Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 29 mars 2024 - 14:02  

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Dossier : Vidéo assistée par Amiga
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait d'Amiga News - février 1995)


L'Amiga occupe une place de choix dans le domaine de la vidéo assistée par ordinateur. Les principales raisons sont sa compatibilité de signal avec des appareils vidéo, son écran étendu (overscan), et ses circuits à vocation graphique. Ces propriétés vidéo sont appuyées d'une capacité audio stéréo à quatre voix et d'un environnement multitâche. Le tout est construit sur la base d'une architecture ouverte qui facilite l'ajout de périphériques. L'apparition rapide de nombreux programmes destinés aux applications vidéo démontre l'importance qu'a pris l'Amiga dans le traitement de l'image.

Vidéo et Amiga

Compatibilité vidéo

Lors de sa conception, l'Amiga a été doté de signaux de sortie qui peuvent se synchroniser avec les signaux vidéo standard (NTSC, PAL, SECAM) des autres appareils propres au monde vidéo. Ainsi, les images produites par l'Amiga peuvent facilement et efficacement être transférées à d'autres équipements vidéo sans nécessiter une conversion élaborée de signaux qui demanderait un équipement spécial comme c'est le cas avec d'autres types d'ordinateurs. L'Amiga possède des modes d'affichage entrelacé et est muni d'une sortie RVB facilement transformable à l'aide d'un transcodeur en signal vidéo normalisé, deux critères de base pour communiquer facilement avec d'autres appareils vidéo. L'Amiga émet des signaux distincts Rouge, Vert et Bleu (RVB appelé RGB en anglais). Ces signaux doivent être regroupés sous forme d'un signal composite (couleur, image, amplitude, synchronisation) afin que l'Amiga puisse échanger directement avec des appareils vidéo dont les informations sont traitées sous forme de signaux composites. A titre d'exemple, à l'aide de la sortie composite de l'Amiga, nous pouvons transférer directement l'information à un magnétoscope ou à tout autre équipement vidéo. Cela permet d'employer l'Amiga pour les productions audiovisuelles ou pour des applications vidéo interactives.

Comme l'Amiga utilise différentes normes selon le pays (NTSC, PAL, SECAM), il suffit à l'utilisateur de faire l'acquisition d'un transcodeur correspondant à la norme utilisée dans le pays. Par exemple, en Amérique, le transcodeur sera à la norme NTSC tandis qu'en France il sera à la norme PAL. La compatibilité vidéo permet d'utiliser des équipements vidéo standard, ce qui permet de réduire les coûts de l'investissement.

Écran étendu (overscan)

Le monde de la vidéo fait appel à l'écran étendu, qui permet de remplir la totalité d'un écran comme le font les téléviseurs ou les magnétoscopes. Certaines autres définitions laissent un espace autour de l'image. L'Amiga possède cet attribut d'écran étendu et s'assure ainsi de répondre aux besoins des adeptes de la vidéo assistée par ordinateur.

Circuits à vocation graphique

L'Amiga a été conçu pour la vidéo informatisée. Des coprocesseurs ont été spécialement développés pour permettre à l'Amiga de produire et de traiter des données vidéo. Les coprocesseurs Agnes (Agnus) et Denise prennent la charge de tâches spécifiques et travaillent de concert dans l'affichage de l'écran et le traitement du signal vidéo (voir mémoire, processeur et coprocessseurs). Ils permettent à l'Amiga de produire des animations en temps réel, qui peuvent afficher des images à une cadence allant jusqu'à 30 images par seconde.

Vidéo et Amiga

Vidéo et Amiga

Environnement multitâche

L'Amiga est doté d'un fonctionnement multitâche qui autorise le travail simultané de plusieurs programmes. Cette capacité de traiter plusieurs sources d'information pour les assembler en un tout améliore la productivité, mais surtout facilite l'expression de la créativité, car la création artistique spontanée dépend souvent de l'émotivité qui se dégage d'une action spontanée.

Cette créativité est d'autant facilitée que des programmes de toutes sortes sont disponibles pour permettre d'exploiter ce potentiel dont jouit l'Amiga. Le fonctionnement multitâche rend possible l'exploitation rapide des capacités de différents programmes pour obtenir le résultat escompté, la limite devenant la quantité de mémoire disponible pour charger simultanément plusieurs programmes.

Entrelacement

Le mode entrelacé, que nous retrouvons dans les programmes sous les définitions d'affichage entrelacé (Interlace), se caractérise par un scintillement désagréable à l'écran en l'absence d'un désentrelaceur. Souvent ce désagrément prévaut, et on oublie que ce mode d'affichage a été choisi en raison de sa compatibilité avec celui des équipements vidéo existants. Ce choix de Commodore positionne avantageusement l'Amiga dans le domaine de la vidéo assistée par ordinateur.

