.
- L'ergonomie parfois étrange, déroutera les joueurs avertis.
- Le graphisme, inégal, ne constitue pas un ensemble cohérent et, dans certains tableaux, on croirait
presque avoir changé de jeu.
- La version Amiga est globalement assez pauvre.
|
|