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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Video Backup System 2.0
(Article écrit par Jac Pourtant et extrait d'Amiga News - janvier 1995)
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La sécurité pour une bouchée de pain
Voilà déjà un certain temps qu'ayant vu des publicités tapageuses pour des systèmes de sauvegarde sur bande vidéo dans les revues
allemandes, je me disais que ce serait peut-être une solution plus raisonnable que mes "back-ups" sur disquettes. En effet,
celles-ci ne sont pas à l'ombre des erreurs de lecture, un disque dur représente un bon boîtier de disquettes, et on ne peut pas
dire que ce soit très pratique.
Les tests effectués par les différentes revues n'étaient pas aussi élogieux que les publicités et vu le prix des dérouleurs
de bande (streamers), j'ai
continué avec mes disquettes. Lorsque sur le salon de Cologne on m'a proposé de faire un essai de Video Backup, j'étais donc
relativement sceptique. Mais pourquoi ne pas essayer après tout ? C'est ce que j'ai fait et je dois dire que je suis positivement
étonné.
L'installation
La pochette se compose d'un système de prises et câbles relativement simples, d'une disquette et d'un manuel de 24 pages A5 (en
allemand). L'installation est facile et rapide. Une prise Péritel dans le magnétoscope, une prise Cinch dans l'Amiga CVBS-out,
une prise dans le port série, et une prise vidéo Cinch dans le moniteur.
Cette solution pratique permet sur un écran 1084 de passer de la visualisation Amiga à celle vidéo grâce à l'interrupteur CVBS/RGB
du moniteur. Ceci est valable pour les Amiga 500, 600, 1200 et 2000. Pour les modèles 3000 et 4000 qui n'ont pas de prise CVBS-out,
il y a une solution que je détaillerai plus loin.
Si vous n'avez pas de prise Cinch sur votre moniteur, cela n'est pas tragique, c'est simplement plus pratique pour retrouver la
sauvegarde choisie sur la bande. Si vous avez branché votre magnétoscope sur un téléviseur, alors vous n'avez pas besoin de ce
branchement, le câble Péritel suffit. Dans le cas où votre magnétoscope n'aurait pas de prise Péritel, il y a encore une solution
avec un adaptateur peu coûteux. Installons-nous confortablement. L'installation du logiciel est également sans surprise grâce à
Installer de Commodore.
La sauvegarde
Dès l'ouverture de la fenêtre de l'interface, on remarque sa simplicité. Point n'est besoin de lire la notice, tout est clair. Un
gadget sélectionne entre "FLOPPY" et "DATA". Trois autres sont internationalement libellés : "Backup", "Restore" et "Verify".
Si l'on désire sauvegarder le contenu de disquettes, on se met donc en mode "FLOPPY", on choisit son lecteur. Un autre gadget appelé
"disk-serie" permet de sauvegarder en chaîne plusieurs disques. En mode "DATA", on peut sauvegarder n'importe quoi en RAM, sur disque
dur, sur CD, etc. Le fait d'appuyer sur "BackUp" libère d'autres gadgets sur la gauche : le premier oscille entre "ALL", "Datum",
"Pattern", "Archived". Les trois autres sont pour inclure, exclure ou échanger. Au milieu, la structure en arbre du tiroir choisi, à
droite les fichiers, il est donc très facile de faire sa sélection. En bas, la longueur du total sélectionné est constamment affichée
et il ne nous reste que deux derniers gadgets : "Cancel" et "START".
Startons donc ! Une fenêtre de requête nous invite tout d'abord à donner un nom à notre sauvegarde, à choisir si on va activer les
attributs d'archive et choisir le chemin du rapport qui conclura la sauvegarde. Un message nous annonce que le voyage durera 41
minutes. En route. Si l'on n'a qu'un moniteur, il est temps de passer celui-ci en mode CVBS.
Nous revoilà dans le monde oublié du noir et blanc. Un discret message nous informe que dès qu'on appuiera sur la touche gauche de
la souris on aura cinq secondes pour mettre le magnétoscope en enregistrement, puis vient un énorme message en blanc avec le titre
et la date de la sauvegarde, des colonnes noires et blanches, et enfin c'est la folie, le délire des octets qui scintillent par
séquences. 45 minutes plus tard (eh oui, le train a un peu de retard - il faut environ rajouter 10 % aux estimations), un bip sonore
vous tire de votre torpeur, l'opération est terminée, on peut vérifier si tout ce cinéma a servi à quelque chose.
