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Note : traduction par David Brunet. Après avoir attendu sur la liste d'attente (anciennement sur orders.apollo-accelerators.com, à présent sur www.shop.apollo-computer.com) pendant des mois, j'ai enfin reçu ma carte accélératrice Apollo Vampire 1200 V2 ! Depuis, mon Amiga a retrouvé une nouvelle vie, alors j'ai pensé écrire un article à jour couvrant toutes les choses que j'aurais voulu savoir en attendant qu'arrive le paquet. Ce qui suit est une rétrospective de mon premier mois d'utilisation de cette carte - je vais couvrir les domaines de la commande, du matériel, de l'installation, des mises à jour et des logiciels, pour terminer avec mes pensées et réflexions sur le projet. C'est l'un de mes articles les plus longs, avec de nombreuses captures d'écran et photos, mais si j'ai oublié quelque chose en particulier et que vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à me contacter. Alors prenez un café et lisez ce qui suit ! ![]() Aujourd'hui encore, de nouveaux produits sont conçus et commercialisés. La scène des cartes accélératrices - qui fournissent des processeurs plus rapides et souvent d'autres ajouts - connaît une résurgence ces derniers temps. Parmi les exemples notables, citons la gamme à code source ouvert TerribleFire et la nouvelle Warp 1260 qui utilise un Motorola 68060, le plus rapide des processeurs de la série 68000 produits par Motorola et utilisés dans les premiers Amiga. Les cartes Vampire de l'équipe Apollo adoptent une approche différente : plutôt que de s'approvisionner en processeurs Motorola originaux (ou de demander à l'utilisateur final de trouver et d'acheter séparément un processeur, comme dans le cas des cartes de la série Warp), ils ont conçu un nouveau noyau compatible 68000 et l'ont implémenté sous forme de FPGA. Il s'agit d'un processeur "68080" (ou AC68080) et, comme il s'agit d'une solution FPGA, il peut également être mis à jour régulièrement par téléchargement à partir du site Apollo. La solution FPGA a également permis à l'équipe d'ajouter des capacités supplémentaires, au-delà de la simple présence d'un processeur plus rapide : la gamme de cartes Vampire comprend des caractéristiques telles qu'un jeu de puces graphiques "SAGA" avec sortie HDMI haute résolution, un port IDE plus rapide, un emplacement pour carte SD, une extension Ethernet et bien d'autres choses encore. Un exploit technique impressionnant ! La commande Le processus de commande a été assez simple même s'il a impliqué une longue attente - ce qui, franchement, n'est pas nouveau sur la scène Amiga ;). Je tiens également à ajouter que ce n'est en aucun cas une plainte, c'est simplement la réalité d'une petite équipe dévouée qui travaille du mieux qu'elle peut en ces temps étranges de retards de livraison et de problèmes de chaîne d'approvisionnement. J'ai mis mon nom sur la liste d'attente vers le mois de décembre 2019 et je l'avais honnêtement oublié jusqu'à ce que je reçoive ce courriel excitant et inattendu vers la fin du mois de juin 2020 : ![]() (Apollo Accelerators - Oh oh ! Il semble que le père Noël soit dans les parages : une carte Vampire vous a été attribuée ! Mise à jour : sur le forum, Vojin Vidanovic a eu la gentillesse de rectifier mes propos - apparemment, les cartes Vampire proviennent de la belle ville de Banja Luka, en Bosnie-Herzégovine, qui est voisine de la Serbie. J'ai également appris que la langue serbe utilise à la fois l'alphabet latin et l'alphabet cyrillique ; le cyrillique est officiel et traditionnel, mais les deux sont également utilisés. Merci pour ces informations ! J'ai eu tout le temps de lire l'excellent wiki en ligne et d'acheter quelques matériels supplémentaires dont je savais que j'aurais besoin à un moment donné :
