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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Ultima 5: Warriors Of Destiny
(Article écrit par Duy Minh et extrait de Joystick - décembre 1990)
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Voici le cinquième tome de la saga Ultima, proposé par Origin Systems. Plus beau, plus riche et plus intéressant
que les précédents. Lord British, alias Richard Garriott, vous n'avez donc pas pitié de nous, avec toutes ces
nuits sans sommeil en perspective ? Le développement de cette version Amiga est le fruit d'une collaboration
entre Imagitec Design Ltd, Origin Systems et DMA Systems Ltd.
Tout d'abord, je vous avertis, ce test est de parti pris. Je suis un fou malade des jeux de rôle Ultima, qui est
de très loin ce que je préfère comme jeu sur micro-ordinateur. Ce qui explique d'ailleurs la note globale attribuée à
ce jeu. Alors, après avoir lu ce test, précipitez-vous chez votre revendeur sinon vous aurez droit à ma malédiction.
Lorsque s'ouvre ce cinquième épisode, Lord British a disparu et la consternation règne dans le beau pays de
Britannia. Le père du peuple n'est plus là pour s'occuper de ses enfants et un ambitieux règne à sa place,
Blackthom, dont le nom est honni par tous les vrais fidèles du vrai Lord. Malheureusement, il a réussi à berner
une partie de la population en leur faisant croire, par une habile propagande, qu'il était l'incarnation du bien,
et que la sévérité était de rigueur pour assurer le bien-être des vrais citoyens. Mais, s'il n'y avait que
Blackthom, le mal ne serait pas si grand...
Depuis la disparition de Lord British dans une expédition dans les
fins fonds de la Terre, expédition qui devait éclaircir de curieux phénomènes - la création d'un réseau de caves
et galeries souterraines - le Mal se manifeste à nouveau, sous la forme de Shadowlords qui en sont l'incarnation
et apparaissent dans les villes en y semant la panique et en s'emparant de l'esprit des gens. Les orcs, les trolls,
les démons sont eux aussi réapparus. Tout va mal, c'est pour cela que vos amis de toujours ont fait appel à vous,
l'Avatar, le reflet de toutes les qualités chevaleresques, pour retrouver Lord British et le rétablir sur son trône.
Si quelqu'un peut le faire, c'est vous. Il ne vous reste plus qu'à vous mettre en quête, à recruter des compagnons,
interroger tout le monde, explorer les donjons, puis aller au fin fond de la Terre, où l'inconnu vous attend.
Que dire, Ultima 5 conserve le même parfait équilibre entre combats, exploration, dialogue, et énigmes que ses
prédécesseurs, en apportant en plus des nouveautés qui enrichissent encore le jeu. Le système de jeu est très
simple. Chaque action est résumée par une lettre : A pour attaquer, K pour grimper, etc. Le plus beau, c'est
que les personnages rencontrés dans les villes, villages et châteaux ont leur vie propre, ils travaillent, mangent,
dorment, se promènent. Inutile d'essayer de discuter avec l'aubergiste la nuit, il est couché, par contre vous pourrez
rencontrer le garde de nuit ou les insomniaques (il y en a, et ils aiment marcher sur les remparts). Et ils
se souviennent de vous, vos paroles auront un effet sur leur comportement envers vous, même des jours après.
Les combats ont été améliorés également, on reste sur le principe du tactique vu de dessus, mais avec des armes
multiples et des contrôles de direction améliorés. Vos personnages se retrouvent face à face avec un certain nombre
de monstres. Vous avez la possibilité de tirer à l'arc, de lancer des sorts et de combattre au corps à corps.
Si les monstres fuient, ne les poursuivez pas et pensez à vos vertus. Après le combat, certain monstres
laisseront apparaître des coffres. Les principes du jeu n'ont pas changé, en extérieur, vue du
dessus et zoom à l'entrée d'une ville où d'un endroit intéressant. Dans les donjons, c'est une vue en perspective comme si
vous y étiez.
Ce qui fait la richesse d'Ultima, c'est l'histoire, la multitude d'indices, de pistes et d'événements, qui s'imbriquent
étroitement pour donner un monde complexe, riche et envoûtant. La réalisation est superbe, avec comme d'habitude de
beaux manuels et la grande carte de Britannia sur tissu. Sur cette carte figurent les principaux lieux (en langage du
pays, il faudra donc les traduire). Dans les villes on trouve toutes sortes de commerces : les armureries (armes
et armures), les écuries (chevaux), les pubs (repas), les guérisseurs (soins), les pharmacies (herbes et composants
de sorts), les auberges (repas et repos), les chantiers navals (bateaux), les guildes (objets rares et chers)...
En traversant le pays, il faudra bien faire attention aux phases lunaires, car des transporteurs apparaissent
à des moments bien précis, et vous permettent ainsi de voyager d'un bout à l'autre du pays sans se fatiguer.
La Lune est aussi très importante dans la cueillette de certaines racines très rares, pour les sorts.
Les graphismes sont bien faits, même s'ils manquent un
peu de couleurs, surtout pour la vue du dessus (c'est un jeu fait pour PC EGA et directement porté sans utiliser
les capacités de l'Amiga). Il n'y a qu'une seule musique pendant le jeu, contrairement aux versions sur les autres
ordinateurs. Celle-ci est excellente mais je pense qu'au bout de quelques heures de jeu, certains pourront saturer.
En outre, il est impossible de transférer son personnage depuis Ultima 4, chose bien pratique pour les assidus de
la saga.
Ultima 5 est un superbe jeu de rôle, digne rejeton de la lignée des Ultima. Il propose une nouvelle fois des
améliorations tout en restant dans l'ambiance de ses prédécesseurs.
Nom : Ultima 5: Warriors Of Destiny.
Développeurs : DMA Systems, Imagitec Design, Origin Systems.
Éditeur : Origin Systems.
Genre : jeu de rôle.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 300 FF.
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- Équilibre entre combats, exploration, dialogue, et énigmes.
- Le scénario qui tient la route.
- Monde immense.
- Belle musique.
- Les personnages rencontrés ont leur vie propre.
- Beaux manuels et la grande carte de Britannia sur tissu.
- Quelques améliorations par rapport à ses prédécesseurs.
Les points faibles :
- Graphiquement peu développé.
- Une seule musique pendant le jeu.
- Pas installable sur disque dur.
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