En effet, le fait que ce mode d'affichage émette des signaux qui correspondent à ceux des équipements vidéo permet d'enregistrer le signal avec un équipement vidéo standard. Il devient ainsi possible à tout possesseur d'Amiga de monter ses propres productions vidéo et cela à faible coût.

Le scintillement est provoqué par la façon dont se fait l'affichage à l'écran. En simplifiant, nous pouvons dire que l'image, constituée d'une multitude de pixels, s'affiche grâce au balayage de l'écran par un faisceau d'électrons qui vient frapper l'enduit de phosphore de l'écran. Ce balayage se fait en ligne de gauche à droite et de haut en bas de l'écran. Lorsque l'écran a été entièrement balayé, le faisceau reprend sa course au point de départ. Chacun des pixels de l'écran se met à luire en fonction de l'intensité du faisceau d'électrons lors du balayage. Le nombre d'informations qui composent l'image peut être déterminé en multipliant le nombre de pixels constituant la ligne horizontale par le nombre de pixels constituant la ligne verticale, le tout donnant la définition de l'image (ex : 640x400).

L'histoire de l'évolution de l'image télévisée nous apprend que les premières images étaient soit statiques, soit à base de peu de mouvements et qu'elles ont fait place à des images beaucoup plus dynamiques. Les premiers équipements vidéo étant incapables de répondre au besoin du mouvement, la transition entre ces équipements et le nouvel équipement a été faite en adoptant le mode entrelacé. Ainsi était conservée la compatibilité entre l'équipement existant et le nouvel équipement capable d'offrir la fluidité que le mouvement exige.

Une image entrelacée est composée de deux trames qui s'affichent alternativement. Une trame est affichée sur les lignes impaires du moniteur suivie par une trame sur les lignes paires. L'inconvénient de ce mode d'affichage est qu'il nécessite deux rafraîchissements alternés, un pour chacune des trames, et la vitesse du balayage est insuffisante pour que l'alternance des rafraîchissements passe inaperçue pour l'oeil. Une trame aura commencé à disparaître avant que le balayage ne la rafraîchisse à nouveau, ce qui provoque un effet de scintillement de l'image à l'écran.

Sans entrer dans les détails, disons que la première ligne impaire n'est affichée à l'écran que sur la moitié de sa longueur. C'est elle qui sert de signal de synchronisation dont se servent les équipements vidéo pour positionner correctement les deux trames vidéo : la demi-ligne permet au système de différencier la trame impaire de la trame paire et de les afficher correctement. Avec un signal vidéo non entrelacé, les équipements servant à faire du montage vidéo refusent de travailler correctement.

L'entrelacement étant une chose nécessaire pour travailler en vidéo, ce mode d'affichage rend l'Amiga attirant pour les amateurs de vidéo. Avec l'Amiga, les images en mode non entrelacé à l'origine peuvent être affichées en mode entrelacé, soit en choisissant un mode entrelacé dans le programme "ScreenMode", soit en utilisant le programme "Lacer" conçu à cette fin. Une fois ce mode en fonction, il devient possible de faire l'enregistrement d'images sur d'autres appareils vidéo. A noter que le fait de brancher un Amiga à un appareil vidéo, tel un incrustateur d'images, lorsque le mode entrelacé n'est pas en fonction, provoque des réactions bizarres à l'écran. Ces réactions sont dues au fait que l'appareil branché fonctionne en mode entrelacé alors que l'Amiga fonctionne dans un autre mode. Le fait de mettre l'Amiga en mode entrelacé règle le problème en assurant une compatibilité entre les deux signaux des appareils.

Le programme Lacer, situé sur une des disquettes Workbench fournies par Commodore, est utile pour les utilisateurs qui se servent d'équipements d'incrustation d'images (genlock). Il fonctionne à la façon d'un interrupteur : lorsqu'on clique deux fois sur son icône, l'ordinateur se met automatiquement en mode d'affichage entrelacé, qu'importe qu'on soit dans un mode d'affichage de 200 ou de 256 lignes. Si on reclique sur l'icône, le programme est désactivé. Cependant, si aucun équipement d'incrustation d'images n'est branché à l'Amiga, le programme ne fonctionne pas à partir de l'icône. Même si un moniteur à haute persistance ou un équipement qui améliore l'affichage (par exemple un moniteur à multisynchronisation) ne laisse voir aucune différence à l'écran, il n'en demeure pas moins que le programme est en service.

