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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Vroom
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - avril 1992)
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Sur Atari ST, Vroom a déjà décroché le Tilt d'Or 1991 de la meilleur course automobile sur circuit. Mais suite
à de très nombreux appels, la société Lankhor n'a pas hésité à améliorer encore son programme lors de son adaptation
sur Amiga. Résultat, une simulation toujours aussi passionnante mais encore plus maniable. Un grand succès !
Je préviens tous les lecteurs qui avaient, sur Atari ST, souffert de l'absence du contrôle manette en mode compétition
que maintenant, tout est possible. Vroom écarte finalement tous ses concurrents, de Lotus 2 à Formula One Grand Prix.
Deux modes de jeu
Lors de sa commercialisation, Vroom sur Atari ST avait séduit tous les pilotes micro par le très grand réalisme de
son jeu. Il surpassait en cela tous ses concurrents, de Indianapolis 500 à Lotus 2. Sur Amiga, cette course profite
des mêmes atouts. Elle se place d'entrée de jeu en position de tête de sa catégorie. Au menu, deux types d'épreuves
très différents dans le mode d'obtention des scores mais aussi dans leur réalisation technique.
Dans le premier, le mode arcade, le jeu est très proche de tout ce que l'on connaît déjà en matière de course auto.
Il s'agit d'une épreuve contre la montre pendant laquelle le pilote voit son score grandir en fonction de sa vitesse,
du nombre de concurrents qu'il double, etc. Mais cette épreuve est techniquement très classique. En effet,
la voiture va toujours rester parallèle à la piste, en ligne droite comme en virage. Si on lâche un tant soit
peu les commandes, on a l'impression que la voiture suit la piste d'elle-même. Le jeu est très bien réalisé
et donc passionnant, mais cela n'a rien à voir avec le réalisme du deuxième type de course, le mode "racing".
Pour ce dernier, la technique de programmation employée est très différente. Ici, le bolide tourne vraiment par
rapport à la piste. Si vous allez tout droit à l'approche d'un virage, vous sortirez immanquablement de la piste.
Normal me direz-vous ? Bien sûr, mais regardez donc attentivement les jeux de course auto que vous possédez déjà...
Rares sont ceux qui proposent ce type de jeu. C'est donc ce mode racing qui mérite le plus votre attention.
Il profite lui aussi d'une réalisation graphique et sonore haut de gamme, mais côté réalisme du pilotage,
c'est là et seulement là que l'on a vraiment le frisson.
Réalisation technique : du grand art !
Comme sa version Atari ST, Vroom a profité sur Amiga du savoir-faire des programmeurs
de Lankhor. Si sa mise au point a été plutôt longue, on ne peut que s'en féliciter aujourd'hui.
Faisons donc le tour de ce petit bijou, côté pilotage, pixels puis décibels.
Le pilotage : toutes les épreuves commencent bien évidemment par le feu tricolore qui ouvre la piste.
Ensuite, à la manette ou à la souris, il faut des nerfs d'acier pour vaincre ! En ce qui concerne la gestion mécanique,
le choix se fait entre une boîte automatique ou manuelle, avec six rapports à la clef. Pas de choix de voiture,
de réglage des pneumatiques ou du profilé du fuselage de l'engin... En fait, les menus de jeu sont assez simples
et permettent de plonger directement dans l'action.
Dès les premiers coups d'accélérateur, on se rend compte du réalisme de cette simulation. Un mini compte-tour,
un compteur de vitesse, une boîte où l'on peut lire le rapport sélectionné, tout cela est petit mais marche
au quart de tour. La voiture bondit, dérape, tressaute à chaque fois que l'on passe un rapport. Lorsque l'on
freine trop fort, le dérapage enlève tout contrôle de la direction. Autre exemple, dans une côte, on peut
caler si l'on ne rétrograde pas... Enfin, imaginez même que lorsque les pneus sont usés, la voiture perd de
l'adhérence et qu'un virage que l'on pouvait passer à 150 km/h ne se négocie plus qu'à 90...
Voilà pour le réalisme pointu de ce pilotage fabuleux.
Graphismes et animation haut de gamme : les graphismes sont eux aussi très soignés, il ne faudra pas compter
sur les nombreuses options d'un Lotus 2 par exemple (pluie, brouillard, neige, etc.). Mais Vroom surpasse tous
ses confrères dans plusieurs domaines. L'animation : jamais d'à-coups, de saut d'image, même à 300 kilomètres/heure.