Déballage et installation Voici ce que contenait la boîte : ![]() La première étape a été d'ouvrir mon A1200 et de jeter un coup d'oeil à ce à quoi j'avais affaire ; la dernière fois que j'ai ouvert le boîtier, c'était lorsque j'ai remonté le lecteur de disquette à la fin de l'année 2019. J'hésite toujours un peu à aller fouiller là-dedans, car c'est une vieille machine et les choses sont aussi assez serrées. Heureusement, tout s'est bien passé, mais j'ai dû le rouvrir plusieurs fois, pour des raisons qui sont toutes couvertes ci-dessous. Voici l'intérieur de mon Amiga avant l'installation de la Vampire : C'est une carte mère révision 1D équipée de quelques extras :
Sur la photo suivante, vous pouvez voir l'ancienne carte Blizzard et la nouvelle carte Vampire l'une à côté de l'autre pour comparer leur taille. Cela montre vraiment à quel point la technologie a évolué. Bien qu'elle offre beaucoup plus de fonctionnalités, de connectivité et de vitesse, la Vampire est nettement plus petite. Je préfère aussi la couleur bleue. :) ![]() La carte Vampire a été facilement installée, pas de problème avec le connecteur ou autre. Elle s'est juste insérée dans le connecteur de la carte mère avec un peu de pression. Voici à quoi elle ressemblait installée dans l'Amiga : En raison de la petite taille de la carte, un tiers de la trappe d'extension est libre pour le passage des câbles, etc. J'avais espéré utiliser l'espace à droite pour la carte réseau mais je n'ai pas réussi à faire tenir les choses. Voici le câble HDMI et le câble du module réseau, passant sous le lecteur de disquette et sortant par l'arrière : Notez la carte CompactFlash attachée au port IDE de la Vampire, enveloppée dans un manchon isolant de fortune fait d'une vieille carte de visite et de ruban adhésif. En lisant les messages du forum, je m'attendais à ce que la carte Vampire soit livrée avec le coeur 2.11 flashé. Cette version du coeur ne gère pas le port IDE embarqué (ou le port PCMCIA) sur la carte mère Amiga, d'où la nécessité de le connecter à la Vampire. La version 2.12 du coeur corrige ce problème, mais désactive le FastIDE de la Vampire. Il y a cependant une mise à jour à venir qui activera les deux ports IDE, tout en réactivant le port PCMCIA. J'attends cette mise à jour avec impatience car, entre autres choses, l'activation des deux ports IDE me permettra d'effectuer facilement un double démarrage et d'essayer d'autres distributions. C'était un peu serré, mais voici une photo des câbles sortant de l'arrière du boîtier : ![]() Il s'agit maintenant de tester le fonctionnement de base de la carte ! Je savais que je ne verrais pas grand-chose, mais je voulais vérifier que tout fonctionnait correctement, j'ai donc rebranché l'alimentation, allumé le moniteur et vu l'écran de démarrage de la Vampire sur la sortie DVI de l'Indivision ! ![]() ![]() CoffinOS Maintenant, je dois m'atteler à remettre en place un système d'exploitation fonctionnel. J'ai essayé de démarrer à partir de ma carte CompactFlash pourvue d'une installation d'AmigaOS 3.9 fortement personnalisée, mais je me suis retrouvé avec un écran noir sur les deux sorties. Cependant, une installation d'AmigaOS 3.1 plutôt standard que j'avais sur une vieille carte CompactFlash de 2 Go a bien démarré, donc je savais que le coupable était l'une des nombreuses modifications que j'avais apportées au cours des années. J'ai essayé de modifier la startup-sequence mais j'ai abandonné car j'ai décidé de construire mon nouveau système sous CoffinOS. Depuis le début de l'écriture de cet article, il y a eu un certain nombre de développements intéressants concernant les distributions d'AmigaOS pour la Vampire, comme le fameux AmiKit XE et même ApolloOS, un dérivé entièrement à code source ouvert d'AROS. Cependant, à l'époque, CoffinOS était la solution "à privilégier" : il s'agit d'une distribution d'AmigaOS prête à l'emploi pour la série de cartes accélératrices Vampire - Coffin ("cercueil" en francais) et Vampire : vous comprenez ? Elle inclut une quantité incroyable de logiciels couvrant tout, depuis les pilotes et les utilitaires du jeu de composants Vampire SAGA, jusqu'à une sélection complète d'outils, d'émulateurs (même des environnements MacOS classic 68k complets !), d'applications et d'outils de développement. Il est également livré