Si on utilise souvent un incrustateur d'images, il peut être avantageux de placer le programme "Lacer" dans le tiroir "WBStartup" pour qu'il soit mis en fonction dès le lancement du système. Pour lancer le programme à partir du Shell, il faut taper la commande "Lacer 1". Le programme sera lancé même si aucun équipement d'incrustation d'images n'est branché. Pour désactiver le programme, on tape Lacer 0.

Désentrelaceurs

Pour éliminer l'effet de scintillement à l'écran lors de l'utilisation des modes utilisant un signal entrelacé, il est possible d'ajouter un désentrelaceur à l'ordinateur, sauf pour l'Amiga 3000, qui possède un désentrelaceur incorporé. Le principe de fonctionnement de cette pièce électronique est d'emmagasiner en mémoire les lignes impaires et paires et de les restituer séquentiellement comme un tout à une vitesse de balayage deux fois supérieure. Ce type d'équipement nécessite un moniteur qui accepte différentes vitesses de balayage de l'écran, d'où leur nom de moniteur à multisynchronisation (multisynch). Avec un désentrelaceur, il devient possible de travailler en mode entrelacé sans avoir à supporter le scintillement. Il suffit, avant de transférer l'information à un autre appareil vidéo, de désactiver le désentrelaceur pour rétablir la compatibilité du signal vidéo de l'Amiga avec les autres appareils vidéo.

Vidéo et Amiga
Un désentrelaceur

Transfert d'image

Voici les grandes lignes du rôle que peut jouer l'Amiga dans le domaine de la vidéo. Nous abordons le transfert d'images sur bande vidéo et l'incrustation d'images.

Transfert d'images sur bande vidéo

Il est possible de transférer directement des images de l'ordinateur à un magnétoscope. A partir de l'Amiga, mis en mode entrelacé et en mode d'écran étendu, nous pouvons recueillir, à l'aide d'un transcodeur, le signal composite couleur sur un magnétoscope lors d'un travail dont il est prévu qu'il sera diffusé sur un moniteur de télévision standard. Pour obtenir le meilleur résultat possible, nous conseillons d'utiliser un téléviseur couleur pour faire le bon choix de couleurs lors de la conception des images. Étant donné que le résultat du transfert sur magnétoscope sera visionné sur un moniteur de télévision standard, il est préférable de faire le choix des couleurs en fonction du rendu des couleurs de ce type de moniteur, car la qualité des couleurs que nous retrouvons sur le moniteur de l'Amiga est différente de celle d'un simple téléviseur couleur. Pour obtenir un bon résultat, le codeur doit émettre un signal précis et le magnétoscope doit être de bonne qualité, les pertes de précision de l'image étant dues principalement au mécanisme d'enregistrement du magnétoscope et au support magnétique lui-même.

Incrustation d'images (genlock)

Un incrustateur (genlock) est un appareil électronique qui permet le transfert et le mixage d'images vidéo. Pour l'amigaïste, l'incrustateur ouvre la voie à un éventail de possibilités créatives.

Vidéo et Amiga
Un genlock

L'incrustateur est un appareil qui sert à synchroniser le signal vidéo de l'Amiga avec le signal d'une autre source comme un magnétoscope ou une caméra vidéo et à superposer les deux images pour diriger la nouvelle image formée vers une sortie vidéo, ce qui permet de la capter par la suite avec un magnétoscope. Il faut comprendre que la synchronisation des deux sources vidéo et le mixage des images qui en résultent sont réalisés par l'incrustateur, l'Amiga ne servant qu'à fournir un des signaux vidéo.

Vidéo et Amiga

Fonctionnement

De façon simplifiée, nous pouvons dire que le rôle de l'incrustateur consiste à rechercher et à identifier le rythme d'une première source vidéo, généralement de la source vidéo externe (magnétoscope ou caméra vidéo), à synchroniser ce rythme avec celui de la source vidéo de l'Amiga puis à superposer les images en provenance des deux sources vidéo un peu à la façon d'une double exposition à l'aide d'une caméra. L'image originant de la source vidéo externe sert d'image d'arrière-plan et l'image générée par l'Amiga sert d'image d'avant-plan.

Les incrustateurs sont de plus en plus nombreux sur le marché. On les retrouve dans un large éventail de prix, celui-ci n'étant d'ailleurs pas nécessairement proportionnel aux fonctions que l'appareil accomplit et à la qualité de l'image produite. Il faut donc bien s'informer avant de fixer son choix sur un appareil. Les incrustateurs les plus simples permettent uniquement la superposition totale des deux sources vidéo alors que les plus sophistiqués permettent le mixage progressif des deux sources vidéo. De plus, certains incrustateurs sont conçus avec la possibilité de raccorder un second moniteur directement à la source vidéo produite par l'incrustateur. C'est ce qu'on appelle être branché à l'intérieur de la boucle vidéo (vidéo loop-through). Cela permet un meilleur contrôle du travail puisqu'on peut observer la source vidéo informatique sur le moniteur de l'Amiga et voir l'effet de superposition des images sur le second moniteur, permettant ainsi un meilleur contrôle des contrastes et de la brillance de l'image.