Le relief du paysage : les côtes sont nombreuses. Derrière un vallon, un virage qui s'ouvre tout à coup :
dérapage, freinage... crac ! Le platane ! Superbe. Signalons aussi le fait que l'oeil porte ici très loin et
que l'on peut souvent suivre la piste sur une grande distance, repérer les courbes, les adversaires, etc.
Bande son : face à toutes ces qualités visuelles, Vroom développe également une bande son exceptionnelle.
La musique d'ouverture est sympa mais, surtout, ce sont les bruitages "moteur" qui valent le coup d'oreille.
Le plus intéressant dans tout cela, c'est que l'on peut deviner l'approche d'un adversaire avant même de le
voir dans le rétro. Sinon, pour l'amusement, vous profiterez de l'effet "doppler", du souffle de vent sous
les tunnels, des chocs à vous fracasser le tympan, etc. Chapeau, Jean-Luc !
Prise en main, durée de vie : lors du test de la version Atari ST, nous vous avions signalé la difficulté
du pilotage "souris". Suite à de très nombreux appels de pilotes du même avis, Lankhor a décidé de remédier
à ce problème pour cette version Amiga. Ainsi, il est maintenant possible de lancer le mode championnat
en contrôle manette. C'est un très grand "plus", je vous l'assure ! En effet, si les concepteurs du programme
nous invitent à essayer la souris, je vous avoue que je n'apprécie toujours pas pour ma part ce moyen de
contrôle pour la course. Il arrive trop souvent que l'on accélère ou que l'on freine sans le vouloir, du
fait d'un léger déplacement de la souris. Essayez, mais je ne garantis rien. Par contre, la manette
est très bien utilisée dans ce mode. Il n'est plus besoin de maintenir la manette en avant pour conserver une
accélération. On peut stabiliser l'accélérateur à n'importe quel régime, ce qui autorise un pilotage plus détendu.
Bilan
Quant à la durée de vie de cette simulation, elle est garantie par son réalisme. Même s'il n'existe que six circuits,
le jeu est suffisamment riche et difficile pour que l'on accroche à très long terme. Avant d'arriver en tête
du championnat, vous allez user du pneumatique, mais quel plaisir de voir ses temps au tour s'amenuiser au
fur et à mesure que l'on fait plus corps avec la machine. En plus, le mode "jeu à deux" est possible par liaison
modem ou câble, Amiga/Amiga ou Amiga/ST... Je vous conseille donc très vivement ce jeu, c'est un indispensable !
D'autres avis
Il était déjà extraordinaire sur Atari ST avec sa fulgurante vitesse d'animation. La version Amiga m'a laissé pantois,
sans superlatifs suffisamment convaincants pour décrire l'éblouissante réalisation de Lankhor sur cette version.
Les possesseurs d'Amiga sont favorisés par rapport au ST-maniaques puisqu'on peut contrôler son engin à l'aide
de la manette (et non la souris) ! Et je peux vous dire que Vroom avec une manette, c'est du délire ! En outre,
les bruitages sont tellement convaicants qu'on a rameuté une partie de la rédaction quand on y a joué. Non,
non rien à dire, c'est du béton ce jeu. J'achète !
[Man-X].
Avec cette version Amiga, Lankhor a levé le principal reproche que je faisais à Vroom ST : le
contrôle souris en mode course. Reste cependant une simulation de course automobile qui ne simule que
la dernière étape d'une longue chaîne, à savoir la course elle-même. Vous ne vous occuperez jamais de
la construction de votre bolide, de son financement, du choix du pilote, de votre stratégie en championnat,
etc. Cette option, si elle n'est pas mauvaise en soi (d'autant qu'elle correspond à une tendance générale
des nouvelles simulations. Pour s'en convaincre, il suffit de constater le succès que rencontre l'excellent
Yeager Air Combat), restreint cependant un peu l'intérêt du jeu. Doté de quelques options de gestion d'une
écurie de course, Vroom aurait peut-être réussi à convaincre les purs et durs de l'arcade que la
simulation pouvait, elle aussi, être passionnante. Reste que Vroom est un excellent logiciel,
impeccablement réalisé, qui vous donnera le grand frisson à 300 km/h au bout de la ligne droite.
Vous pouvez sans problème l'acquérir, il ne vous décevra pas
[Piotr Korolev].
Nom : Vroom.
Éditeur : Lankhor.
Genre : jeu de course.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8,5/10.
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