Les résultats
J'ai fait plusieurs essais et pas complaisants. J'ai fait des sauvegardes de toutes mes partitions, de mes disquettes, sur des
bandes neuves, sur des vieilles, en mode normal, en double durée (mon magnétoscope a cette option et bien sûr la qualité est moindre
dans ce mode), j'ai même essayé de fatiguer la bande parce que Bruce Lepper m'avait objecté que les bandes ne tiennent pas bien
l'information, je n'ai pas eu le moindre octet de différence entre les données initiales et les sauvegardes. Bien sûr, je ne sais
pas combien de temps mes bandes dureront, mais il n'y a pas de raison qu'elles fatiguent plus vite que des disquettes ou des bandes
DAT de dérouleur de bande. En tout cas, le logiciel et le système ont l'air sûr. Un bit (octet) est représenté sur l'écran par un rectangle
de 16 pixels de large sur 2 de haut. Un parasite a peu de chances de troubler une si grande surface. Il est de toute façon inutile
de conseiller de prendre des bandes de qualité à faible "drop-out" et de les stocker loin de tout champ électro-magnétique.
La recherche sur une bande est facile, les énormes titres sont facilement repérés en avance rapide. Il est bien sûr plus avantageux
de faire des petites sauvegardes que des partitions entières, car contrairement aux disquettes, on est obligé de repasser toute la
sauvegarde même si l'on ne veut récupérer qu'un petit fichier.
Accessoirement le câblage a un côté inattendu. Il me permet de visionner des vidéos ou la télé sur son moniteur et dans ma
configuration, je n'ai pas besoin de brancher ou de débrancher quoi que ce soit, mon numériseur passe par le même câble.
Autres possibilités
Le système a encore d'autres avantages, par exemple des raccourcis clavier pour toutes les manoeuvres, et la vérification du câblage.
Les type d'outils sont d'une richesse exemplaire. Vous avez encore la possibilité, au cas où vous ne pourriez visionner
la sauvegarde, d'utiliser un fichier-mémoire avec les positions de départ de la sauvegarde sur la bande que vous relevez en temps
réel sur le compteur du magnétoscope. Ainsi vous pouvez arriver à repositionner votre bande sans "voir" le titre de la sauvegarde
sur l'écran. Le programme attend, lui, de reconnaître les données de départ sur la bande et commence automatiquement la restauration.
Étant donné l'intensité des calculs, ne comptez pas faire du multitâche, et si vous avez une toute petite configuration, choisissez
l'option "WORKBENCH = OFF".
Pour les possesseurs d'Amiga 3000 ou 4000 qui n'ont pas de sortie CVBS, plusieurs possibilités s'offrent à eux : un modulateur TV,
ou bien un adaptateur sur la sortie vidéo comprenant une prise CVBS, ou bien encore la sortie vidéo d'une carte graphique. Le tout
est d'avoir un signal BAS ou FBAS.
Conclusion
La vitesse n'est pas sensationnelle, environ 600 ko à la minute, mais c'est à peu près la vitesse d'un lecteur de disquette et puis,
pour le prix, il ne faut pas trop en demander, c'est de toute façon plus pratique que de rentrer une disquette toutes les deux
minutes. Une bande est plus facile à manipuler qu'une cinquantaine de disquettes, bien que celles-ci aient un accès plus rapide. C'est
également un bon système d'échange de données, la compatibilité étant totale entre différents modèles d'Amiga et les différents
magnétoscopes VHS.
Pour moi, comme je crois pour beaucoup d'amigaïstes, c'est une solution intéressante, fiable et bon marché. Le Video Backup System
a été conçu par Hugo Lyppens, Rob Langedoen et Hiko Schamoni. Vous pouvez commander le système à l'adresse :
Discount 2000, Am Wiesenpfad 1 D53340 Meckenheim. Si vous êtes intéressé pour l'importer et le distribuer, même adresse.
Nom : Video Backup System 2.0.
Développeurs : Hugo Lyppens, Rob Langedoen et Hiko Schamoni.
Genre : sauvegarde de données.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, AmigaOS 2.0 (?).
Licence : commercial.
Prix : 99 DM (+ 10 DM de port).
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