avec une énorme installation WHDLoad de jeux et de démos ; à peu près tous les jeux classiques auxquels vous pouvez penser sont préinstallés et prêts à l'emploi. Je ne vais pas faire un lien direct vers ce site, car il y a peut-être des problèmes de légalité avec lui ; je ne vais pas ajouter quoi que ce soit à ce sujet (peut-être un autre jour), mais je pense que la plupart des amigaïstes en ont assez de ce cycle apparemment sans fin de poursuites judiciaires qui semble être le lot de la scène Amiga dans certains milieux. Bref. J'ai téléchargé la révision R56 de CoffinOS, qui se présente sous la forme d'une image-disque que vous pouvez écrire sur une carte CompactFlash en utilisant quelque chose comme dd sur les systèmes Unix, ou Etcher sur Windows ou macOS. D'après le fichier "Readme", il est dit qu'il nécessite un coeur 2.12, j'ai flashé la version 2.11 mais j'espérais qu'elle fonctionnerait encore assez bien et que je pourrais télécharger et flasher la mise à jour depuis le système d'exploitation une fois qu'il aurait démarré. J'ai de nouveau été confronté à un écran noir au démarrage, mais j'ai pu accéder au menu de démarrage de l'A1200 en maintenant les deux boutons de la souris enfoncés au démarrage. A partir de là, j'ai pu démarrer sans startup-sequence (utilisateurs d'Unix : vous pouvez considérer cela comme un démarrage direct dans /bin/sh). ![]() ![]() ![]() Comme vous pouvez le voir dans la capture d'écran ci-dessus, j'ai commenté ces lignes avec le caractère point-virgule ";", sauvegardé et redémarré. Ça marche ! J'ai été accueilli par l'assistant de configuration sur la sortie SAGA. ![]() Je l'ai trouvé un peu trop "chargé" mais je pense qu'avec un peu de travail, je pourrais le convertir en quelque chose d'un peu plus à mon goût. La première chose que j'ai faite a été de jeter un coup d'oeil à l'espace disque dont je disposais, et de voir à quoi ressemblait la disposition des partitions. Il y a un petit volume "System:" d'une taille de 277 Mo, et le reste de l'espace est surtout occupé par un volume "Programs:" de près de 26 Go. Il y avait 3,6 Go de libre pour mes propres fichiers, mais je voulais un peu plus et j'ai décidé d'utiliser le port pour carte SD de la Vampire pour stocker mes données et toute nouvelle installation de logiciels sur un nouveau volume "Work:". De cette façon, je peux aussi garder le disque interne aussi proche que possible de celui "par défaut", ce qui devrait faciliter la mise à jour ou la réinstallation. Il y a une autre partition intéressante, le volume "Restore:" sur DH2:. Il est utilisé par un mode de maintenance intégré qui peut sauvegarder et restaurer les préférences et le volume système. Je n'ai eu qu'un succès limité avec cela, il faut le dire, mais j'ai ma propre stratégie de sauvegarde de toute façon. En parlant de sauvegardes, si (comme moi) vous avez l'intention de faire beaucoup de personnalisation, vous voudrez sans doute sauvegarder le fichier de préférences du dock qui se trouve dans System:System/AmiStart/sm.prefs. En ajoutant des programmes et en changeant les icônes, j'ai trouvé qu'il était trop facile de le rendre défaillant avec la moitié des icônes ne fonctionnaient plus et ne pouvaient plus être sélectionnées pour être éditées. J'ai réglé la résolution de mon écran, choisi un nouveau fond d'écran, etc. mais j'ai rencontré quelques difficultés plus ou moins immédiatement. Le système était vraiment instable - je n'ai pas pu tenir plus de 5-10 minutes en moyenne avant qu'il ne se bloque de diverses manières. Il a été suggéré sur les forums que cela était dû à la version d'essai de Roadshow (la pile réseau TCP) qui expirait après 15 minutes d'utilisation, mais même en la désactivant, le problème persistait. Cela s'est avéré être dû au fait que CoffinOS R56 semble vraiment, vraiment avoir besoin du coeur 2.12. Malheureusement, il semblait être particulièrement sensible lors de toute opération réseau, rendant difficile le téléchargement d'un nouveau coeur à partir de CoffinOS lui-même, mais j'y reviendrai plus tard. J'ai tout