Principales applications

Les programmes de titrage, de dessin et d'animation combinés à l'incrustation d'images permettent de satisfaire la plupart des besoins du simple utilisateur. De plus, l'Amiga dispose de logiciels de montage et d'interfaces spécialement conçus pour mettre en ordre des séquences d'images en offrant un contrôle précis de l'enregistrement des images, l'élimination des images non intéressantes et la modification de l'ordre des séquences d'images. A noter que pour une utilisation très professionnelle, par exemple pour la télévision, le signal de l'incrustateur doit être de qualité respectant les standards de la télévision (Broadcast).

La vaste gamme de programmes présentement disponibles et qui ne cessent de faire leur apparition est une garantie d'avenir pour l'Amiga dans le domaine de la vidéo assistée par ordinateur. L'apparition de cartes destinées à des usages professionnels comme le "Video Toaster" confirme l'avance de l'Amiga dans ce domaine.

Montage post-production

Après avoir enregistré des images avec un caméscope, produit des effets de trucage ou des titres avec un Amiga et avoir recueilli ou composé des sons, il arrive un temps où on veut s'imposer comme réalisateur et assembler cette multitude d'images et de sons en un tout cohérent. A ce titre, l'Amiga est en mesure d'aider à produire ce travail.

Vidéo et Amiga

Notions pratiques sur les équipements

L'Amiga peut théoriquement donner une définition horizontale de 540 lignes. Parmi les technologies existantes à des prix abordables, les formats vidéo les plus intéressants sont le ED-Beta (Enhanced Definition Betamax), qui est capable d'enregistrer plus de 500 lignes de définition horizontale et donc en mesure de capter l'essentiel des capacités vidéo de l'Amiga ; suit le "High-Band Video 8", ou Hi-8, qui est capable de plus de 420 lignes de définition horizontale ; vient ensuite le S-VHS avec environ 400 lignes de définition horizontale. Loin derrière, on retrouve le 8mm et le VHS avec environ 250 lignes de définition horizontale. Les systèmes capables de haute définition ont en commun le fait qu'ils utilisent des signaux qui acheminent séparément le signal de luminance (signal Y) et le signal de chrominance (signal C) on parle de connecteur Y/C. Cela permet de transmettre une image claire, sans diminution de fréquence, qui restitue toute la qualité de la définition.

Le montage

C'est la réussite du montage qui est en grande partie responsable de la qualité de l'oeuvre réalisée. Il existe essentiellement deux procédés de montage : le montage par insertion et le montage par assemblage.

Le montage par insertion consiste à introduire sur une bande magnétoscopique déjà enregistrée une scène. On se trouve de la sorte à effacer ce qu'il y avait à l'endroit où l'on fait l'enregistrement. Ce procédé est peu précis car il rend difficile la synchronisation ; en plus de chronométrer précisément la durée de l'enregistrement, il faut trouver les points de raccord. Cette technique dépend des capacités des magnétoscopes.

Le montage par assemblage consiste à assembler les scènes, les unes à la suite des autres, sur une bande pour aboutir à la production désirée. Pour que l'assemblage soit parfait, il faut que les magnétoscopes possèdent une fonction d'assemblage de façon à ce que la synchronisation des scènes soit parfaite à l'endroit des coupures. Cela se fait en assemblant une trame paire suivi d'une trame impaire ou l'inverse. Pour faire ce travail, on peut utiliser une table de montage qui renferme un ordinateur auquel est branché un magnétoscope lecteur (entrée) et un magnétoscope enregistreur (sortie). Un inconvénient des tables de montage est que, très souvent, elles nécessitent l'utilisation d'appareils de même marque. De plus, ces tables permettent tout au plus d'assembler une dizaine de scènes. Il existe pour l'Amiga des équipements qui lui permettent de devenir le pilote de plusieurs appareils vidéo pour lesquels on peut programmer des milliers de scènes à assembler. L'Amiga se charge ensuite de faire le travail d'assemblage selon les instructions reçues pour produire un travail de qualité professionnelle.

Note : ce texte a été emprunté à la cinquième édition du livre dédié à l'Amiga "Comprendre et bien exploiter son Amiga". La partie concernée s'intitule dans cette publication "Vidéo assistée par ordinateur" Comprendre et bien exploiter son Amiga est édité par les éditions du Grand moulin. Distributeur en France : Someware.


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