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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Waxworks
(Article écrit par Maria Dao et extrait de Joystick - février 1993)
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Si vous n'avez raté aucun des épisodes de Massacre À La Tronçonneuse et autres le Lendemain De La
Nuit Du Retour Des Morts-Vivants Ressuscités, si vous avez aimé Elvira, alors ce jeu
ne peut que vous plaire.
Cela parce que l'on est ici, quand même, dans un domaine très particulier, celui des films/jeux
gore. Attention, j'ai bien dit "gore", pas "horreur". La distinction est fondamentale pour les
puristes. D'un côté, vous avez le gore avec tout plein d'hémoglobine à 2 FF le litre mais pas
forcément "horrible" ; et de l'autre, vous avez l'Horreur, avec un grand H, avec pas nécessairement
des effets spéciaux à tout rompre, mais par contre, servie par une ambiance vraiment prenante.
Waxworks donc, vous l'aurez compris, appartient à la première catégorie. Ne vous attendez alors pas
à un scénario des plus passionnants : ce n'est, en fait, qu'un prétexte pour vous plonger dans des
scènes plus sanguinolentes les unes que les autres. Vous êtes l'heureux bénéficiaire d'un héritage,
suite à la mort de votre oncle Boris (ça alors, où est-ce qu'ils ont pu aller chercher tout ça !
En voilà une idée originale !). Mais cette maison n'est pas vraiment ordinaire ; d'ailleurs, ce
n'est pas vraiment une maison mais un musée de cire (comme le titre l'indique).
Votre oncle avait, en effet, une curieuse passion : il reconstituait des scènes "historiques" de
meurtres, le musée des horreurs quoi. Mais voilà, ce musée détient également un grand mystère :
votre frère jumeau Alex a disparu dans les tunnels de cette bâtisse il y a déjà quelques années.
Et votre oncle croit fermement que votre famille est sous l'emprise d'une malédiction surnaturelle.
Vous devez donc entrer dans les quatre "tableaux" de cire du musée de votre oncle, pour comprendre
ce qui s'y passe.
Ces tableaux vous "téléportent" dans quatre univers différents et, d'ailleurs, complètement indépendants
les uns des autres : l'Égypte Antique, l'Angleterre victorienne à l'apogée de Jack l'Éventreur, des
mines remplies de mutants et l'inévitable et inévité cimetière regorgeant de zombies. Ben vous voyez,
c'est simple ! Vous rencontrerez donc la plupart des créatures qui peuplent les films de gore.
Le système de jeu est inchangé par rapport aux Elvira : c'est ni plus ni moins un pâle Dungeon Master
avec de l'exploration, des énigmes et des combats à tout rompre. Le système d'acquisition des points
d'expériences est, à ce titre, assez bizarre : chaque "pas" vous fait gagner un point ! Toutes les
actions dont les phases de combat, se font entièrement à la souris et ce ne sont donc pas des questions
techniques qui risquent de vous déranger.
Les graphismes sont également identiques, beaux et travaillés, avec leur tendance habituelle à virer au rouge.
L'ambiance est servie par des musiques plus glauques que jamais. On peut cependant vraiment regretter
la simplicité des animations des combats ainsi que des bruitages, qui aurait pu rendre les choses
encore plus horribles. Quant aux problématiques "accès disquettes", malgré les dix disquettes,
elles sont bien gérées et ne risquent pas trop de vous détourner de l'atmosphère macabre.
Si, contrairement à moi, vous avez été enchanté par Elvira, Waxworks n'aura donc aucun mal à vous
replonger dans le même genre d'angoisse.
Nom : Waxworks.
Développeurs : Horrorsoft (Tynesoft).
Éditeur : Accolade.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Le thème gore est exploité sous quatre différents "angles" : Égypte, Angleterre victorienne, mines
et l'inévitable cimetière.
- Les graphismes sont beaux et travaillés.
- Réservé aux amateurs d'égorgés sanguinolents, de morts-vivants cannibales, de macabés dégoulinants
de cervelle, etc.
Les points faibles :
- Il n'y a aucune interaction entre les différentes parties du jeu.
- Le scénario est très léger et semble avoir été un simple prétexte : quatre "tableaux" de
cire, quatre thèmes.
- La gestion des points d'expériences est bizarre ou rigolote (hem !).
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