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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'USS John Young
(Article écrit par Bô TGV et extrait de Joystick - novembre 1990)
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Magic Bytes vous emmène pour une croisière, dans les mers les plus chaudes du globe.
L'USS John Young est un navire de guerre américain. L'action de cette simulation maritime est censée se dérouler en 1997.
Et comme l'actualité va plus vite que le développement logiciel, les considérations sur la guerre des
Malouines et le conflit du Golfe à l'époque où l'Iran était l'ennemi datent un peu. Finalement, il
vaudrait mieux que les éditeurs ne se mêlent pas de politique internationale et donnent leurs jeux
pour ce qu'ils sont : des jeux et rien de plus, ce qui n'est déjà pas mal du tout.
Quatre missions sont prévues : l'attaque d'un convoi naval dûment escorté, la chasse au sous-marin,
la destruction de plates-formes pétrolières et le combat naval. Bien que sans grade au commencement, vous
devrez être présent à huit postes : sur le pont où tout se décide et devant un écran radar, à la salle
des torpilles ou dans la tourelle de tir, et si c'est nécessaire auprès du sonar afin de larguer les
grenades anti-sous-marins.
L'ennemi n'attend pas que vous l'ayez aligné dans votre collimateur : avant même que vous puissiez
le voir, de sourdes explosions retentissent et des impacts soulèvent des geysers d'écume. Les engagements
sont mouvementés, soulignés par une animation très réaliste et un son impressionnant : rien qu'au bruit,
on sait que l'USS John Young a été durement malmené. Ce que confirmera l'affichage des dégâts.
Si les moteurs ont été touchés, les coups au but se succéderont et ce sera la fin du beau navire.
Pour éviter ce sort tragique, il faudra être le plus rapide dans le choix des armes, quitte à faire appel
aux ordinateurs de bord. Et comme il n'y a pas de petits profits, la mission remplie, vous pourrez
récupérer les épaves afin de les revendre dans un port et équiper votre croiseur.
Les séquences d'action ne doivent pas faire oublier certaines contingences, comme la surveillance de le profondeur ou les
réserves d'eau à envisager pour les régions tropicales car les hommes auront soif.
USS John Young se joue essentiellement à la souris ou à la manette, mais il est bon de connaître quelques
touches du clavier, celles notamment qui permettent de mouvoir le vaisseau quelque soit l'endroit est l'on
se trouve. En effet, il n'est pas toujours possible de rester à la barre alors qu'il faut charger les tubes
lance-torpilles ou tirer au canon. Les huit tableaux de bord très détaillés qui se succèdent sous le hublot
panoramique deviennent vite familiers. Au cours du jeu, on retrouve cette frénésie qui caractérise la guerre
en mer, lorsque les matelots appuient sur des tas de boutons, abaissent des manettes et barrent les torpilles
en catastrophe. Joueurs indolents s'abstenir.
Le hublot panoramique ne montre qu'une portion du vaste océan et, contrairement aux simulateurs de vol,
aucune option ne permet les points de vue multiples. Seul la carte et le radar permettent de localiser l'ennemi.
La zone des opérations fait jusqu'à 500 kms sur 900. Il n'est pas question de se déplacer en temps réel et
c'est en accélérant le cours du temps que l'on se précipitera au combat. Mines, bateaux et forages possèdent
cet "aspect simulateur" au modelé très fouillé mais dont l'animation est un petit peu saccadée lorsque l'on
s'en approche trop et que l'ordinateur commence à renâcler face aux temps de calcul requis.
Ce reproche vraiment mineur ne devrait pas faire oublier les qualités premières de ce jeu, à commencer
par l'ambiance survoltée qui est de mise dans us combat naval et la diversité des cibles (croiseurs,
tankers, vedettes rapides, sous-marins, forages, mines...). USS John Young peut être considéré
comme LE simulateur de combat naval par les temps qui courent.
Nom : USS John Young.
Développeurs : Maitai Entertainment.
Éditeur : Magic Bytes, Innerprise.
Genre : simulation maritime.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 260 FF.
NOTE : 7,5/10.
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