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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Walker
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - mars 1993)
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Psygnosis fait une nouvelle fois équipe avec DMA Design pour nous proposer Walker, un jeu de tir
pas comme les autres.
2097. Il y a bien longtemps que les rayons du soleil ont disparu derrière l'épaisse couche
de nuages toxiques, et les humains ne sont plus qu'une minorité infime à tenter de survivre
au milieu des ruines et des odeurs de soufre. Depuis cette guerre impitoyable, tout n'est
que poussière radioactive. Mais les rebelles continuent la lutte et aucun d'entre nous n'a envie
de revivre un tel cataclysme. C'est pour cela que nous avons décidé d'envoyer le Walker, la
plus puissante de nos armes.
Ce bi-pod a pour mission de se frayer un chemin à travers le temps et d'anéantir l'ensemble des
troupes ennemies. Nous estimons ainsi que si nous le renvoyons sept années en arrière, le Walker
sera en mesure d'affaiblir suffisamment les rebelles pour progresser rapidement jusqu'à nos jours.
C'est pour cela que nous vous avons convoqué, car vous, et vous seul, êtes capable de diriger Walker
et de mener à bien cette mission temporelle. Bonne chance !
Le matos
Le Walker est un immense robot bi-pod équipé de deux mitrailleuses lourdes. Perché sur
ses deux grandes jambes hydrauliques, ce dernier est capable de détruire la plupart des
armes connues à l'heure actuelle. De plus, la redoutable articulation de sa tête lui
permet d'atteindre toutes les cibles se trouvant autour de lui et le tout nouveau procédé
de visée laser autorise un tir précis grâce à l'apparition d'un viseur holographique à
l'endroit de l'impact.
Si l'opposant ne possède pas une telle arme, il n'en demeure pas moins que son armée est des
plus inquiétantes. Les nombreuses troupes mobiles peuvent évoluer de plusieurs façons différentes.
Du delta-plane au réacteur dorsal en passant par des voitures à la Mad Max sans oublier toutes
sortes de chars, d'hélicoptères... la partie n'en sera que plus difficile. Les commandos équipés
de cordes et de lance-flammes prennent sans cesse d'assaut le malheureux bi-pod et son voyage
dans le temps lui réserve bien des surprises quant à l'évolution de l'armement adverse.
Une animation qui décoiffe
Après un temps de chargement effroyable (ils n'ont pas fait très fort sur ce point),
vous aurez droit à une image de présentation hallucinante. Mais on n'en a strictement rien à cirer.
L'ensemble du jeu comprend sept niveaux, divisés en deux parties. Comme vous l'aviez compris
depuis belle lurette, vous devez diriger le Walker à travers ces niveaux représentant une évolution
dans le temps. Ainsi, les armes de l'ennemi évoluent sans cesse, au fur et à mesure de votre
progression et un chef énorme vous attend tranquillement à chaque fin de niveau.
Malgré l'impossibilité de mettre à niveau les deux mitrailleuses du Walker, il peut tout
de même reprendre des forces en ramassant, de droite et de gauche, quelques pastilles d'énergie.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'animation du robot est quasi parfaite et que l'on se
croirait devant une superproduction de Mario Kassar ou de Georges Lucas. La tête bouge dans tous
les sens au pixel près et la cinématique de l'ensemble est d'un réalisme délirant. Pour vous
donner une petite idée de la chose, pas moins de quatre-vingts sprites ont été nécessaires pour
obtenir un tel résultat.
Au contraire, l'ennemi est minuscule mais en grand nombre. C'est génial, les petits bonshommes sont
super bien dessinés et les animations sont tordantes. Lorsque l'on détruit une caisse volante, elle
rebondit en l'air comme un cow-boy en train de faire du rodéo. Les deltaplanes s'enflamment puis
s'écrasent lamentablement, alors que les parachutistes tombent comme des torches... Bref, ça n'arrête
pas de bouger dans tous les sens et l'on ne sait plus du tout où donner de la tête. Les chefs
de fin de niveaux sont énormes et l'on se demande comment l'Amiga parvient à animer tout ce bordel
sans pratiquement jamais ralentir. Un exploit ! Il est même possible d'écrabouiller les soldats se
trouvant sous les pattes du Walker. Ah ah j'aime bien ça, moi !
Les bruitages qui accompagnent le tout sont d'excellente qualité, malgré l'absence totale de musique
durant la partie. Le déplacement de votre personnage s'effectue grâce aux touches du clavier pendant
que le curseur de visée suit les déplacements de la souris. Si cela peut paraître injouable les dix
premières minutes, un rapide apprentissage inhibe cette impression.
Oui, mais...
Malgré le nombre impressionnant de points positifs, l'action de Walker est beaucoup trop répétitive.
S'il s'agit de se défouler cinq minutes après une engueulade notoire avec ses parents, c'est le jeu
rêvé. Mais c'est toujours la même chose et l'on a bien du mal à rester devant l'écran plus d'une
heure sous peine de maux de tête horribles. je ne vous parle même pas des risques de crises épileptiques...
Walker est donc un jeu génial mais qui manque quelque peu d'intérêt. Les fous d'arcade y trouveront
l'un des meilleurs jeux du genre.
Nom : Walker.
Développeurs : DMA Design.
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu de tir.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- La décomposition des mouvements du Walker est absolument géniale !
- Les sprites giclent de tous les côtés et l'action ne ralentit pas d'un poil (enfin, presque).
- Les ennemis sont très variés et les animations rigolotes.
Les points faibles :
- L'action est assez répétitive et la durée de vie du jeu risque d'en souffrir pas mal.
- Les décors se ressemblent beaucoup trop.
- Les armes du Walker sont trop peu nombreuses.
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