de même pu expérimenter un peu, et même essayer l'environnement MacOS inclus, ce qui a été un vrai plaisir. Mon premier boulot d'été en tant qu'adolescent était de faire de l'assistance sur un réseau de systèmes MacOS 7 et 8, donc cela m'a rappelé un tas de souvenirs. Cet environnement est également livré avec beaucoup de gadgets supplémentaires installés comme quelques jeux Mac classiques : Mais aussi amusant que cela promettait d'être, l'instabilité était juste trop importante pour être supportée. Il est temps d'aller flasher un nouveau coeur... Mise à jour Sans pouvoir installer un coeur sur le système - et même dans ce cas, je ne suis pas sûr que j'aurais eu confiance en sa stabilité pendant le flashage - j'ai dû recourir à l'USB Blaster pour flasher la carte depuis un ordinateur portable sous Windows. Je suis vraiment content de l'avoir acheté maintenant, et je conseillerais à tous ceux qui achètent une carte Vampire d'en acquérir un. Le processus d'installation des coeurs via l'USB Blaster est couvert dans le wiki ici. Les téléchargements pour le programmeur Quartus n'ont pas fonctionné à cause de l'horreur du site Web d'Intel. Pour éviter à quiconque de s'inscrire pour découvrir que les liens de téléchargement ne fonctionnent pas, voici un lien direct. Voici l'USB Blaster branché à mon ordinateur portable Windows et connecté à la Vampire par le port JTAG. Heureusement, tous les câbles sont livrés avec des clés et des encoches pour s'assurer que tout est aligné dans la bonne direction, et tout a été très facile à mettre en place : Le processus d'installation a été facile, il suffit de s'assurer que vous avez le bon fichier JIC ! Voici le programmateur avec le fichier JIC chargé et prêt à fonctionner : Et voici à quoi il ressemble après une opération de flashage réussie. J'ai dû agrandir le petit panneau de statut en bas pour voir la sortie complète, même le message de "succès". En redémarrant l'Amiga, j'ai vu le nouvel écran d'accueil minimaliste du coeur 2.12 (si vous regardez bien, en bas à droite, vous pouvez distinguer la version du coeur "2.12 x12") : J'ai ensuite dû replacer la carte CF sur le port IDE interne de l'Amiga car le coeur 2.12 désactive l'utilisation de l'IDE embarqué de la Vampire, vous pouvez voir ci-dessous qu'elle a été replacée à sa position originelle à gauche de la carte mère A1200 : Le système a démarré et était stable, donc c'est un autre succès ! Indivision J'ai eu un autre petit problème que je couvre maintenant au cas où quelqu'un d'autre aurait le même : ma carte Indivision AGA Mk2, qui convertit la sortie graphique native Amiga en modes adaptés aux moniteurs modernes avec un connecteur DVI, ne montrait aucune sortie une fois le pilote SAGA chargé. Je l'avais connectée via un commutateur DVI afin de pouvoir basculer entre les modes d'écran Vampire et Amiga (par exemple pour jouer à de vieux jeux) en appuyant sur un bouton, mais peu importe ce que j'essayais, une fois que CoffinOS avait démarré et que l'affichage RTG était ativé, aucune sortie n'était envoyée sur l'Indivision. Il semblait également que d'autres personnes avaient des problèmes similaires sur les forums. Comme solution de rechange, j'ai utilisé un vieux câble Amiga Vidéo->Péritel, je l'ai branché dans un convertisseur et je l'ai testé. Cela a fonctionné (bien qu'un peu flou), donc il n'y avait pas de problème avec la sortie graphique native de l'Amiga. Si je démarrais sans startup-sequence, l'Indivision fonctionnait bien aussi, donc c'était quelque chose à voir avec CoffinOS. Finalement, j'ai trouvé de l'aide sur le canal Slack de la Vampire (qui a maintenant été déplacé sur Discord) suggérant de charger les paramètres par défaut dans l'utilitaire de préférences de l'Indivision et de reflasher la carte Indivision. Cela a fonctionné, mais tout était alors affiché dans un format "letterbox" étroit. Je me suis souvenu de cela dans le passé - l'Indivision a généralement besoin de modes d'écran et de détails à configurer à la main pour correspondre à votre moniteur. C'est un exercice