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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Viper 1.2
(Article écrit par Mike Verstaevel - août 2008)
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Je ne me souviens plus précisément dans quelles circonstances j'ai connu ce "snake game", il faut dire que ça fait un bail
puisque je faisais tourner ce jeu canadien de 1994 sur disquette à l'époque. Petite précision, je ne parle ici que de la
version partagicielle limitée à trois joueurs au lieu de six, n'ayant pas connu la version enregistrée qui d'après la documentation
était réservée uniquement aux possesseurs de disque dur, étrange pour un jeu occupant environ 700 ko !
Ce qui vous met d'emblée dans l'ambiance quand vous lancez pour la première fois Viper n'est pas seulement la langue de vipère
subtilement placée mais surtout l'ambiance sonore. En effet, un échantillon en boucle sur un "thème futuriste"
(qui ressemble beaucoup à des pulsations cardiaques) apparaît lors de l'écran d'accueil et sera quasi-omniprésent dans le jeu.
Quelques voix numérisées (un rire horrible quand on se plante, ou un "game over man" pas piqué des hannetons sortent carrément
du "thème sonore" du jeu). Je me souviens à l'époque m'avoir fait une version personnalisée avec mes propres vois numérisées
et une musique nettement plus rythmée.
Venons en au jeu
Graphiquement, le jeu est très sobre, un damier vous montre les limites de l'arène (sur lesquelles vous pouvez rebondir en
faisant un "boing"), chaque vipère comporte heureusement une couleur différente pour les différencier, le tout sur un bête fond
noir très efficace. Le jeu s'affiche en 704x467 en 128 couleurs (AGA uniquement), ça faisait bizarre à l'époque de voir un
jeu entrelacé. ;) A noter la possibilité de choisir son mode vidéo grâce à un type d'outil et à l'utilitaire GetMode ID fourni.
Je peux vous dire qu'en DBLNTSC le jeu est vraiment impeccable.
Vos deux touches (droite et gauche) vous permettent de vous mouvoir dans l'espace intersidéral (et accessoirement de faire de
beaux dessins en 2D). :)
Régulièrement le corps de la vipère fait des "trous" d'où le but : faire le plus de points possibles en pénétrant le plus de trous
ou en essayant de rester le plus longtemps possible en vie (quand un adversaire meurt, il apporte un point supplémentaire aux
restants).
Attention : le jeu s'accélère d'un coup dès qu'un adversaire meurt. En contrepartie les nouveaux trous créés sont nettement plus
larges. Les programmeurs Nathaniel Myrhe et Robert Drennen ont même pensé à un mode "suicide" très rapide dès le départ.
La règle du jeu est extrêmement simple à assimiler, seule la jouabilité peut paraître déroutant au début (jeunes enfants s'abstenir !).
Nous avons affaire à un bon vieux jeu "tout est à l'écran", nous sommes loin de la complexité des jeux aux univers 3D tels que
GLTron ou Armagetron (des "snake like" plus modernes). Il est possible de paramétrer le score à atteindre pour avoir des parties
plus ou moins longues. Un mode "tournament" et des statistiques sont même disponibles dans la version enregistrée (ainsi qu'un
bel écran de présentation en HAM8 d'après la documentation).
Quelques originalités
Viper est un jeu de serpent original sur plusieurs points :
Nous l'avons dit, contrairement à beaucoup du genre, il est multijoueur sur la même machine. Attention d'ailleurs à bien
choisir vos touches si vous jouez à plusieurs car certaines d'entre elles entrent en conflit ! Viper comprend même une intelligence
artificielle pas trop mauvaise (en l'occurrence si vous jouez seul ou à deux).
Mais surtout, contrairement à la tradition pour ce type de jeu, les vers de terre qui zozotent ne sont pas limités à des
angles à 90°, n'importe quel angle est possible. Les concepteurs ont même poussé le vice à programmer un effet d'anticrénelage
pour gommer les effets d'escalier !
Quand vous quittez le jeu, l'écran des crédits (une animation faite à l'arrache probablement avec Deluxe Paint) est très sympathique,
décidément les auteurs ne se sont pas pris au sérieux.
Autre bon point : le jeu est respectueux du système (il fonctionne sur MorphOS par exemple), vive le multitâche !
Conclusion
Viper est un jeu Amiga 100% divertissant qui permet de se défouler avec des amis dans la bonne humeur. Même s'il n'a pas très
bien vieillit (il faut le reconnaître), l'idée était très bonne. La "To Do List" parlait d'obstacles, de portes pour se
télé-transporter et de "instant replay".
A quand une version améliorée de ce jeu mythique en réseau sur DS ?
Nom : Viper 1.2.
Auteurs : Nathaniel Myhre et Robert Drennan.
Genre : jeu d'adresse.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68020, 1,1 Mo de mémoire, AmigaOS 3.0.
Licence : partagiciel.
Téléchargement : Aminet.
NOTE : 7/10 (à plusieurs), 5/10 (seul)
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