qui me rappelle les horreurs du réglage manuel des fichiers XF86Config sur les anciennes distributions Linux. Quoi qu'il en soit, je ne me souviens même plus comment je suis arrivé à ces valeurs, mais voici ce qui a finalement fonctionné pour moi et qui m'a permis d'obtenir à nouveau un bel écran complet sur mon écran 1280x1024 en utilisant d'anciens logiciels : ![]() Roadshow et réseau J'ai ensuite voulu connecter ma nouvelle carte Vampire à mon réseau domestique afin de pouvoir transférer des données vers et depuis celui-ci et de pouvoir "emménager" correctement. J'ai acheté le module Ethernet qui se fixe à la carte Vampire par le biais d'un fin câble ruban. Maintenant que j'ai un système stable, j'ai besoin d'être en ligne pendant plus de 15 minutes, comme le permettait la version d'essai de Roadshow. J'ai acheté et téléchargé la version complète de Roadshow à partir d'un autre ordinateur et je l'ai transférée sur l'A1200 via mon NAS Synology faisant office de serveur FTP, en utilisant le logiciel AmiFTP fourni comme client de téléchargement : L'installation a été très simple - il suffit de copier le fichier "bsdsocket.library", il n'est pas nécessaire d'exécuter le programme d'installation principal. Une fois Roadshow téléchargé et décompressé (via la commande "lha x Roadshow.lha") dans mon assignation "Downloads:", voici les commandes nécessaires pour faire une copie de sauvegarde de la bibliothèque d'essai du système et copier la version complète :
Allons plus loin J'ai installé une carte SD de 32 Go sur la Vampire en suivant les instructions du wiki. Je l'ai formatée avec PFS3 et je l'ai utilisée comme mon nouveau volume Work:. Cela signifie que je peux facilement la retirer et la sauvegarder en utilisant l'outil dd ou similaire, et je garde également toutes mes personnalisations, téléchargements et projets sur un volume séparé du disque système. J'ai un script de sauvegarde/restauration qui me permet, en cas de besoin, de reflasher le disque système, de monter la carte SD, d'exécuter le script et d'être à nouveau opérationnel. C'est particulièrement utile car il n'y a pas vraiment de méthode de mise à jour de CoffinOS autre que l'écriture d'une nouvelle image sur votre carte CF. Pour déplacer toutes mes données depuis mon ancien disque système doté d'AmigaOS 3.9, j'ai branché la carte CF à mon AmigaOne X5000. Comme je l'ai découvert quand j'ai eu cet ordinateur pour la première fois, AmigaOS 4 peut monter et lire les disques de mon A1200, donc je l'ai utilisé pour copier quelques paquets, clés de licence et configuration sur le système Vampire via le réseau. J'ai encore dû changer les noms des disques pour qu'ils n'entrent pas en conflit avec le système AmigaOS 4. Voici une capture d'écran de l'AmigaOne X5000 montrant la carte CF ouverte dans Media Toolbox - tout ce que j'ai fait c'est changer le champ "Nom" de la partition en "CF0" au lieu de "DH0" et ainsi de suite. Je pouvais alors monter et copier des fichiers sur le serveur FTP où je pouvais les récupérer en utilisant AmiFTP sur l'A1200. J'ai également copié un ensemble d'icônes Faenza que je travaille à mettre en place pour AmigaOS. Voici à quoi ressemble maintenant mon Workbench personnalisé sous Vampire : Et quelques fenêtres montrant d'autres icônes de Faenza : A titre de comparaison, voici ce que je faisais sur Amiga avec la carte Blizzard en résolution 640x512 256 couleurs, qui était à peu près la plus haute que je pouvais régler tout en repoussant les limites du confort - toute résolution supérieure était trop lente pour être utilisable : Maintenant, mon système est tout simplement incroyable. Il est rapide comme l'éclair - il démarre en quelques secondes (même sur le port IDE interne "lent" de l'A1200), les programmes s'ouvrent instantanément et je peux vraiment l'utiliser confortablement pour des choses que je n'avais jamais pu faire auparavant que sur l'AmigaOne X5000, machine PowerPC plus rapide, ou sur des émulateurs genre UAE. Même la navigation sur Aminet et le téléchargement de paquets sont rapides : Je peux aussi enfin regarder ces incroyables démos modernes qui nécessitent généralement un processeur 68060 rapide. Ma préférée du moment est "Shake Off The Dust" d'Elude : Compatibilité Alors, comment fonctionne la Vampire 1200 V2 avec tous les logiciels classiques ? Eh bien, je ne peux pas parler pour tout le monde, tout ce que je peux dire c'est que tout ce que je voulais faire tourner a pu fonctionner parfaitement. J'avais un tas de logiciels sous licence que j'avais achetés ces dernières années, comme les mises à jour d'iBrowse et de CubicIDE, qui ont tous fonctionné sans problème. En remontant plus loin dans le temps, ma collection de jeux et de démos sur disquettes semblait fonctionner, même les productions de mon ancien groupe de la scène démo : ![]() ![]() ![]() J'ai évité les tests de performances dans cet article parce qu'en ce qui me concerne, ils sont pour la plupart inutiles et tout a déjà été fait. Ils sont tous à peu près les mêmes de toute façon : à quelques exceptions près, la Vampire laisse les autres systèmes et processeurs classiques dans la poussière. C'est tout simplement la carte la plus rapide que vous puissiez faire fonctionner sur un Amiga Classic. Et ce n'est pas seulement un processeur plus rapide, pensez à tous les autres ajouts, mises à jour et possibilités. Vous n'achetez pas un système "vintage" sans avenir ; il y a un flux constant de mises à jour et une communauté autour de ce forum. Et tout cela peut être obtenu pour une fraction des prix faramineux des processeurs 68060 et des cartes graphiques (et sans avoir à tout faire rentrer dans un boîtier tour !). Bien sûr, vous pouvez aller plus vite avec l'émulation, mais ce n'est pas vraiment la même chose pour moi. Si vous avez lu mes réflexions sur les disquettes, vous savez que tout est dans le ressenti du système. Avec la Vampire, j'ai un vrai système fonctionnant dans le boîtier emblématique de l'A1200 qui peut toujours, par exemple, charger des jeux à partir d'une disquette, mais qui peut aussi charger instantanément toute une bibliothèque de jeux, de démos et d'applications Amiga modernes directement à partir d'une carte CompactFlash : Quelques secondes plus tard, je suis de retour dans mon enfance : C'est ce qui est vraiment étonnant pour moi. Avec la Vampire dans mon A1200, je peux encore prendre part à toute cette magie classique, mais cela me donne aussi envie de l'utiliser comme un véritable système productif. Il y a tellement de choses que j'ai toujours voulu faire sur mon Amiga Classic, mais même avec la carte accélératrice Blizzard, il était trop lent et encombrant pour de nombreuses tâches. Il y a beaucoup d'autres choses que j'aimerais dire sur cette carte et beaucoup d'autres projets que j'ai en réserve, mais comme c'est déjà l'un de mes plus longs articles, je vais le garder pour un autre jour. Je vais juste finir en disant que l'équipe Apollo doit être chaleureusement félicitée pour ce qu'elle a réussi à accomplir : cette carte est une bête absolue, la plus rapide que j'ai jamais vue sur un Amiga Classic, et aussi la plus amusante que j'ai eue depuis longtemps. Ils ont aussi constamment tenu leurs promesses avec de nouvelles mises à jour du coeur, des améliorations de performance et même un nouveau système d'exploitation en préparation. Il est également intéressant de mentionner que tout cela ouvre un tout nouveau monde de possibilités pour la scène Amiga Classic - avec la disponibilité de systèmes et de pièces d'origine diminuant lentement au fil des ans (sans parler des tracas juridiques sans fin sur le système d'exploitation), la carte Vampire V4 Standalone qui ne nécessite pas de système hôte offre également la possibilité pour beaucoup d'acheter un "nouveau" système Amiga. Et avec la promesse d'un portage complet d'AROS dans le futur, c'est un futur où le destin de notre plate-forme bien-aimée est de retour là où il doit être : entre les mains des fans et des programmeurs. Je suis impatient de commencer à développer pour elle !
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